La grève des scénaristes a atteint hier son 100ème jour. C'est à cette date qu'en 2008 la dernière grève s'était terminée.
Pour Chris Keyser et David A. Goodman, coprésidents du comité de négociation de la WGA (Writers Guild of America), c'est un tournant important dans ce qu'ils qualifient de "jalon de la honte" pour l' AMPTP (Alliance of Motion Picture and Television Producers), c'est à dire, pour faire simple, les représentants des studios.
Les dernières négociations, il y a cinq jours, n'ont pas été productives et il va falloir à présent convaincre les deux parties de revenir à la table des pourparlers.
Toutefois, la WGA a déclaré qu'elle était "disposée à s'engager avec les entreprises et à reprendre les négociations de bonne foi pour conclure un accord équitable pour tous les écrivains".
L'AMPTP, de son côté, a annoncé qu'elle était disposée à augmenter son offre sur quelques minimums télévisuels spécifiques aux écrivains et à discuter de l'IA.
Il y a un "grand désir d'aller de l'avant" et les discussions devraient reprendre bientôt. En attendant des réunions ont lieu entre les dirigeants du studio et Lombardini et son équipe à l'AMPTP pour faire le point des problèmes de chaque partie avec l'intention de les ramener à la table lors de la reprise des débats. Il y a bien évidemment encore de nombreux problèmes de parts et d'autres qui doivent être résolus et la grève risque de durer encore quelque temps avant de trouver des accords qui conviennent à tous.