« Le 3 mars 1969, la marine américaine fonde une école pour pilote d’élite. [...] La marine appelle cette école 'Fighter Weapons Schools'. Les pilotes l’appellent 'Top Gun'. » - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Octobre 2022 - ptitebones
C’est avec curiosité et sans avoir vu le premier volet que je me suis rendue dans le complexe proche de chez moi pour découvrir Top Gun : Maverick, courant du mois de Mai. Je suis étonnée des critiques plus que positive autour du film. A la base, il n’avait pas plus attiré mon attention, mais force de voir des réjouissances à son sujet, j’ai voulut comprendre, pourquoi ?
Pour moi ce n’était qu’un film sur un pilote d’avion, rien de bien fou… et je me suis vachement trompée !
J’ai vite compris dès l’ouverture. La musique « Top Gun Anthem », par Harold Faltermeyer, donnait déjà une idée de l’ambiance. Elle était envoutante, marquante et vraiment unique ! Cette séquence pleine de dynamisme, très métallique donne le ton du film, et est un clin d’œil imparable au film précédent.
Top Gun, premier du nom que je n’avais pas encore vu à ce moment. Et malgré cela, je me suis glissée dans l’histoire avec une facilité presque déconcertante. J’ai même ressentie de la nostalgie et un véritable attachement pour les personnages, comme si je les connaissais. Alors que soyons honnête, je n’avais pas vu une seule bande annonce et je ne savais que vaguement dont parlait Top Gun. Une fois mon visionnage du premier volet effectué le lendemain, le succès de « Maverick » m’a semblé d’autant plus évident !
Tom Cruise est au top de son acting, encore mieux que dans n’importe quel autre de ses rôles les plus marquants. Pour l’anecdote, mon papa étant fan de l’acteur, j’en ai vu un paquet de films de Tom Cruise ! Et le plus fou, c’est qu’en ayant vu les deux long métrages à la suite, on voit bien que le rôle de Pete « Maverick » Mitchell est une part de l’acteur.
Pour ceux qui n’aurait jamais vu Top Gun ou qui comme moi, autrefois s’interrogent, « sur pourquoi cette histoire est si folle ?! » voici le texte d’accroche de la séquence d’introduction. Et franchement je n’en dirais pas plus, car c’est assez éloquent.
« Le 3 mars 1969 la marine américaine fonde une école pour pilote d’élite. Son objectif : apprendre l’art du combat aérien et garantir que ceux sélectionnés soient les meilleurs pilotes de chasse du monde. Mission accomplie. La marine appelle cette école : Fighter Weapons Schools. Les pilotes l’appellent : Top Gun. »
Non, en soit pour Top Gun : Maverick, il est important de préciser que cette suite se situe 20 ans plus tard (comme le temps réel) et Pete n’est plus un simple pilote de l’école. Il est contraint de devenir instructeur à Top Gun pour se racheter une conduite, après un exercice de pilotage qui manque de lui couter la vie et fait perdre un appareil de grande valeur à l’armé. Mais, il fait face également à « Rooster » le fils de son défunt coéquipier « Goose ».
Ce qui fait tout le charme de Top Gun cette fois, c’est sans doute sa réalisation. Pleine de dynamisme comme je le mentionnais dans l’introduction. Les prises de vue sur les avions et les sons donnent un côté métallique au tout. Les plans en contre jour sont absolument splendides, et on retrouve vraiment l’atmosphère du premier film. Les mouvements de caméra sont fluides, entrainants et intègrent presque le spectateur dans l’avion, si bien que dans des moments de tensions on a envie de prendre les commandes de ce dit avion !
C’est sans équivoque la pate et le point fort du réalisateur, Joseph Kosinski, connu principalement pour Tron : L’héritage et Oblivion, ou on retrouve cette esthétique et cette fluidité de caméra. C’est quelques choses que j’ai reconnu presque directement notamment avec les plans de Maverick en moto, puisqu’on en trouve des similaires dans Oblivion (que je conseille vivement et avec Tom Cruise aussi).
Quand je suis ressortie de la salle de cinéma, honnêtement, j’étais bluffée. Et ça ne m’était plus arrivé depuis Tenet, de Christopher Nolan, en 2020. Si j’avais pu retourner directement le revoir, je l’aurai fait. Finalement, ce qui rend le film vraiment « incroyable » c’est qu’il ne cherche pas à l’être. C’est un récit de vie, une vie un peu folle et atypique, avec des hauts et des bas.
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