*** Générique ***
CHEZ MAX
Zack, à la caméra :
Nous avons tous l’espoir de devenir un jour un grand champion.
Joe Montana au basketball.
Kirk Gibson au baseball.
Flo-Jo aux Jeux Olympiques.
Aujourd’hui, c’est au tour de Zack Morris dans le championnat hebdomadaire de Cross-Country amateur.
Il rejoint les filles à une table.
Kelly :
Alors Zack ?
T’es arrivé à quelle place ?
Zack :
Euh ce n’est pas pour me vanter mais je suis quand même arrivé à la…
Kelly :
La troisième place ! Zack, c’est génial !
Jessie :
J’ai la curieuse impression qu’il doit y avoir quelque part une magnifique vache qui se demande où a pu passer son prix !
Screech :
La troisième place !
Ouah !
Une fois, j’ai fait cinquième dans un concours de sosie de la reine d’Angleterre.
Zack :
Pendant le premier kilomètre, j’y suis allé mollo.
Au deuxième kilomètre, j’étais toujours à la dernière place.
Et au troisième kilomètre, j’ai entendu une voix…
Slater :
Hé regardez !
Qu’est-ce que vous en dites ?
Kelly :
Oh Slater mais quel magnifique trophée !
Slater :
Ouais je sais.
J’ai eu le premier prix de ma catégorie en lutteur gréco-romaine.
Lisa :
Ouah, c’est fabuleux !
Jessie :
C’est extraordinaire.
Kelly :
Oh mon dieu !
C’est vraiment génial.
T’es un champion.
Je suis si fière de toi.
Zack :
La douleur était devenue insupportable mais j’ai passé la ligne d’arrivée en fait…
Slater :
Hé Zack ?
Tu veux me tenir ça, s’il te plaît ?
Je voudrais prendre Kelly dans mes deux bras.
Kelly :
Oh Slater, arrête !
Repose-moi par terre.
Zack, à la caméra :
J’ai horreur des types qui en rajoutent.
COULOIR DU COLLEGE
Belding :
Une ovation pour notre premier champion de lutte gréco-romaine.
En fait, notre premier champion tout court !
AC SLATER !
Kelly :
Tu pourrais me donner une leçon ou deux ?
Belding :
Slater, montrez-moi comment vous avez battu Johnson.
Vous savez cette double prise-là à usages multiples.
Vous en faites pas Slater, je vous ferais pas de mal.
Slater :
Comme vous voudrez !
Belding :
Ha ! Oui, ça c’est c’est une prise magnifique, ça.
Merci.
J’ai terminé ma démonstration.
Je vais aller aider l’infirmière à chercher ses lentilles de contact de ce pas.
Screech :
Tu sais Zack, Slater est pas super.
Tu f’rais la même chose si t’avais des muscles.
Zack et Screech se dirigent vers l’escalier mais un homme en uniforme les interpelle.
Martin Slater :
Excusez-moi, je suis le major Martin Slater.
Je suis venu voir…
Zack :
AC Slater est votre fils ?
Martin Slater :
Affirmatif. Euh dis-moi fiston comment trouve-t-on monsieur Belding ?
Zack :
Un peu curieux mais pas méchant.
Martin Slater :
Euh non, je voulais dire comment pourrais-je le voir ?
Screech :
Il est avec l’infirmière.
Martin Slater :
Et où est l’infirmière ?
Screech :
Avec monsieur Belding.
Martin Slater :
Ça j’avais cru le comprendre.
Mais où est l’infirmerie ?
[Zack et Screech lui montrent une direction opposée l’une de l’autre]
Dans ce cas, j’irai de ce côté !
Screech :
Zack, je suis sûr que l’infirmerie est de ce côté !
Zack :
Moi aussi. Mais quand un père vient à l’école, c’est que c’est important.
Je veux savoir ce qu’il vient faire ici.
On va aller dans le bureau de Belding.
Screech :
Pourquoi ?
Zack, à la caméra :
J’ai un plan.
BUREAU DE M. BELDING
Martin Slater :
J’ai une réunion de l’état-major à 14h, j’irai donc droit aux buts, monsieur Belding.
Belding :
Une réunion d’état-major ?
Ça me rappelle d’excellents souvenirs.
Moi aussi, j’ai servi ma patrie dans le 20ème bataillon.
Martin Slater :
Vietnam ?
