*** Générique ***
HALL DE L’ECOLE
Zack, à la caméra :
On va procéder aux élections de nos représentants cette semaine.
Et ma meilleure amie, Jessie Spano, se présente comme présidente.
En ce qui me concerne, je me présente qu’aux blondes capiteuses de préférence.
[Il descend l’escalier]
Jessie, personne n’a besoin d’une présidente. C’est stupide.
C’est comme si les grenouilles avaient besoin d’un maître-nageur.
Kelly :
Tu ne comprends rien, Zack.
C’est important au contraire.
Jessie :
Je me sens très proche du corps étudiant.
Zack :
Je me sens très proche d’un corps étudiant, aussi.
Le sien.
Kelly :
Voilà au moins une campagne que tu ne remporteras jamais.
Jessie :
C’est très important pour moi.
Ma mère était militante en 68 et elle a marqué son époque.
Je veux contribuer aussi au bien-être des autres.
Zack :
Offre tes vieux jeans à l’Armée du Salut.
Jessie, on est amis depuis combien de temps ?
Jessie :
La maternelle. Le jour où j’avais volé ton ours en peluche et toi ma couverture.
Zack :
Laisse mon ours en dehors de ça.
Jessie, toute cette histoire de président des élèves est une plaisanterie.
Regarde les abrutis qui se présentent.
Jessie :
Oh merci, Zack !
Zack :
Oh sauf toi, bien sûr.
Mais tout ce que je veux dire, c’est que ces élections à la noix ne changeront rien.
Jessie :
Zack, si tu veux vraiment que ça change, pourquoi te présentes-tu pas toi-même aux élections ?
Zack :
Moi ? Tu plaisantes ?
Autant demander à Roseanne Barr de sauter un repas ou deux.
Dewey :
En ma capacité de superviseur de cette campagne, je vous souhaite la bienvenue parmi nous, Mlle Spano.
Jessie :
Merci, monsieur Dewey.
Dewey :
Avez-vous l’intention d’aller en classe, monsieur Morris ?
Zack :
Euh oui, j’y vais dans une minute monsieur Dewey.
J’allais justement prendre mon magnétophone dans mon casier.
Ça s’rait trop bête de rater un x ou un y.
Dewey :
Oui moquez-vous de l’algèbre , jeune homme mais lorsque vous serez grand et que vos amis s’amuseront à résoudre des logarithmes dans les réceptions, vous n’aurez pas la moindre idée de ce qu’il les f’ra rire aux larmes.
Belding :
Monsieur Dewey, une grande nouvelle. Nous venons d’obtenir la bourse de la Fondation des Etudiants.
Dewey :
Nom d’un hot-dog !
Belding :
Oui ça représente un voyage gratuit à Washington à la fois pour l’élève qui s’ra élu président, pour le superviseur de la campagne et beaucoup plus important encore pour le proviseur.
Dewey :
Ça me renverse.
Belding :
Je n’oublierai jamais la dernière fois où ma femme et moi sommes allés à Washington.
La police nous a arrêté pour avoir sauté à poil dans le Potomac.
Dewey :
J’espère que vous avez pris une photo.
Belding :
Euh… non, je veux que ce voyage soit réellement une surprise pour l’élève qui s’ra élu président.
Dewey :
Eh bien, partons pour Washington et oublions de l’emmener.
Zack, à la caméra :
Un voyage gratuit à Washington ?
Pas de cours pendant une semaine ?
Je crois qu’il est temps de faire un effort et de me lancer dans la bataille.
SALLE DE CLASSE
Dewey :
Nous voici arrivé au dernier jour des inscriptions électorales.
Nous n’avons pour l’instant qu’une candidate au poste de président, Jessie Spano.
Pourquoi ne pas te présenter aussi Lisa ?
Lisa :
Je ne veux pas concurrencer Jessie. C’est mon amie.
En plus, je suis absolument débordée. J’ai rendez-vous avec mon masseur 3 samedis par mois.
Je regrette.
Dewey :
Et pourquoi pas vous, Slater ?
Slater :
Oh je regrette monsieur.
Je dois la masser 3 fois par mois.
Lisa :
Oh Slater.
Zack lève la main.
Dewey :
Désolé, trop tard pour aller au petit coin.
Serrez les fesses.
Zack :
Je veux me présenter, monsieur.
