*** Générique ***
COURS D’ECONOMIE
Zack, à la caméra :
Notre projet en cours d’économie est de créer une compagnie.
Nous y avons réfléchi tout le week-end et nous avons eu… mal à la tête.
[A la bande]
Alors ? Vous avez eu une idée pour notre compagnie ?
Kelly :
Aucune.
Slater :
Nada.
Screech :
Zoch !
Jessie :
Et c’est aujourd’hui le jour J ?
On va tous avoir un zéro pointé.
Lisa :
Tenez ! J’ai fait ça pour vous.
Kelly :
Oh, merci.
Jessie :
C’est très joli.
Lisa :
J’appelle ça des bracelets d’amitié.
Je les ai faits rien que pour vous.
Screech :
Et t’en as fait un pour moi ?
Lisa :
Ah pour toi, j’ai fait une muselière d’amitié.
Screech :
Ah je sais vraiment pas quoi dire !
Lisa :
C’est à ça que ça sert !
La cloche sonne.
Le prof :
Bonjour mes futurs magiciens de la finance.
Elèves :
Bonjour monsieur !
Le prof :
Nous allons commencer.
Nous allons voir quel genre de commerce vous allez créer.
A qui le tour ?
Elève n°1 :
M. Turtle, voilà, nous appellerons notre compagnie « Surf sans efforts ».
Le prof :
Pas mal ça.
Elève n°1 :
Vous fixez ce morceau de carton sur votre vélo.
Vous allez sur la plage et là… Allez-y les mecs !
Elève n°2 :
Vous ouvrez l’instrument et vous voguez sur les flots bleus.
Le prof :
Vous avez une remarque monsieur Slater ?
Slater :
Ouais si vous surfez sur votre bout de carton, vous coulerez !
Elève n°2 :
Pauv’ mec !
Le prof :
Ne laissez pas les sceptiques, les cyniques, les critiques démolir votre rêve.
Elève n°2 :
Bien parlé.
Le prof :
Voici votre avance de 100 dollars pour votre projet.
J’espère que le succès va se plier à votre attente.
Soyez motivés, motivés, motivés, motivés, motivés, motivés.
Très bien, M. Poindexter, votre groupe est prêt ?
Poindexter :
Oui monsieur.
Alors comme nous le savons tous, ceci est un protecteur de poche.
Ça sert à protéger vos poches des stylos à billes qui bavent et qui postillonnent.
Mais c’est une chose qui se salie très vite.
Nous avons donc l’intention de révolutionner cet instrument avec… le protecteur de poche pour protecteur.
Le prof :
M. Poindexter, croyez-vous à l’efficacité de votre produit ?
Poindexter :
Euh oui monsieur.
Crétin n°2 :
Bien sûr.
Qu’en est-ce qu’on mange ?
Le prof :
Alors passez à la production, à la promotion et à la vente !
Voici votre avance. Investissez là et faîtes-là fructifier.
Restez motivés, motivés, motivés, motivés, motivés, motivés.
Très bien…. Euh Mlle Spano, voyons votre groupe.
Jessie :
Euh… Eh bien, M. Tutle, nous n’avons pas trouvé d’idée qui nous convienne.
Nous euh…
Zack :
Oh jusqu’à ce matin !
Kelly, donne-moi ta main.
Kelly :
Qu’est-ce que t’as l’intention de faire ?
Zack :
M. Tutle, il n’y a rien de plus important dans la vie que vos amis et le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un ami, ce sont ces merveilleux, ces magnifiques bracelet d’amitié.
Elève :
Sublime.
Les élèves :
Ouah.
Le prof :
Le public a toujours raison. Ignorez les boudeurs, les frimeurs et les hurleurs.
Le projet est approuvé.
Zack :
Ça y est. L’affaire est faîte.
Kelly :
Oui.
Zack :
Je suis le meilleur.
CHAMBRE DE ZACK
Screech :
Eh ben, Lisa a dit qu’elle peut faire 19 bracelets dans la journée mais qu’elle aura plus le temps de dormir.
Zack :
Et alors ?
Tu sais si tu veux faire fortune, il faut bien de temps en temps faire des sacrifices.
Et il nous en faudra beaucoup plus que 19 par jour.
Screech :
T’en es sûr ?
Zack :
Bah écoute, t’as bien vu la réaction que les bracelets ont déclenchés ?
C’est vrai. On peut devenir riche.
On n’aurait même plus besoin de suivre des cours.
On pourrait se payer le lycée.
***
BUREAU DE M. BELDING (devenu le bureau de Zack)
Screech :
Gloire et fortune, la frontière finale.
Bonjour à tous, ici Patrick Sabaillon.
Je vous invite à une nouvelle symphonie du succès dans Avis de recherche des hommes les plus riches du monde.
Je suis en direct de l’immeuble des bracelets de la fortune, une vieille école, convertie en manufacture par, incroyable mais vrai, l’ancien cancre Zack Morris devenu le 5ème homme le plus riche d’Amérique.