Belding :
Dans l’Indiana.
Les gardes forestiers.
Martin Slater :
Je vois que vous êtes du bois dont on fait les flutes !
Belding, lui offrant de s’assoir :
Major.
Martin Slater :
Monsieur Belding, on m’a offert de me transférer à Hawaï et il est bien entendu que mon fils devra m’y rejoindre au plus vite.
Belding :
Mais en ce qu’il le concerne qu’en pense-t-il ?
Martin Slater :
En fait, je l’ignore.
Mais on me l’a appris que ce matin.
Je ne lui en ai pas parlé.
Belding :
Major. Monsieur. Votre fils est ici comme chez lui.
C’est un excellent élève. Un grand athlète. Il est très populaire auprès des filles.
En fait, je crois qu’il a pratiquement autant de succès que moi à la piscine.
Martin Slater :
Puisque vous le dites !
Monsieur Belding, je connais mon fils et je sais très bien ce qu’il veut.
Belding :
Pourriez-vous au moins lui en parler ?
Lui demander ce qu’il en pense.
Martin Slater :
Ça fait de nombreuses années que nous parlons d’aller à Hawaï tous les deux.
Faites-le appeler si vous le souhaitez.
Belding :
AC Slater est demandé au bureau de M. Belding.
Martin Slater :
Je vais avoir besoin du dossier scolaire de mon fils.
Belding :
A vos ordres major.
Major, je veux que vous sachiez que je considère AC comme un élève extrêmement brillant et très équilibré.
Martin Slater :
Merci.
Slater :
Papa.
Martin Slater :
Ha ! Fiston.
C’est merveilleux mon fils, j’ai enfin obtenu ma nomination à Hawaï.
Slater :
Ah oui ? Ah oui, c’est chouette.
Martin Slater :
C’est tout le plaisir que ça te fait ?
Slater :
Ben je suis très heureux dans cette école, pa.
Martin Slater :
Pourquoi ?
Belding :
Major, je pense que votre fils essaie de dire qu’il n’a jamais eu le bonheur d’avoir un proviseur comme moi, hein ?
Slater :
Oui, c’est vrai M. Belding.
Dans votre genre, vous êtes unique.
Martin Slater :
Nous avons assurément à discuter tous les deux.
Auriez-vous l’obligeance de nous laisser seuls ?
Belding :
Mais certainement.
A vos ordres, major.
Martin Slater :
Repos forestier !
Assieds-toi mon fils.
Je croyais que tu avais toujours rêvé d’aller à Hawaï ?
Slater :
Oui, j’en rêvais quand nous étions en Alaska.
Mais je me suis fait de vrais amis depuis que je suis ici.
Et s’il fallait que je les quitte, je crois qu’ils me manqueraient.
Martin Slater :
Tu ne veux pas venir ?
Slater :
Je sais pas ce que je veux.
Martin Slater :
Très bien.
Je dois prendre ma décision avant vendredi.
Ça te laisse donc encore trois jours pour me donner ta réponse.
TOILETTE DES GARCONS
Zack :
Je suis désolé de t’avoir laissé dans ce classeur si longtemps.
Screech :
Ça fait rien.
T’as qu’à me repeindre en bleu, je passerais peut-être pour un Schtroumpf !
Zack :
Alors qu’est-ce que t’as découvert pour Slater ?
Screech :
Eh bien, son père va être transféré à Hawaï et Slater a jusqu’à vendredi pour décider s’il veut rester ou le suivre.
Zack :
Quoi ? Parce qu’il lui laisse le choix ?
Screech :
Je te conseille de prier pour qu’il choisisse Hawaï.
Zack :
Pourquoi ?
Screech :
Zack, regarde-toi dans le miroir.
Avant Slater, t’étais le plus beau, le caïd, le grand patron, le champion…
Zack :
Je sais ça !
Screech :
… le numéro 1, l’empereur, le maître de l’univers…
Zack :
Ça suffit je te dis !
Screech :
Le plus grave c’est que Kelly lui court après comme la misère sur le pauvre monde.
Ou bien tu pries pour qu’il aille à Hawaï ou bien t’es un homme mort avec Kelly.
Zack :
Un homme mort ?
Hawaï ? Hum…
Screech :
Zack, fais pas ça ! Arrête !
SALLE DE CLASSE
Kelly :
Slater est quoi ?
Zack :
Il est mourant.