Lisa :
Toi ?
Kelly :
Zack ?
Dewey :
Morris ?
Screech :
Ça c’est un bon patriote.
Jessie :
Zach, est-ce que tu es sérieux ?
Zack :
Oui, bien sûr.
Je suis inspiré par les paroles immortelles du poète «Roule pour ton école ».
Dewey :
Votre patriotisme évoque en moi de très lointains souvenirs poétiques.
La cloche sonne
Jessie :
Une seconde, Zack !
Pourquoi est-ce que tu te présentes ?
Zack :
Tu as peut-être raison.
Il est peut-être temps pour moi de devenir un bon américain.
Jessie :
Si tu étais un bon américain, tu aurais quitté ce pays il y a longtemps.
Zack :
Jessie, je me présente et tu n’as pas le droit de m’en empêcher.
Jessie :
D’accord Zack.
Présente toi si tu veux mais je te préviens duchnock.
Je vais gagner et te flanquer la pâtée.
Dewey :
Monsieur Morris, vous avez un droit de réponse.
Zack :
Oh, je vais sûrement la battre.
Dewey :
Voilà qui est parlé.
Je déclare la campagne ouverte.
CHEZ MAX
Jessie :
Et si vous me faites le grand honneur de m’élire présidente, je promets de respecter la constitution de cette école.
Et je promets de supprimer les horreurs artificielles délivrées par les distributeurs automatiques de cette école parce que je sais que vos études dépendent de votre santé.
Je vous remercie.
Max :
Hourra !
Zack :
Et vous savez où je la mets la constitution de l’école ?
Où je pense !
Quant aux distributeurs automatiques, moi je les trouve vraiment indispensables.
Vous voulez essayer de vivre sans pizza, nachos ou hot-dog ?
La foule :
Non !
Max :
Mesdames et Messieurs, voici vos candidats.
Jessie Spano et Zack Morris !
Bien parlé, Jessie.
Jessie :
Merci Max.
Je peux compter sur ton appuie ?
Merci max !
Zack :
Et Max ? T’es de quel côté ?
Bien joué.
Max :
Tu peux compter sur moi pour te filer un coup de main.
Ha !
Jessie :
Merci encore.
Lisa :
Et Jessie, tu m’accepterais comme imprésario ?
Jessie :
Toi ?
Lisa, nous n’avons vraiment rien en commun.
Lisa :
Oui, je sais que tu me trouves aussi profonde qu’un frisbee.
Mais je t’assure qu’il y a des merveilles dissimulées derrière cette adorable façade.
Jessie :
Oh j’en sais trop rien.
Lisa :
Courtney ? Chelsea ?
Vous allez voter pour Jessie ?
Chelsea :
Hein d’accord !
Courtney :
Oui, si tu veux.
J’suis d’accord aussi.
Lisa :
Je fais mieux que le gouvernement.
Moi, je tiens mes promesses.
Jessie :
On dirait que je me suis enfin trouvée un imprésario.
Kelly, tu veux bien travailler pour moi ?
Kelly :
Tu peux marquer éventuellement.
Jessie :
Comment ça « éventuellement ? »
Pourquoi ?
Kelly :
Je ne veux pas être obligée de prendre parti pour toi ou Zack sans…
sans avoir eu toutes les informations ou, entendu tous vos discours.
Ça ne s’rait pas normal.
Jessie :
Normal ?
Tu veux savoir ce que je trouverai normal ?
Nous sommes des femmes !
Nous nous retrouvons aux toilettes ensemble !
Nous votons ensemble !
Kelly :
Jessie, j’ai dû mal à te reconnaitre.
Jessie :
Peu importe qui je suis. Tant que tu votes pour moi.
Je t’en prie, j’ai voté pour toi comme pom-pom girls, tu te souviens ?
Kelly :
C’était différent. Je faisais partie d’une pyramide.
Toi, tu dirigeras toute l’école.
Ça demande réflexion.
Jessie :
Ah les femmes !
Zack :
Bientôt, je s’rai président et je m’envolerai pour Washington.
Screech :
Désolé de t’apprendre ça, Zack.
Mais Georges Bush t’a battu au poteau.
Zack :
Screech, t’as pas bien compris.
Le président des élèves va gagner un voyage gratuit pour Washington.
