Scandal a tiré sa révérence le 19 avril 2018 aux États-Unis, après 124 épisodes répartis en sept saisons pleines de rebondissements. Retour sur ce succès ! - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Spyfafa, l'admin de Scandal Hypnoweb nous parle de la série !
Mai 2018 - Spyfafa
Scandal a tiré sa révérence le 19 avril 2018 aux États-Unis, après 124 épisodes répartis en sept saisons pleines de rebondissements. Cette série dramatique et politique est un beau succès aux États-Unis signé Shonda Rhimes. Une série où, Olivia Pope (Kerry Washington), figure revendiquée de girl et de black power avait Washington D.C. entre ses mains…
Retour sur ce succès. Un article garanti sans spoilers !
Après Grey’s Anatomy et son spin-off Private Practice, Shonda Rhimes créé avec Scandal sa première série non médicale. C’est une proposition « risquée » et la chaîne ABC décide de commander uniquement une saison de sept épisodes. Un coup dur pour la créatrice qui décide alors de relever le défi. Shonda Rhimes a récemment raconté : « Je me suis sentie réellement insultée de n’avoir que sept épisodes, mais j’étais aussi plus challengée. Je me disais : “Puisqu’on a que sept épisodes, nous allons raconter l’histoire que nous voulons vraiment raconter.” » Dois-je annoncer que la première saison se termine sur un terrible cliffhanger ? Visiblement, de son côté, la créatrice a rapidement cru qu’elle réussirait à convaincre la chaîne et le public pour obtenir un renouvellement…
Olivia Pope est à la tête de son entreprise spécialisée en relations publiques et gestion de crises, Olivia Pope & Associés. Son équipe réduite est composée de ceux qu’elle nomme les gladiateurs en costume : Abby et Harrison, enquêteurs, Stephen Finch, avocat, et Huck, notamment hacker. Le premier épisode marque l’arrivée de Quinn Perkins, jeune avocate, au sein de l’équipe. Chacun met ses compétences au service de leurs clients, des personnalités publiques dont les différents scandales pourraient nuire à leur réputation. Au fur et à mesure de la série, les membres de cette équipe se révèlent et nous dévoilent tout ou partie de leurs nombreux secrets. Dans cette série, il ne vaut mieux pas se fier aux apparences…
À quelques rues, Fitzgerald Grant, issu du parti républicain, est le 44e Président des États-Unis. À ses côtés dans la Maison Blanche, il peut compter sur Cyrus Beene, chef de cabinet et redoutable bête politique ; et Mellie Grant, une First Lady très ambitieuse. Toute une sphère politique qu’Olivia Pope a longuement côtoyé car elle était responsable de la communication de ce candidat lors de la campagne présidentielle. La Justice, la vraie, loin des complots et des manigances, est quant à elle, représentée par l’assistant du procureur, David Rosen.
La politique joue réellement un rôle majeur dans la série. Ce n’est pas seulement un décor ou un terrain de jeu. Tout est combat, coup bas, complots, scandales, organisation secrète et grands discours dans le but d’accéder au pouvoir, de le garder, de le voler à d’autres… La quête du pouvoir est un défi permanent et le monde politique est sombre. La République, un « concept » qui se dévoile peu à peu, l’est tout autant ! Soyez prévenus…
Dans une autre série, ces deux équipes et ces deux mondes auraient très bien pu coexister, sans trop se croiser… Mais c’est sans compter l’histoire d’amour qui relie Olivia et Fitzgerald Grant. Cette relation passionnée et surtout interdite est au coeur de bien des intrigues… Des romantiques comme de plus cruelles.
Au fil des saisons, les personnages seront confrontés à plusieurs relations amoureuses. Oui, oui… « confrontés » car les histoires sont généralement difficiles, alternant entre doux moments de tendresse et conflits (et quand je dis conflit, ce n’est pas une petite bataille pour savoir qui sera le maître de la télécommande hein !). Ces grands conflits, Olivia est souvent bien peu armée pour les résoudre.
