Fiction n°2

Saison 6, Claudia Joy est en voyage avec la première dame des Etats-Unis, en visite sur les bases militaires à travers le monde. Le jour de la saint valentin, Michael reçoit un appel.

14 Février – Matin – Maison des Holden

Ce matin là, Michael s’était levé avec un sentiment particulier de manque envers Claudia Joy. En effet, aujourd’hui était le jour de l’amour, de l’amour partagé avec la personne qui comble l’autre chaque jour. En l’occurrence, Claudia Joy n’était pas avec lui, mais loin de lui. Il avait vécu plusieurs Saint Valentin loin d’elle, mais ces jours précis, il était en mission. Or ce jour là, c’est Claudia Joy qui était partie, et Michael qui était resté à Fort Marshall. Pour ce jour, Michael avait fait livrer à Claudia Joy un bouquet de roses rouges à l’hôtel où elle se trouvait. Alors que Michael allait partir, le téléphone sonna.

 

M : Lieutenant Général Michael Holden ?

C : Bonjour chéri !

M : Claudia Joy, chérie, quelle joie de t’entendre ! Comment vas-tu ?

C : Très bien ! Tout se passe bien et je vois des choses magnifiques !

M : Tant mieux. Tout va bien à Fort Marshall également, il manque seulement la personne qui donne une bouffée d’air frais à cette base chaque jour.

C : Michael … Je t’appelais pour te souhaiter une belle saint valentin. Même si un grand nombre de kilomètres nous sépare, cela ne nous empêche pas de penser l’un à l’autre.

M : Merci chérie. Penser à toi, je le fait chaque jour. Tu me manques Claudia Joy.

C : Tu me manques aussi, mais il ne me reste plus longtemps avant de rentrer à la maison.

M : As-tu reçu les fleurs ?

C : Oui, ce matin. Merci beaucoup ! Je t’ai envoyé, si je peux le dire comme sa, une surprise également.

M : Vraiment ? Je n’ai rien reçu ce matin.

C : Elle devrait arriver ce midi. Du moins je l’espère.

M : J’ai hâte de voir ce que c’est !

C : Je pense que tu adoreras Michael ! Je te rappelle vers midi afin d’assister à la surprise en direct. D’accord ?

M : Bien Madame !

C : Ok, je t’aime !

M : Je t’aime aussi, à tout à l’heure.

 

 

14 Février – Midi – Quartier Général de Fort Marshall

 

Cet instant de la journée fut bien vite là. Michael était quelque peu impatient. C’est la première fois que Claudia Joy lui organisait une surprise. Il espérait dans un coin de sa tête, qu’il s’agissait d’Emmalin, que cette dernière soit venue passer cette journée avec lui afin de combler un peu le vide qu’il ressentait depuis l’absence de Claudia Joy. Comment réagirait-il si cette surprise était tout autre ? Cependant, son téléphone sonna peu après midi. Il allait enfin savoir. Assis dans son bureau, il ne se doutait de ce qu’il se passait.

 

M : Général Holden ?

C : Re bonjour mon chéri !

M : Enfin te revoilà ! J’attendais avec impatience ton appel. J’y ai pensé toute la matinée.

C : Cette attente en vaudra la peine, crois-moi.

M : Que dois-je recevoir ? Que je sache s’il s’agit bien de ça ou non …

C : La patience n’a jamais été vraiment ton fort n’est-ce pas ? Je vais t’éviter l’insoutenable. Tu es dans ton bureau ?

M : Oui, pourquoi ?

C : Est-ce que tu peux te lever et sortir ?

M : Sortir ? Dehors ?

C : Michael, où voudrais-tu sortir ?

M : D’accord, je me lève et je sors.

 

Claudia Joy eu un rire futile au bout de l’appareil. Michael passa dans le hall du quartier général avec son téléphone à l’oreille. Il attendait les prochaines instructions de Claudia Joy.  Il ouvrit la porte d’entrée et s’arrêta net, les yeux ronds comme des billes. Il décolla le téléphone de son oreille et il souffla un « Claudia » en la voyant devant lui, en bas des marches. Il n’en croyait pas ses yeux. Il dévala les marches et la pris dans ses bras. Aucun mot ne s’échappait de cette étreinte, seules quelques fines larmes coulaient de leurs yeux ; le bonheur d’avoir retrouvé l’autre. Au bout de quelques minutes, chacun eu cependant besoin d’exprimer le flots de sentiments qu’ils ressentaient à cet instant.

 

M : Claudia, mon amour, tu m’as tellement manqué.

C : Toi aussi. Joyeuse Saint Valentin mon cœur.

 

Ils se détachèrent et se fixèrent pendant un long moment, afin de réalisé que l’un était bel et bien en face de l’autre. Ils se sourirent puis s’embrassèrent tendrement. On pouvait ressentir l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre en les regardant. Ils se prirent une dernière fois dans les bras, puis Michael proposa à Claudia Joy d’aller manger au restaurant des officiers de la base.  Michael avait un travail fou et devait y retourne l’après-midi. Claudia Joy en profita pour aller voir sa meilleure amie Denise. Ce qu’elle ne se doutait pas, c’est que Denise serait la responsable de la soirée qui arrivait.

