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Série : Veronica Mars
Création : 17.07.2007 à 00h20
Auteur : babou31
Statut : Terminée
« C'est ma version de l'épisode 321... Premier essai qui j'espère vous plaira. n'éhistez pas à critiquer j'ai besoin de monter en compétence rapidement! » babou31
Cette fanfic compte déjà 36 paragraphes
Logan, surpris, observa la scène, hésitant sur l’attitude à adopter. Il avait imaginé cette scène mille fois durant le trajet en avion mais il n’avait pas imaginé cela. Duncan avait enlacé Veronica , l’un et l’autre étaient entre rire et larmes. Sans se lâcher, ils avançaient vers lui. Duncan lâcha enfin Veronica pour donner une accolade à Logan .
Duncan : Mon vieux qu’est ce que ça fait du bien de te voir !
Logan : Tu m’as manqué ..
Duncan : Je te présente Lily…
Logan : Salut poupée ! Hum, tu devrais faire attention car elle va faire des ravages…
Veronica : oups là Echolls! que je t’y reprenne pas à mater les jeunettes !Logan : Hum .. j’aime quand tu joues ta possessive…
Duncan : Allez suivez-moi, on va trouver un endroit tranquille pour discuter.. Mon bateau est amarré par là.
Duncan : Parce que c'était moi les jambes et toi le cerveau !
Veronica : Comme quoi être intelligente c'est une tare ...Duncan : Je suppose que c'est toujours à cette même intelligence, que je dois cette visite.
Logan : eh non ... cette fois ci c'est à la mienne que tu le dois.
Logan : nouveau non .. réchauffé certainement... Mais je suis pas peu fier d'avoir supplanté Veronica Mars à ce petit jeu.
Les regards entre les deux hommes mettaient mal à l’aise Veronica .
Veronica en tapant l'épaule de Logan : Ca, c'est pas la fierté qui t'étouffe, hein ?
Logan voulut la prendre par la taille mais Lily se jeta sur Veronica au même moment...Duncan sourit et invita Veronica à prendre place à coté de lui. Il lui passa négligemment le bras autour de son épaule et sourit en direction de Logan. Tout à son bonheur, Veronica ne remarqua l'ombre qui passa sur le visage de Logan.
Veronica : tu ne t'en doutes pas ?
Duncan : je devrais savoir ?
Logan : Un peu Mec! T'es pas le genre à oublier tes bêtises dans l'alcool !Duncan : Des bêtises ?
Veronica le regarda dubitatif .
Duncan : Mais qu'est ce qui vous arrive ? Bien sûr que oui .. Tu te souviens que c'est grâce à toi que j'ai pu les semer ?
Duncan se figea devant la photo .
Duncan : comment as-tu eu ceci ?
Duncan : tu enquêtais au FBI...Mais c'est un bijou que j'ai offert à Meg... qu'est ce ... Pourquoi le FBI s'intéresserait à... ?
Duncan : non, comment voulais-tu que je fasse ? Il rigola. Le soleil australien ne vous réussit pas tous les 2.
Veronica : Ca te dérange pas de partir en premier, j’ai 2-3 trucs à voir avec Duncan . On se retrouve après à l’hôtel…
En arrivant dans la chambre, elle sut tout de suite qu’il était parti. Pas de bordel comme il savait si bien en laisser, pas de console vidéo devant la télé.
Elle s’arrêta stupéfaite par cette vision et ce qu’elle impliquait. Comme était-ce possible ? Il avait l’air tellement heureux de retrouver son ami de toujours. Elle sortit de sa torpeur pour appeler la réception.
Veronica : Bonjour Mademoiselle, je souhaiterai savoir si vous aviez vu mon ami dernièrement ?
Réceptionniste : Oui , il est passé régler la chambre . Il a dit qu’il devait partir mais qu’il réglait tout même s’il ne savait pas jusqu’à quelle date vous resteriez..
Veronica : Quand était-ce ?
Réceptionniste : En début d’après midi il me semble.
Veronica : Savez vous quand est le prochain vol pour la Californie?