Lisa :
Il est mourant ?
Jessie :
Zack, c’est vraiment ridicule.
Zack :
Bah je vous jure.
Son père est venu voir Belding hier.
J’avais caché un espion.
Kelly :
Tu n’as pas fait ça !
Jessie :
Détrompe-toi ! Il l’a sûrement fait !
Kelly :
Comment pourrait-il être mourant ?
Il vient de gagner un championnat.
Zack :
Parfois l’ultime soubresaut de vitalité est un symptôme de maladie.
Lisa :
Quelle maladie ?
Zack :
Ça s’appelle la membro-déquadralacio-nosis.
Ça affecte le cerveau.
Jessie :
Dans ce cas, tu en es sûrement atteint.
Zack :
Et il y a une clinique à Hawaï qui traite la membro… euh peu importe.
Mais à la place, cette pauvre andouille préfère vivre ses dernières semaines ici auprès de ses amis.
Kelly :
Il faut qu’on trouve un moyen de l’obliger à aller à Hawaï.
Lisa :
Mais oui mais qu’est-ce qu’on peut faire ?
Zack :
J’en sais rien moi.
Faudrait peut-être qu’on fasse tous semblants de plus vouloir de lui.
Jessie :
Oh non, ce s’rait pas gentil.
Zack :
Pas gentil ? Bien sûr que ça s’rait pas gentil.
Mais si vous voulez que Slater guérisse alors soyez dur avec lui.
BUREAU DE M. BELDING
Belding :
Entrez.
Jessie :
M. Belding ?
Belding :
Bonjour Jessie.
Que puis-je faire pour toi ?
Jessie :
Est-ce que le père de Slater est vraiment venu vous voir hier ?
Belding :
Euh oui, Jessie.
Jessie :
Ah j’en étais sûr ! Pardon pour le dérangement.
Vous avez dit oui ?
Belding :
Eh oui je le crains.
Jessie :
Alors c’est vrai ?
Slater va bientôt partir pour toujours ?
Belding :
Vous pouvez déjà vous préparer à en faire votre deuil.
Jessie :
Oh je n’arrive pas à le croire !
Pauvre Slater.
Belding :
Pauvre Slater ?
Mais où vais-je trouver un nouveau champion de lutte gréco-romaine ?
Jessie :
Comment osez-vous penser au championnat dans de telles circonstances ?
Belding :
Jessie, la vie continue.
Il faut en prendre votre partie.
Un ami de perdu, 20 de retrouvés !
Jessie :
M. Belding, vous êtes un monstre de cynisme.
Belding :
Slater nous quitte pour un monde meilleur.
Vous devriez vous en réjouir !
Jessie :
Tout ça est tellement soudain.
Belding :
Nous n’y pouvons rien hélas.
Aidons-le à passer ses derniers jours avec nous le mieux possible.
Jessie :
Il n’en a que pour quelques jours ?
Je croyais que c’était 6 mois.
Belding :
Rien à faire, 2 semaines grand maximum !
Mais il nous quittera probablement avant la fin de la semaine.
SALLE DE CLASSE
Kelly :
Toute cette histoire est tellement invraisemblable.
Jessie :
Je sais. Je le croyais aussi avant d’aller voir Belding.
Zack :
Eh oui d’après les encyclopédies médicales que j’ai lues, Slater ne risquera de mourir subitement que quand les symptômes seront apparus.
Lisa :
Quels symptômes ?
Zack :
Eh bien, il va éternuer, se gratter, perdre la mémoire.
Jessie :
Chut ! Le voilà.
Slater :
Salut. Comment ça va ?
Zack :
Bien. Et toi ça va ?
Slater :
J’ai déjà vu mieux.
Zack :
Au fait, dis-moi ?
Où est-ce que t’étais ? Tu devais me retrouver au gymnase ce matin ?
Slater :
Je vois pas de quoi tu parles.
Zack :
Ah ! Il a dû oublier !
Slater :
Mais qu’est-ce qu’il leur prend ?
Zack :
Oh rien !
On leur a fait peler des oignons en cours de cuisine.
Slater :
Ah !
Zack :
T’es en retard ! Alors t’en as trouvé ?
Screech :
Oui une fourmilière de derrière les fagots avec plus de 5 générations de fourmis et toutes alignées en fonction de leur taille.
Zack :
Super. C’est vraiment le pied.