C’est un secret et si tu le dis à qui que ce soit, t’auras droit à ça !
Screech :
Ah arrête, t’es fou !
Mon docteur a dit que mon crâne était pas encore assez solide.
Zack :
Rends moi service, tu veux ?
Va voir ta mère à son agence de voyage et ramène moi des brochures.
Screech :
D’accord. Et t’en fais pas, je dirai pas à ma mère dans quelle ville tu vas.
Zack :
Hé Slater !
Mon bon ami.
Slater :
Ouais ça va, écrase.
Je vais voter pour Jessie.
Zack :
Je t’en prie Slater.
On est des mecs !
On se retrouve aux toilettes ensemble.
Il faut qu’on vote ensemble.
Dis-moi comment s’rait le monde si on laissait les femmes le diriger ?
Slater :
Moins violent et un peu plus sexy.
Zack :
Est-ce que tu es avec moi, oui ou non ?
Slater :
Si tu veux le savoir, je ne le suis pas.
Hé Jessie, tu crois que Zack prépare un mauvais coup.
Jessie :
S’il n’en préparait qu’un !
HALL DE L’ECOLE
Screech :
Oh !
Slater :
Oh désolé, Screech.
Je t’avais pas vu. Pardon. Ça va ?
Screech :
J’espère que je t’ai pas fait mal ?
Slater :
Washington au printemps.
Ville mythique, ville romantique.
Tu pars en vacances ou quoi ?
Screech :
Je m’appelle Screech Powers.
J’habite au 88 Edgemont Road et je ne dirai rien même sous la torture.
Slater :
A propos de quoi ?
Screech :
Euh… On m’a confié une importante mission.
Ces brochures sont pour Zack et il me tuerait si je l’avouais.
Slater :
Attends une minute.
Tout ça, c’est pour Zack ?
Screech :
Comment tu le sais ?
Qui a trahi le secret ?
Slater :
Pourquoi est-ce que Zack veut des dépliants touristiques sur Washington ?
Screech :
J’en sais rien.
Screech :
Ça y est, je sais !
Ça vient juste de me revenir.
Zack a appris ce matin que le vainqueur des élections s’rait invité à Washington.
Laisse-moi descendre.
Slater :
Alors voilà pourquoi il s’est présenté.
Screech :
Tu ne vas quand même pas l’empêcher de s’amuser ?
Slater :
Screech, on commence à peine à s’amuser.
VESTIAIRES DES HOMMES
Belding :
Miroir, miroir, joli miroir.
Qui est le plus beau proviseur du pays ?
Slater :
C’est vous. Ça ne fait pas l’ombre d’un doute.
Belding :
Oh Slater. Je me…
Je m’entrainait devant le miroir.
Slater :
Et euh… vous vous entrainez souvent ?
Belding :
Tous les jours, Slater.
Je suis un adepte de la musculation.
On ne devient pas un athlète comme moi du jour au lendemain.
Slater :
Oh ! Ça dû prendre une semaine au moins.
Belding :
T’as encore des progrès à faire.
Qu’est-ce que t’en penses ?
Slater :
C’est stupéfiant.
Euh je dois y aller.
Je voulais juste vous souhaiter un bon voyage à Washington.
Belding :
Merci.
Slater :
Au revoir.
Belding :
Une minute. Une minute.
Attends. Attends.
Comment sais-tu que je dois aller à Washington ?
Slater :
Eh ben, c’est Zack qui me l’a dit !
C’est fou ça.
Il a une sacrée veine que l’année où il se présente, c’est l’année où il y a un voyage au frais de la princesse.
Belding :
Alors c’est pour ça qu’il se présente.
Slater :
Monsieur Belding, êtes-vous en train de dire que Zack se présenterait rien que pour quitter l’école, ne pas faire ses devoirs, rien que pour aller faire la foire à en crever.
Belding :
Slater, ton innocence te perdra.
Zack Morris est un aspirateur humain.
Il avale tout ce qui passe à sa portée.
Mais il va comprendre sa douleur.
Je vais débrancher sa prise sans plus attendre.
Monsieur Belding sort du vestiaire.
Fille :
Ouh ! Jolies jambes ! Ouah !
Monsieur Belding revient dans le vestiaire.
Belding :
Enfin dès que je s’rai rhabillé.
SALLE DE CLASSE
Zack :
Monsieur Dewey ?