 

 

14 Février – Soir – Maison des Holden

 

Claudia Joy avait été cherché Michael a la sortie de son travail et ils se dirigeaient maintenant vers leur domicile. Seulement, en arrivant, Michael trouva quelque chose de bizarre.

 

M : J’avais pourtant éteint toutes les lumières ce matin. Je ne comprends pas pourquoi elles sont allumées.

C : Ce n’est pas grave Michael, le principal est que l’on soit tous les deux ce soir.

 

Chacun descendit de la voiture et ils se retrouvèrent rapidement à l’intérieur de la maison. Michael prit Claudia Joy dans ses bras.

 

M : C’est tellement bon de t’avoir de nouveau ici.

C : Cet endroit m’a manqué. Je suis contente d’être rentrée.

E : Bonsoir les amoureux !

 

Claudia Joy et Michael se retournèrent d’un cou.

 

M : Emmalin ?

E : Bonjour papa !

C : Emmalin !

 

Claudia vint immédiatement prendre sa fille dans ses bras.

 

C : Oh ma chérie, tu m’as tellement manqué !

 

Michael vint les prendre toutes les deux dans ses bras.

 

M : Qu’est-ce que tu fais ici Emmalin ?

E : Denise m’a téléphoné en me disant que maman était rentrée et qu’elle t’avait fait une surprise. J’ai directement pris le premier avion pour pouvoir être là ce soir et vous faire la surprise.

C : Et c’est un merveilleux cadeau. Je suis tellement contente de te revoir !

M : Merci Emmalin d’être venue aussi vite, je pense qu’il s’agit de notre plus beau cadeau de Saint Valentin.

E : Une petite soirée vous attend ici. J’ai cuisiné pour vous ce soir et la table est mise. Vous n’avez plus qu’à profiter de vos retrouvailles et d’être tous les deux.

M : Tu as fait le repas ?

E : Hey ne soit pas si étonné, ta fille chérie a des dons cachés tu sais !

C : Merci pour tout, chérie, vraiment !

E : De rien maman, je vous dois bien sa. Je vous laisse tranquille, je vais au cinéma avec des anciennes copines du lycée, profitez bien.

C : Tu pars déjà ?

E : Ne t’inquiète pas, je suis là tout le week-end, et on le passera ensemble. J’ai un tas de choses à vous raconter.

C : Ma chérie, tu m’as tellement manqué, vivement demain.

 

Emmalin parti rejoindre ses amis, ce qui laissa toute la soirée de libre pour Claudia Joy et Michael. Ils s’installèrent pour leur diner. Emmalin avait particulièrement soigné la décoration et le repas. Pour ses parents, elle voulait que tout soit parfait. Ils étaient émus de se retrouver tous les deux, mais tellement heureux. Le bonheur pouvait se lire dans leurs yeux.

 

M : Ca fait tellement de bien de t’avoir enfin ici. La maison était vraiment vide sans toi.

C : J’ai fait un beau long voyage mais je devais revenir ; je m’ennuyais de toi. Ne plus avoir ses attentions que tu me donnes chaque jour, le fait de sentir ta présence près de moi ; je m’y étais habitué quelque temps mais c’est devenu difficile. Etant donné que tu as souvent été déployé, je pensais que ce serait simple, mais là c’est moi qui suis parti, et non le contraire, s’était donc différent.

M : Je t’aime Claudia Joy.

C : Moi aussi, si tu savais.

 

Ils dinèrent, puis passèrent un peu de temps sur le canapé, à parler de tout et de rien, Claudia Joy allongé, la tête sur les jambes de Michael. Ce dernier ne cessait de la caresser, les joues, les cheveux, le cou ; s’était un tel cadeau de l’avoir à nouveau près de lui. Ils décidèrent ensuite d’aller dormir. Lorsque Claudia Joy sorti de la salle de bain, Michael l’attendait. Il la fixa, un regard plein d’amour, puis posa ses mains sur les hanches de Claudia Joy et la poussa lentement contre le mur. Il l’embrassa, puis embrassa ses cheveux, ses joues, son cou, ses épaules. Enfin, il retrouvait le parfum de sa peau qu’il aimait tant. Claudia enlaça Michael puis sans cesser de s’embrasser, ils se dirigèrent vers le lit où ils s’y allongèrent. Ils passèrent alors une nuit remplis d’amour, de tendresse, de bonheur ; le bonheur de pouvoir enfin se retrouver. Plus tard, alors que Claudia Joy s’était endormie, Michael gouta au plaisir de l’admirer dormir contre lui, et de pouvoir la sentir apaisée dans ses bras. Dieu qu’elle lui avait manqué et Dieu qu’il aimait cette femme. Il s’endormit à son tour. Le lendemain matin, ils se réveillèrent dans les bras l’un de l’autre, heureux de s’être retrouver et de pouvoir à nouveau couvrir l’autre d’amour et de bonheur.

 

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