Screech :
Zack, les fourmis détestent qu’on leur parle de pied.
Zack :
Euh non non je veux dire c’est vraiment super.
Allez mets-moi le poivre sur ma manche.
Ok, c’est bon.
Le prof :
Bonsoir. Vous êtes en étude.
Zack :
Je peux t’emprunter un crayon ?
Slater :
Oui, oui, sers-toi.
Slater ne cesse d’éternuer.
Kelly :
Oh ! Il a éternué !
Zack fait tomber les livres de Slater. Quand celui-ci se baisse pour les ramasser, Zack lui verse le pot contenant les fourmis dans le dos.
Il se met alors à gesticuler dans tous les sens.
Le prof :
Ici c’est une étude !
Pas une piste de danse !
Jessie :
Slater, va très mal.
Kelly :
Oh mon dieu ! Il faut qu’on l’envoie à Hawaï pour lui sauver la vie.
COULOIR DE L’ECOLE
Zack, à la caméra :
Continuons à traiter Slater comme un pestiféré.
Vous verrez que très bientôt ce cher Slater sera à Hawaï et Kelly sera enfin à moi.
Jessie :
Attention.
Zack, à la caméra :
Allez, que la fête commence !
Slater :
Salut Jessie !
Belle journée, hein ?
Jessie :
Non, on crève de chaleur. C’est irrespirable.
T’es vraiment trop débile !
Slater :
Ben expliquez-moi ce qui se passe ?
Y’a un problème ?
Jessie :
C’est toi le problème !
Slater :
Salut Lisa.
Lisa :
Ne m’adresse pas la parole.
Slater :
Ben pourquoi ?
Lisa :
Et je me demande ce que toutes les filles te trouvent ?
Slater :
Ben tu le savais très bien hier quand j’ai ramené mon trophée.
Lisa :
C’est même pas de toi qu’elles sont amoureuses mais c’est de ton trophée.
Zack :
Alors Slater comment ça va ?
Slater :
Je commence à me le demander.
Zack :
Hé ! Faut surtout pas t’en faire.
La vie n’est pas toujours bleue et rose mais… mais t’as au moins remporté un trophée qui te rappellera les jours heureux.
Et ça au moins c’est un truc qu’on pourra jamais t’enlever.
Slater :
Hé mon trophée !
Il a disparu.
Zack :
Ben ça alors !
Ça c’est… c’est vraiment une honte.
C’est peut-être des vandales qui l’ont volé pour le faire fondre.
Peut-être qu’ils vont en faire un vase ou une lampe de bureau.
Slater :
Je n’arrive pas le croire !
Je déteste cette école !
CHEZ MAX
Zack :
Attention le voilà.
Vite, au boulot !
Slater :
Salut Kelly.
Hé ben attends une seconde !
On va toujours à la plage cet après-midi ?
Kelly :
Ne compte pas sur moi.
Slater :
Mais qu’est-ce qu’il lui prend ?
Screech :
Boh j’en sais rien. En te voyant arrivé, elle a dit : « Voilà encore cette espèce de monsieur muscle débile de Slater. »
Slater :
Elle a dit ça ?
Screech :
J’aurais pas assez de cran pour inventer un truc pareil !
Slater :
J’avoue que j’y comprends plus rien.
C’est comme si plus personne ne voulait de moi.
Screech :
Tu devrais peut-être pas te mettre de brillantine.
Zack :
Salut Slater.
Qu’est-ce que t’as ? T’es tout pâle ?
Slater :
J’suis seulement passé vous dire qu’on me proposait de partir pour Hawaï.
Jessie :
Et tu y vas, j’espère ?
Oups.
Slater :
Oui, rassure-toi.
Oui je m’en vais.
Je vais partir pour Hawaï.
Zack :
Mon dieu.
Kelly :
Et moi je vais partir avec lui.
Zack, à la caméra :
Mon dieu, qu’ai-je fait ?
CHEZ MAX
Kelly et Slater discutent seuls à seuls.
Slater :
Alors Kelly ?
Pourquoi t’as dit que tu voulais venir à Hawaï avec moi ?
Kelly :
Parce que je suis inquiète pour toi.
Je demanderai à mes parents si je peux rester avec mon oncle à Honolulu et prendre soin de toi.
Slater :
Mais pourquoi tu veux prendre soin de moi ?
Kelly :
Parce que je ne veux pas que tu vives les derniers jours de ta vie tout seul.