Dewey :
Présent.
Zack :
Monsieur Dewey, le cours est presque fini.
Dewey :
Mais ne soyez pas triste.
Nous nous reverrons tous la prochaine fois.
Zack :
Non, je pensais… à autre chose.
Dewey :
Ah j’oubliais oui.
Zack souhaite nous faire voir une bande vidéo pour sa propagande.
L’un d’entre vous a-t-il des objections ?
Lisa :
Moi, j’ai une objection au nom de la prochaine présidente des élèves, j’ai nommé Jessica Myrtille Spano
Les élèves :
Myrtille ?
Zack :
Myrtille, c’est le nom de ma tortue !
Lisa :
Et vous devez nous accorder un droit de réponse.
Dewey :
Bien sûr, vous nous direz le nom de votre tortue tout à l’heure.
***
CLIP VIDEO
Speaker :
L’Amérique est le pays de Zack Morris…
Jessie :
Oh mon dieu !
Les élèves :
Chut !
Speaker :
Depuis le premier jour, Zack nous a prouvé qu’il avait beaucoup en commun avec les grands présidents du passé.
Zack est né bébé, tout comme Washington, Jefferson, Lincoln.
Au fil des années, il a grandi tout comme ces prestigieux chefs d’état des siècles auparavant.
Incroyable mais vrai.
Et il y a plus, beaucoup plus. Zack Morris est un homme, un vrai et… un homme à femmes.
L’ami des puissants de ce monde et de nos compagnons à quatre pattes.
Cependant, il a toujours trouvé du temps pour les laissés-pour-compte, les malheureux infortunés qui ont été rejetés au banc de notre société.
Pour tout ce qu’il a accompli, Zack Morris a été reconnu par les plus grands comme un chef parmi les chefs.
Gorbatchev a déclaré « Zack Morris peut ramener la paix » et Fidel Castro a affirmé : « Seul Zack serait capable de me raser. »
Zack :
Merci. Je vous en prie essayer de vous évanouir le moins possible.
Je veux devenir votre président et n’oubliez jamais mon crédo « Si vous avez des ennuis, je viendrai vous sauver. »
Speaker :
Zack Morris et alors ?
Pourquoi pas lui ?
C’était un film de Screech Powers.
***
Jessie :
Oh ça suffit, arrêtez d’applaudir.
Ce film est ridicule et c’est vraiment une mocratie de la déparodie !
Dewey :
Qui d’autre souhaite faire un commentaire sur cette bande vidéo ?
Kelly :
J’avais dû mal à me décider.
Et maintenant que j’ai vu ce que l’on peut qualifier de manifeste débilitant, je préfère voter pour Jessica Myrtille.
La cloche sonne.
Belding :
Euh… Zack. Je sais que tu es au courant pour le voyage à Washington et que c’est pour ça que tu te présentes.
Zack :
Oh c’est des racontars, monsieur.
Belding :
Oui, c’est possible. Oui mais la seule façon de réfuter cette accusation, c’est de poursuivre ta compagne bien que le voyage soit malheureusement annulé.
Zack :
Annulé ?
Belding :
Ah oui, nous n’avons plus les crédits, hélas.
Enfin, ça fait rien. Nous aurons de joyeuses réunions le soir après l’école et le samedi après-midi.
Nous deviendrons de vrais amis.
Screech :
Hé Zack, les sondages d’opinion te donnent 70% et Jessie 30.
C’est toi qui vas être élu !
Belding :
Oh c’est merveilleux, Zack.
Ou devrais-je plutôt dire président Morris.
Hum ?
Zack, à la caméra :
Je ne veux plus gagner.
Mais, j’ai bien peur d’être élu.
En tout cas, une chose est sûre. Je suis pris au piège…
Hé une minute !
Y’a quelqu’un qui peut faire mieux que moi dans cette élection.
Qui donc ?
Zack moi !
CHAMBRE DE JESSIE
Lisa :
Jessie, je suis ton imprésario et ton amie alors écoute moi sans dire un mot.
Je vais te l’annoncer avec tact et en douceur.
Tu peux aller te rhabiller !
Jessie :
Je vais vraiment perdre, Kelly ?
Kelly :
Et dans les grandes largeurs, ma vieille.
Slater :
Ecoute, Zack a les demeurés, les crétins, les dingues.
