Martin Sloane a 37 ans. Il dirige une agence de publicité à New York. Un jour, il décide de partir en vacances et se rend à Homewood, son village d’enfance.
Après s’être montré brièvement grossier envers le pompiste, il s’excuse et pendant qu’on répare sa voiture, il se rend à Homewood à pieds.
Il avise un café et demande au serveur si l’on sert toujours de grands chocolats liégeois. Le serveur acquiesce et lui explique que cela coûte 20 cents. Martin est surpris que le tarif soit aussi bas. Puis il évoque Monsieur Wilson, l’ancien propriétaire qui était âgé et dormait souvent dans son fauteuil. Après son départ, le serveur part réveiller le propriétaire en question en lui disant qu’il manque de sirop de chocolat. Wilson promet d’en livrer le lendemain, sans faute.
Martin erre toute l’après-midi dans la ville, sans savoir qu’il a en fait remonté le temps de quelques années. Un moment, il discute avec un petit garçon qui ne le croit pas quand il lui donne son identité.
Plus tard, Martin aperçoit son double plus jeune en train de graver une inscription dans un arbre à l’aide d’un canif. Mais le double s’enfuit avant que Martin n’aie pu lui parler. En se présentant à son domicile, Martin est éconduit par ses parents qui pensent qu’il est fou. Sa mère lui donne même une gifle.
Le soir, Martin voit son double jouer sur un carrousel. Il va donc tenter une fois de plus de lui parler, mais le double panique. Dans la précipitation, il tombe et se blesse à la jambe, changeant involontairement le destin de son égo adulte.
Martin se retrouve désormais seul sur le manège, déçu de n’avoir pas pu convaincre son jeune lui de profiter de la vie. Son père vient le voir pour lui rapporter son portefeuille qui était tombé par terre. Il le croit désormais, les papiers attestant de sa bonne foi. Mais il lui conseille de repartir parce qu’il y a sûrement de belles activités à pratiquer dans le présent.
Sloane, qui boîte désormais, se rend dans un café, dans le présent à Homewood. Le propriétaire est désormais mort et le prix des chocolats liégeois est passé à 70 cents. Il finit par repartir dans sa voiture.