Slater :
Quoi ?
Kelly :
Ne t’en fais pas Slater.
Zack nous a tout raconté.
Slater :
Et très exactement, qu’est-ce que Zack vous a raconté ?
Kelly :
Il nous a dit que tu avais une très grave maladie.
Que tu allais éternuer, te gratter, perdre la mémoire.
Slater :
Hum… Ecoute.
Je… Je suis vraiment très heureux que tu aies proposé de venir à Hawaï avec moi.
Tu peux pas savoir à quel point.
Et je s’rais ravi de passer les derniers jours de ma vie avec toi, Jessie.
Kelly :
Slater, moi c’est Kelly !
Slater :
Op ça doit être un trou de mémoire.
TOILETTE DES GARCONS
Slater :
Zack, où t’étais passé ?
Je t’ai cherché partout !
Zack :
Tu veux me voir ?
Slater :
Mais je veux pas aller à Hawaï.
Il faut que tu me donnes un coup de main.
Zack :
Les jeux sont faits et Kelly part avec toi.
Slater :
Kelly ne s’intéresse pas à moi.
Je suis juste son billet pour Hawaï.
Zack, j’ai l’impression qu’elle m’utilise.
Zack :
Eh bien alors, ne pars pas !
Laisse-la t’utiliser ici !
Slater :
C’est trop tard.
J’ai dit à mon père que je voulais l’accompagner.
Et tu n’as droit qu’à une chance avec le major.
Zack :
Dis-lui que tu viens de changer d’avis.
Slater :
Il me fait peur.
Et je n’ai pas le talent que tu as pour ces choses-là.
T’es si… persuasif.
Hé attends une minute.
Tu pourrais parler à mon père pour moi, Zack.
Ce s’rait vraiment…
Zack, à la caméra :
Temps mort !
Mais… attendez une minute.
Pourquoi est-ce que je devrais parler à son père ?
En fait, c’est trop beau pour être vrai !
Après tout si Slater reste, Kelly reste !
On reprend.
Zack, à Slater :
Mais bien sûr oui. Si ça peut t’aider, je le ferai.
Slater :
Oh merci Zack. T’es vraiment un copain.
BUREAU DE M. SLATER
Martin Slater :
Dis-donc t’es sûr qu’on n’en fait pas un petit peu trop ?
Slater :
Papa, cette fois, Zack a besoin d’une leçon qu’il n’oubliera jamais.
Et j’aimerais bien qu’il se croit face au général Patton.
Martin Slater :
A côté de moi, Patton aura l’air d’une petite fille.
Tout est prêt fiston ?
Slater :
Euh Oui. Euh t’es sûr que ça t’ennuie pas qu’on n’aille pas à Hawaï ?
Martin Slater :
Eh bah euh. J’avoue que ça m’a déçu au début mais euh…
Puisque tu plais ici. Tant pis, je n’apprendrai jamais à faire du surf.
Slater :
Merci.
Martin Slater :
Bien. Si nous laissions entrer l’ennemi.
Slater :
Oh euh T’as oublié ton pansement, papa.
Ça colle !
On frappe à la porte.
Martin Slater :
Entrez !
Zack :
Euh monsieur Slater ?
Martin Slater :
C’est major Slater !
Vous devez être le mineur Morris ?
Zack :
Euh oui oui major je suis bien mineur.
Tout ce qui vous plaira, monsieur.
Martin Slater :
Bien. Qu’est-ce que vous voulez de moi ?
Vous avez… 3 minutes. Ouh ! Ouh, ça m’élance.
Zack :
Est-ce que ça va ?
Martin Slater :
Un léger accident en manipulant une grenade.
Traumatisme crânien. Oh mais rien de sérieux.
Excusez-moi mais je dois appeler la base.
BASE !!!!!!!!
Vous avez encore deux minutes.
Zack :
Eh bien monsieur… Enfin je veux dire major.
Je ne veux pas que… que votre fils aille à Hawaï.
Martin Slater :
Pourquoi resterait-il ?
On a volé son trophée !
On l’a traité durement et une fille nommée Kelly l’a utilisé à son profit !
Zack :
Ah ça n’est pas tout à fait exact, monsieur.
Martin Slater :
Et vous me traitez de menteur en plus !
Zack :
Non ! Non !
Martin Slater :
A TERRE !
Faites-moi 10 pompes !