Réceptionniste : Le dernier vol de la journée est parti il y a moins d’une d’heure. A ces mots Veronica ferma ses yeux. Le prochain est demain matin.
Veronica : Merci.
Voix off : Le plus important est de disculper Duncan. Mais est-ce vraiment le plus important ? Elle secoua la tête. Tu t’égares, d’un coté, tu as un innocent en péril et de l’autre …
Elle essuya la larme qui coulait le long de sa joue d’un geste rageur.
Veronica : Sympa ce bar, je ne pensais pas qu’un tel endroit existait ici.
Dylan Y’a pleins de choses à découvrir… faut juste prendre le temps de le faire. Heureux de t’avoir réussi à te calmer quelques instants..
Veronica : A qui la faute si je suis devenue accroc au café ???
Veronica : C’est là ...en désignant un petit immeuble au-dessus d’un restaurant chinois.
Veronica : Tu as vu un fant..
Dylan : Allo ? Allo ? Si c’est une plaisanterie, je vous garantis qu’à l’heure qu’il est mon sens de l’humour..
Dylan ricana doucement.
Dylan : Oui une Veronica appelant à 4h du mat, je ne vois qu’elle.
Veronica : je suis flattée…
Dylan : je te manque tant que ça pour que tu ne puisses pas attendre une heure décente pour entendre ma voix ?
Veronica : hum .. Ça doit être ça … A moins que ce ne soit Duncan Kane..
Dylan se redressa dans son lit.
Dylan : Duncan Kane ? Dylan se tut , hésita et prit le parti de l’humour… Un si mauvais coup que cela pour que …
Veronica : Dylan .. Professionnel Stp !
Dylan : A 4h du mat ??? Mais c’est illégal ! Il entendit Veronica soupirer. Bon ok je t’écoute sérieusement.
Veronica se mordit les lèvres.
Veronica : j’ai acquis la conviction que Duncan est innocent . C’est un coup monté du FBI pour le retrouver et .. Je me suis laissée prendre.
Dylan : Ca doit te coûter de confesser cela...
Veronica : Encore plus que tu ne l’imagines… Je te pense intègre ..c’est pour cela que je t’appelle.
Dylan : En quoi puis-je t’aider ?
Veronica : En laissant Duncan en paix… et en m’aidant à prouver ma conviction…
Dylan : Ca devrait pas être trop dur…j’en suis arrivé aux mêmes conclusions que toi…
Dylan s’avanca dans le bureau. La porte en bois était entrouverte, Melle Penny n’était pas encore revenue. Il hésita à passer la porte … Enfreindre une règle au sein même du bâtiment fédéral, un mois avant, il aurait trouvé cela inconcevable… En moins d’une semaine, ce serait la deuxième fois…
Il passa la porte doucement et referma derrière lui. Devant la fenêtre , Monsieur Clifford , les mains derrière le dos, contemplait le parvis s’étendant devant le bâtiment.
Dylan : Monsieur Clifford ?
Il ne se retourna pas.
Dylan : Monsieur Clifford ? Excusez-moi de vous importuner mais..
Monsieur Clifford se retourna et s’approcha de son bureau. Il appuya ses poings serrés dessus. Dylan se fit tout petit, hésitant à faire demi-tour…
M.Clifford : Oui Agent Smith ?
Il avait pris la parole d’une voix monocorde, tranchant avec sa jovialité habituelle. Cela finit de rendre Dylan définitivement mal à l’aise.
Dylan : : je voulais vous parler au sujet de l’agent Morris.
M.Clifford : Je m’en doutais...
Dylan, blême : vous vous en doutiez ?
M.Clifford : Pensez-vous vraiment que l’on puisse occuper un poste tel que le mien sans être au courant de tout ?
M.Clifford : Mais cela ne veut pas dire que j’approuve tous les débordements et surtout que je ferme les yeux.
Il secoua la tête.
Dylan : Je ne sais trop quelle posture adopter…Si je ne vous parle pas , je ne doute pas qu’une ex-stagiaire du FBI le fera alors autant le faire moi-même.
M.Clifford s’assit et invita Dylan à en faire autant.