C’est une vraie fête foraine.
Kelly :
Son slogan, c’est « Touche pas à mes cellules grises ! »
Lisa :
Et de ton côté, tu as le soutien du club d’échec, du club de latin et des futurs dentistes d’Amérique.
Jessie :
Mais c’est épouvantable. Il faut faire quelque chose.
Lisa :
Il faut que tu changes ton image.
Slater :
Ouais. Il faut que tu t’éclates un peu, Jessie.
Que tu deviennes cool. Que tu plaises aux masses populaires.
Kelly :
Il a raison, Jessie.
Il faut que tu changes ton image avant le débat de demain.
Ou tu te retrouveras aux oubliettes avec George McGovern, Walter Mondale et les Apaches des westerns.
Jessie :
La situation est désespérée.
J’ai moins de 24h pour refaire toute ma campagne.
Je f’rai tout ce que vous voudrez !
SALLE DE CLASSE
Dewey :
Bienvenue à notre débat présidentiel.
Mlle Spano est en retard. Il ne s’rait donc pas indiqué de commencer avec elle.
Monsieur Morris, vous avez la parole.
Zack :
Merci monsieur Dewey.
J’aime cette école. Oui et je l’aime tellement que je propose d’étendre les horaires à 12h par jour et de nous dispenser aussi des week-ends.
Et je veux que la bibliothèque soit ouverte toutes les nuits parce que je tiens à ce que nous ayons désormais le double, ou même le triple, volume de devoirs à faire tous les soirs.
Et ce n’est pas terminé.
Je propose également…
Lisa, Kelly et Slater rentrent dans la classe en musique.
Kelly et Lisa :
C’est à toi !
Jessie :
Bon du calme dans les rangs.
Alors ? Je ne sais pas ce qu’il a dit et j’en ai rien à cirer !
J’ai juste une question les gars. Est-ce que vous avez envie de voir des clips vidéo pendant les heures d’études ?
Bon alors si vous m’élisez plutôt que d’étudier, on écoutera de la musique !
Votez pour moi ? Ok. Et on va s’éclater comme des bêtes le vendredi et le samedi soir !
Elisez-moi comme présidente et je vous offrirai l’école la plus hot de toute l’Amérique ou du monde entier.
Je vous le jure. Et j’ai gardé le meilleur pour la fin. Les heures de colle seront réservées aux professeurs et plus aux élèves.
Les élèves :
Jessie ! Jessie ! Jessie ! Jessie !
Plus tard…
Screech :
Zack, t’es vraiment mal barré.
D’après mes derniers sondages, t’es en baisse de 2 ou 3 votes.
Zack :
Génial.
Screech :
Ça n’a rien de génial.
Regarde les analyses démographiques.
T’es toujours en tête avec les crétins, t’es beaucoup moins bien placé chez les débiles.
T’as le soutien des abrutis à lunette mais les abrutis sans lunette ne voient pas où tu veux en venir.
Et tu as perdu le soutien des demeurés !
Zack :
Mais Screech, le voyage à Washington vient d’être annulé.
Je ne veux pas être élu et il faut que tu m’aides.
Screech :
D’accord Zack.
Mais c’est dur.
Je commençais à espérer que tu me nommerais Premier Ministre.
Zack :
Screech, tu resteras mon Premier Ministre préféré.
HALL DE L’ECOLE
Kelly :
Oh mon dieu !
J’ai convaincu 8 garçons de voter pour Jessie.
Lisa :
Comment tu as réussi ?
Kelly :
J’ai promis d’aller voir un film avec eux samedi.
Lisa :
Et comment va-t-on au cinéma avec 8 garçons ?
Kelly :
Il suffit d’en mettre 4 de chaque côté.
Ils sont mignons comme tout. J’adore la politique !
Zack :
Tu as vraiment fait des étincelles pendant le débat.
Tu peux en être fier.
Jessie :
Je ne le suis pas.
J’ai un peu honte d’être tombée aussi bas pour gagner.
Zack :
Screech dit que la lutte risque d’être chaude.
Ça va dépendre du travail de nos partisans.
Screech :
Voilà 1 dollar, vote pour Jessie.
Voilà 1 dollar, vote pour Jessie.
Zack veut devenir danseur étoile.
Passe à ton voisin.