Deux, trois, plus vite ! Plus vite !
Les russes sont aux portes de l’Amérique !
Bonsoir, je suis le major Slater.
Voyons, de quoi vouliez-vous me parler soldat ?
Zack :
Eh bien voilà, major.
C’est moi qui ai obligé tout le monde a ignoré votre fils parce que j’étais jaloux de son trophée et que… que je voulais qu’il parte à Hawaï.
Martin Slater :
Oh c’est vous le coupable ?
Zack :
Eh qu’est-ce que c’est que ça ?
Martin Slater :
Oh ce n’est rien qu’une grenade.
Zack :
Rien qu’une grenade ?
Martin Slater :
Vous savez comment ça marche ?
Zack :
Non.
Martin Slater :
Eh bien, il suffit de retirer la goupille comme ça.
Tant que vous tenez la poignée, elle n’explose pas.
Mais si je venais à la lâcher subitement, elle pourrait faire exploser tous ceux qui ne sont pas gentils en 4 secondes.
Trois.
Deux.
Zack :
Ah !
Martin Slater :
Une.
Martin et AC Slater :
Boum !
CHEZ MAX
Max :
Ainsi donc, nous disons au revoir à notre brave guerrier.
Et tandis que le soleil disparait à l’horizon, nous disons « Aloha Slater ».
Et lui souhaitons la bienvenue au paradis dans les bras de la magnifique princesse…
ANANAS !
Screech :
J’avais demandé un soutien-gorge en pamplemousse.
En avant les filles, c’est l’heure du Houlà Aloha !
Les filles et Screech font une farandole au son d’une musique hawaïenne.
Screech :
Monalala Lisa
Lisa :
Ça veut dire quoi ?
Screech :
Ça veut dire que mon sang se met à bouillir à chaque fois que je te vois.
Lisa :
Eh bien, Monalala Lisa te dit que ça la laisse complétement de glace !
Max :
Voici un cadeau d’adieu de la part de tous tes amis.
C’est une plante… carnivore.
Slater :
Merci Max.
Merci à tous.
Je sais vraiment pas quoi dire.
Et je n’en mérite vraiment pas tant.
Zack :
Slater, c’est vraiment toi ?
Slater :
Hé t’as retrouvé mon trophée ?
Zack :
Ah t’as vu, c’est une surprise.
J’ai dit à Belding qu’il fallait le faire graver.
J’espère que ça te plaît.
Slater :
Empêche-le de partir, belle princesse !
Screech :
Sa Majesté vous demande.
Slater :
Ecoutez les amis.
J’ai une merveilleuse nouvelle.
Je ne partirai pas pour Hawaï.
Kelly :
Mais tu dois partir.
Tu es très malade.
Tu vas mourir ici.
Slater :
Mais non, je suis en bonne santé.
Je ne suis pas malade.
J’ai utilisé ça pour me venger de Zack.
Jessie :
Tu es en bonne santé ?
T’es vraiment malade.
Lisa :
Et il n’est pas question que tu partes ?
Kelly :
Tu t’es servie de moi ?
Zack, à Slater :
Elle s’est servie de toi ?
Slater, à Zack :
Non mais je me suis servi d’elle parce que tu te servais de moi.
Screech :
Je suis le seul à m’être servi de personne alors !
Jessie :
C’est indigne de toi !
Slater :
Je voulais seulement me venger de Morris.
Kelly :
Soyez heureux. On vous laisse entre vous.
Lisa :
Tu viens Screech.
A côté de ces deux-là, tu es un ange.
Screech :
Ce qui veut dire.
Merci de me refiler les trois à la fois.
Zack :
T’inquiète pas, elles vont s’en remettre.
Slater :
Ah tu crois ?
Zack :
Bah je leur en fais voir de toutes les couleurs depuis la maternelle et… et je suis toujours vivant.
Slater :
Et tu voudrais que je parte ?
Zack :
Pas vraiment.
Si tu n’es plus là, j’aurais plus personne à battre.
Slater :
On peut rêver. L’espoir fait vivre.
Mais pour l’instant.
Le roi, c’est moi.
Zack :
Y faudra me tuer d’abord.
Slater :
Ah au fait, j’allais oublier.
Mon père m’a demandé de te donner ça.
Trois… Deux…
[Il dégoupille une grenade et la lance à Zack]
Une !
*** Fin de l’épisode ***