Dylan : Je voudrai comprendre comment on en est arrivé là…
M.Clifford : Très simplement … il sourit légèrement A cause de femmes blondes.
Dylan le regarda surpris.
M.Clifford : Ne vous en voulez pas. C’est moi le seul fautif. Quand on m’a demandé de soutenir la candidature de V. Mars, appuyée par de puissants notables, je n’ai pas posé de question... Quand l’agent Morris est venu me solliciter pour vous mettre en binôme avec cette stagiaire, je n’ai pas cherché à comprendre. Je lui ai accordé ce qu’elle me demandait .
Quand elle est venue me trouver en me parlant du vol de la bijouterie Brennan et la nécessité personnelle de retrouver ses bijoux, j’ai refusé que le FBI prenne une telle enquête. Elle m’a alors dit que cela pourrait être un bon exercice pour vous en tant qu’agent instructeur. J’ai cédé pensant qu’elle voulait vous donner votre chance. Comme je l’ai fait avec elle, il y a des années de cela… Je n’ai pas été assez vigilant.
Dylan était gêné. Gêné de rentrer dans l’intimité de M. Clifford mais plus encore parce qu’il avait à lui apprendre…
Dylan: Vous savez l’affaire Brennan …
M.Clifford : n’est qu’un leurre. Je sais.
Dylan : vous savez ?
M.Clifford : oui j’ai rapidement su… Quand j’ai lu les procès verbaux des interrogatoires. L’agent Morris vit au même endroit que Nicole Clyde . Je me suis souvenu que l’an dernier, elle avait fait une enquête de routine pour un problème de voisinage. Déjà à l’époque, elle était à la limite du respect des procédures… Mais je pense que son plan a germé quand elle a appris que Melle Mars avait été admise à notre stage d’été. Elle a alors vu l’occasion d’effacer la verrue de son dossier et elle a proposé un marché à Ritchie Goldman. Un marché hors règle, aidé par les Manning, des notables importants il regarda Dylan du coin de l’oeil trop heureux de retrouver cet enfant qu’ils veulent confier à un orphelinat !
Dylan : Je ne comprends pas … vous en savez bien plus que moi alors pourquoi me raconter tout cela ?
M.Clifford : Parce que vous êtes un bon agent et que vous finirez par tout découvrir… J’ai suffisamment fermé les yeux sur ce dossier. L’agent Morris a été trop loin … et elle s’est fait démasquer… par un très bon agent.
Dylan : Surtout par une stagiaire …
M.Clifford : Ca, on va le garder pour nous …Il est temps de procéder au nettoyage, Agent Smith… vous me consignez tout cela par écrit et je m’occupe du reste…
Dylan eut froid dans le dos en pensant à la proximité privilégiée qu’entretenait depuis des années l’agent Morris et M.Clifford et qu’en moins de dix minutes, M.Clifford avait fait table rase.
M.Clifford lui sourit tristement.
M.Clifford : Je ne vous retiens pas , Agent Smith.
Dylan : Merci Monsieur.
Dylan sortit précipitamment de son bureau et croisa l’agent Morris qui se dirigeait vers le bureau au fond du couloir.
Quand elle le vit marcher d’un pas vif, la mine défaite, l’agent Morris ralentit le pas, l’observa, hésita à l’interpeller mais l’agent Smith ne lui en laissa pas le temps. Il fondit vers la porte des toilettes des hommes.L’agent Morris regarda inquiète la lourde porte en bois et se dirigea vers elle, lentement essayant de conserver son assurance…
Logan : Veronica ? Mais qu’est ce que…
Veronica : Que s’est il passé ?
Logan : J’en sais rien. Tu peux m’ouvrir la porte, la clé est dans ma poche.
Veronica, tout en ouvrant la porte : il faut qu’on parle tous les deux.
Veronica suivit Logan et Dick dans leur suite. Logan soutint Dick jusqu’à son lit et s’affaira pour lui nettoyer les plaies de son visage. Depuis le salon, Veronica regarda, attendrie, cette scène.
Logan : Ca va aller mec ? Qu’est ce qui s’est passé ?
