Jim séjourne dans la chambre 104. Il joue l'hymne à la joie de Beethoven, à la trompette. Mais il joue plutôt faux et plutôt mal.
Ensuite, nous entendons la lettre qu'il a écrite à M Mulvahill, son professeur de musique à l'époque où il était en CE2. Lorsque celui-ci se présente, Jim voit un homme chauve et décati. M Mulvahill le prévient qu'il sera bref car il a un rendez-vous plus tard dans la journée.
Jim lui décrit alors une journée ayant changé sa vie. Mais son professeur ne s'en souvient qu'à moitié. Alors, au moment où il s'en va, Jim lui assène un formidable coup d'étui à trompette dans le visage.
Mulvahill reprend ses esprits, attaché à une chaise. Jim l'avertit. Il n'a pas intérêt à crier, autrement il lui mettra un chiffon dans la bouche. Et puis, vu qu'il a aussi loué les chambres jouxtant la 104, personne ne l'entendrait de toute façon. Jim poursuit alors son récit.
Au début, il se réjouissait que M Mulvahill soit si gentil et si compréhensif mais à un moment, il l'a vu se téléporter tout son monde s'est écroulé. Il a dû se contenter de travaux minables et aujourd'hui, il veut se venger. Bien sûr, il se pourrait qu'il se soit évanoui quelques temps et qu'il ait cligné des yeux, ce qui voudrait dire qu'il se serait trompé mais pour en avoir le c£ur net, il décide dans la minute qui suivra de frapper son ancien professeur à coup de batte de base-ball. Après avoir vainement tenté de le raisonner, celui-ci se téléporte, laissant Jim pleurer et rire à la fois pendant que résonne l'hymne à la joie dans la chambre du motel.