Abruti à lunette :
Qu’est-ce qu’il a l’air idiot avec ces lunettes !
SALLE DE CLASSE
Jessie :
Je suis navrée pour cette affreuse campagne contre toi.
Zack :
Qui t’as parlé de ça ?
Jessie :
J’ai entendu ces rumeurs qu’on colporte sur ton compte.
Tu n’es pas le fils du proviseur, au moins ?
Zack :
On a raconté ça en parlant de moi ?
[A la caméra]
Tant mieux !
Kelly :
C’est fini.
Je vous souhaite bonne chance à tous les deux.
Jessie :
Merci Kelly.
Kelly :
J’aurai aimé pouvoir voter pour vous deux mais impossible.
Jessie :
Alors pour qui as-tu voté ?
Kelly :
Eh bien, j’ai trouvé vraiment injuste toutes ces attaques contre Zack.
Je suis sûre que tu s’ras déçue Jessie, mais j’ai voté pour lui.
Jessie :
Tu as voté pour Zack ?
Tu as osé me faire ça à moi ?
Zack :
Tu as osé me faire ça à moi ?
Euh… je veux dire, tu as osé lui faire ça à elle ?
Kelly :
Ça ne représente qu’un seul vote !
Jessie :
Je n’arrive pas à le croire.
Zack :
Moi non plus !
Belding :
Pour le poste de président, les susnommés ont obtenu les résultats suivants.
Jason Bateman, 13.
Alf, 18.
Donald Duck, 6.
Et 2 pour Skippy le kangourou.
Quant à nos deux principaux candidats.
Dewey :
La tension monte. Oh quelle angoisse.
Belding :
Jessie Spano a obtenu 342 votes.
Zack Morris a obtenu 343 votes.
Zack :
Non, je demande que vous recomptiez.
Kelly :
Jessie, je plaisantais. Je t’assure.
J’ai voté pour Donald Duck.
Belding :
Félicitations Zack.
Tu as gagné le voyage à Washington.
Zack :
J’ai gagné le voyage ?
Mais vous disiez qu’il était annulé ?
Belding :
Mais je voulais être certain que tu te présentais moins pour toi que pour cette école.
Mais je me suis trompé à ton sujet.
Tu vaux beaucoup mieux que je ne le pensais.
CHAMBRE DE JESSIE
Jessie :
Zack ?
Zack :
Salut !
Est-ce que je peux entrer ?
Jessie :
Ça va bientôt faire 10 ans que tu passes par cette fenêtre.
Zack :
Eh bien… en fait, je suis venu de rendre quelque chose qui t’appartiens.
Jessie :
Quoi ?
Zack :
Ta couverture.
Maintenant, je peux m’en passer. J’suis assez grand.
Alors ? Ça va ?
Jessie :
Super.
Entre parenthèses, félicitations pour ta victoire.
Zack :
Merci.
Navré que tu aies perdu.
Jessie :
Ça ne fait rien.
Mais ça me fait plaisir pour toi.
Zack :
Jessie mais tu pleures ?
Jessie :
Je pleure tout le temps quand tout va bien.
Les Marx Brothers me font pleurer.
Zack :
Mais tu aurais vraiment aimé être élue présidente ?
Jessie :
Oui… Mais le rêve est terminé.
On dit que t’as gagné un voyage à Washington, aussi ?
C’est merveilleux.
Zack :
Jessie, j’ai un aveu à te faire.
Je savais pour le voyage.
C’est pour ça que je me suis présenté contre toi.
Jessie :
Quoi ?
Et tu n’avais pas d’autres buts ?
Zack :
Mon deuxième but, c’était de prendre une semaine de vacances.
Ecoute… Ce voyage est important pour moi.
Mais ton amitié l’est encore plus.
C’est pourquoi je vais démissionner.
Jessie :
J’ai pas entendu.
Tu pourrais répéter ?
Zack :
Oui. Je veux que tu sois présidente et que tu ailles à Washington.
Depuis le temps qu’on attend un président honnête.
Je te demande pardon.
Oh je m’en veux tellement.
Jessie :
Eh bien, j’ai de quoi te remonter le moral.
Zack :
Mon gros Patouf !
Enfin je… Teddy quoi.
Toujours amis ?
Jessie :
Pour la vie.
*** Fin de l’épisode ***