Dick, gémissant de douleur : Je sais pas…. Des mecs me sont tombés dessus et m’ont passé à tabac. Un vrai jeu vidéo… sauf que la manette c’était moi … Puis ils sont partis en me disant que la forteresse ou... le chateau était bien gardé… et qu'il fallait mieux choisir mes amis, ... Logan et Veronica se regardèrent à ces mots. Ils se croyaient dans Le Seigneur des Anneaux ou quoi ? Il grimaça de douleur… J’ai réussi à attraper mon portable…. et me voilà à me faire dorloter par l’homme de ma vie … Chéri, je vais dormir un peu si ça te dérange pas,… je suis pas d’attaque pour disserter sur tes amours contrariés.
Logan sortit de la chambre et regarda Veronica tout penaud les mains dans les poches.
Logan : bon… tu veux boire quelque chose ?
Veronica : oui …un petit verre d’explications avec un zeste d’excuses ou attends non … l’inverse s’il te plait.
Logan : Veronica et son humour inimitable…Je prendrai bien la même chose.
Veronica : Pardon ? j’ai du mal entendre ? Qui m’a laissé en plan à l’autre bout du monde ?
Logan : Je t’ai laissée entre de bonnes mains. Puissantes, douces et toujours très attentionnées à ton égard !
Veronica Mais pourquoi ?
Logan, les mains sur la tête, se retourna vers la porte de la chambre de Dick puis regarda durement Veronica.
Veronica : Tu es parti trop tôt…
Logan : Oh! Excuse moi, si mon seuil de tolérance à la douleur est trop bas pour toi !
Veronica éleva la voix.
Veronica : Trop tôt pour connaître ma réponse ! Je lui ai dit que notre histoire était une belle histoire mais que c’était terminée. Que j’étais promise à un autre. Duncan a eu du mal à encaisser que j’étais venue pour repartir mais il m’a remis cela pour toi .
Logan : Promise à un autre ?
Veronica : Tu as oublié ta théorie sur les âmes soeurs?
Logan soulagé: Je ne sais vraiment pas te garder. T’en as pas marre de mes conneries?
Veronica: Pas si vite ! Tu es puni ! Tu as une lettre à lire et moi j’ai un email à envoyer de toute urgence.
Logan : Ok! Je l’ai bien cherché.
« Logan,
J’ai été tellement heureux de te voir devant moi , d’être comme au bon vieux temps, le temps de l’insouciance. Et puis j’ai vu comment tu la regardais et surtout comment elle te regardait… Alors je t’en ai voulu. Voulu d’avoir pris ma place, pris ma vie. Tu l’as prise dans tes bras et j’ai eu envie de te mettre mon poing dans la figure…. »
Logan lisait avidement la confession de Duncan et à chaque mot, il regrettait de ne pas avoir su mettre de coté son amour propre pour profiter du peu de temps qu’ils avaient eu ensemble.
A l’autre bout de la pièce, Veronica s’était installée sur le PC et, après avoir pris quelques instants pour réfléchir à la formulation de son mail, se lança et se mit à taper à un rythme effréné.
« Agent Smith
J’ai appris par la presse que tu avais brillamment résolu l’affaire de la bijouterie Brennan et que l’agent Morris allait devoir expliquer ses actes devant la justice. Mais je dois t’avouer que j’aurai aimé que tu me racontes toi-même le fin mot de l’histoire… Un ange gardien que j’ai croisé, simple coïncidence bien sûr, à l’aéroport de Los Angeles, s’en est chargé. Une vieille connaissance que je ne porte pas dans mon cœur mais qui a fait le nécessaire pour que l’agent Morris échoue dans sa quête du Saint Graal, notamment en faisant capoter la filature illégale dont j’étais victime... Connais-tu Clarence Wiedman ? …»
J'ai oublié le mot End!
Je voulais juste vous dire merci pour vos encouragements tout au long de ces pages. Ce fut une sacrée experience pour moi… partager mes écrits…
Et je tiens à remercier Lili59 pour m’avoir poussé à le faire, d’avoir pris la peine de décortiquer toutes mes allusions et surtout d'avoir supporté mes états d’âme. Merci Miss!