Dès le départ, le rythme est rapide. Les talons d’Olivia Pope dans les couloirs du pouvoir claquent au rythme de la course contre la montre qu’elle vit pour sauver la réputation de ses clients. De plus en plus, au fur et à mesure des saisons, la série se resserre sur les histoires internes à l’équipe d’Olivia Pope et Associés et au gouvernement américain. Cette quête et cette accession au pouvoir bouleverse bien des situations et cause de nombreux drames.
Tentative d’assassinat, détournement en tout genre, affaires de scandales sexuels, meurtre, abus de pouvoir, guerre… Un programme chargé et qui donne lieu à des scènes parfois choquantes où les personnages montrent leur face sombre. Le pouvoir, oui… Mais à quel prix ?
Inspirée de Judy Smith, une véritable experte en relations publiques qui a travaillé à la Maison Blanche durant la présidence George H.W. Bush puis a notamment conseillé Monica Lewinsky ; le personnage d’Olivia Pope est dès le début, un personnage au caractère fort et qui sait s’imposer.
Quand elle apparaît en 2012, Olivia Pope est la première héroïne (ou anti-héros) afro-américaine dans une série dramatique sur un network depuis près de quarante ans. Pour la créatrice, cela va presque de soi… Mais dans une Amérique encore conservatrice, c’est déjà un symbole…
Dans la série, toutes les femmes sont des personnages importants et qui se battent pour s’imposer au sein du monde politique très masculin. Le pouvoir est plus difficile à atteindre. Par exemple, la First Lady, Mellie Grant, sait qu’elle est plus jugée sur sa tenue et la vaisselle dont elle se sert pour les dîners présidentiels que pour ses idées. Or, des idées et des convictions, elle en a et elle souhaite bien les défendre !
Un casting signé ShondalandLa série a particulièrement été un tremplin pour ses acteurs. Parmi l’équipe d’Olivia Pope, la majorité, bien qu’ayant déjà commencé leur carrière depuis plusieurs années, n’était pas particulièrement connus. Darby Stanchfield avait fait une apparition remarquée en jouant la mère d’Alexis dans Castle, Guillermo Diaz jouait un infirmier dans Mercy – un rôle aux antipodes de celui qu’il incarne dans Scandal – Joshua Malina, par contre, avait déjà eu un rôle important dans une série politique : À la Maison Blanche.
Nombreux sont ceux qui avaient déjà collaboré avec Shonda Rhimes sur ces autres séries, le temps d’un (ou de plusieurs) épisodes. Jeff Perry et Kate Burton incarnaient les parents de Meredith Grey. Scott Foley a été un patient très marquant de la septième saison au Seattle Grace Hospital. Que ce soit dans le casting principal, secondaire ou parmi les guest-stars, Shondaland est un petit monde où il fait bon de revenir, d’une série à une autre.
Shonda Rhimes avait préparé la fin de la série. C’était son choix de s’arrêter après sept saisons, elle a donc pu mettre en place tous les éléments pour satisfaire son idée. La série a toujours été celle de l’évolution du personnage principal, Olivia Pope. Un personnage que l’on peut apprécier et détester au fur et à mesure… pour mieux la retrouver et l’apprécier de nouveau.
Pour ma part, la fin de la série ne m’a qu’à moitié satisfaite. Toutefois, la fin propose des réponses aux intrigues… Mais je pense que je m’attendais peut-être à autre chose, sans trop savoir quoi. En tout cas, le chemin a été très agréable à suivre, les personnages sont bien développés, les intrigues pleines de suspense… et ceux jusqu’au bout de la série !
Scandal n’a pas vraiment rencontré le succès en France, mais pour ceux qui l’ont suivi et pour ceux qui voudraient la découvrir sans n’avoir jamais à subir aucun hiatus (vous, vous êtes de sacrés chanceux !), le quartier Scandal Hypnoweb vous attend et vous accueille.
L’histoire est terminée à la télévision, mais elle peut continuer sur notre quartier !
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