Zack :
Non. Non. Non. Le 4ème. Je viens de m’offrir Bill Cosby.
Screech :
Monsieur Morris, combien de bracelets d’amitié produisez-vous ici chaque année ?
Zack :
Eh bien, nous allons le demander à mon homme de main, mon ami.
Slater :
M’avez demandé patron ?
Zack :
Slater, combien de bracelets avons-nous produit l’an dernier ?
Slater :
Euh… 2 milliards de bracelets patron, ouais c’est ça..
Screech :
Deux milliards !
Comment est-il possible de produire autant d’articles faits à la main en une seule année ?
Lisa :
Zack, je suis désolée, j’ai besoin de dormir.
Zack :
Oh je ne le sais que trop mon petit.
Pendant les fêtes, je t’offrirai un petit somme.
Lisa :
Merci.
Jessie :
Monsieur Morris, le président Bush a appelé.
Il veut un bracelet d’amitié pour Gorbatchev.
Et le vice-président Quayle a cassé le sien en essayant de le mettre sur sa tête.
Zack :
Encore ?
Mais…
Screech :
Cette brillante jeune femme, devenue une femme d’affaires, est une amie d’enfance de Zack Morris, Jessie Spano. Belle et brillante, c’est une affaire !
Jessie :
Oh et monsieur, votre chauffeur est ici.
Zack :
Faites entrez, Mlle Spano.
Screech :
Comme vous le voyez, Zack Morris n’a pas oublié le petit peuple.
Belding :
Vous êtes attendu à votre club dans 23 minutes, monsieur.
La limousine vous conduira jusqu’à l’hélicoptère.
Vous savez mon ami, ici, c’était mon bureau autrefois.
Screech :
Je m’en balance ! Vous n’êtes pas assez riche pour moi !
Zack :
Eh bien, cher ami, j’adore votre émission mais je dois aller vivre ma vie de luxure.
Kelly :
Bonjour darling. Si on achetait Hawaï, une broutille.
Screech :
Et la vie continue.
Je suis prêt à parier que ce tapis rouge l’entraînera au sommet.
Jusqu’à la prochaine fois. Ici Patrick Sabaillon qui vous souhaite à tous de faire de beaux rêves de frites et de cheeseburger double
***
Slater :
Ok blanc-bec.
On est là.
Zack :
Ah salut !
Merci d’avoir pu venir.
Kelly :
Oh c’est tellement excitant !
La meilleur idée de l’année et nous allons tous la concrétiser.
Slater :
Ça c’est vrai ouais.
Jessie :
Ouais super !
Zack :
Mais si nous voulons faire des profits, il va falloir produire ces bracelets au plus vite.
Lisa :
Mes amies du club de mode peuvent en faire 60 par jour, 80 s’ils sont payés.
Zack :
Euh 60 ça suffira.
Alors est-ce que l’un d’entre vous a trouvé un nom pour la compagnie ?
Slater :
Euh ouais je crois.
On va vendre des bracelets d’amitié et on est tous des amis, pas vrai ?
Alors pourquoi pas « Vive les amis pour la vie ».
Kelly :
Ah Super !
C’est tellement amical !
Lisa :
Oui.
Zack :
Parfait. Excellent.
Le prochain point de l’ordre du jour, nommez un vice-président.
Jessie :
Eh bien, comme l’idée des bracelets est la tienne, Zack, je propose que ce soit toi.
Zack :
Moi ? Non mais tu veux rire ?
Je suis déjà président.
Slater :
Et de quel droit ?
Hier, nous avons tous décidé que Jessie s’rait nommé présidente.
Bande :
Oui, c’est vrai.
Zack :
Oui, oui mais on n’avait pas encore trouvé d’idée et mon idée vaut des millions de dollars.
Jessie serait capable de tout faire échouer.
Jessie :
Pourquoi est-ce que je la f’rais échouer ?
Zack :
Parce qu’il faut être impitoyable, rusé et cruel pour être président.
Il suffit pas d’être un morceau de guimauve dans ton genre.
Jessie :
Ah oui ?
Zack :
Ouais. La preuve, t’as pleuré quand Kermit et Peggy la cochonne ont divorcé.
Jessie :
Eh bien, si c’est là ce que tu penses, je vais fonder ma propre compagnie.
Zack :
Oh ! C’est ça !
Et qui d’autres encore ?
Slater :
Moi encore.
Kelly :
Moi aussi encore.
T’es vraiment trop injuste.
Zack :
Mais qu’est-ce que la justice à avoir là-dedans ?
On parle affaires et argent.
Jessie :
Tu viens Lisa ?
Lisa :
Non, je reste.
Enfin, il reconnait ce que je vaux.
Screech :
Et je ne laisserai pas mon meilleur ami et ma meilleure fiancée.
Lisa :
Je t’en prie, te gêne pas.
Zack :
Très bien. Allez-y.
Fondez votre compagnie.
Nous verrons qui mangera l’autre.
Jessie :
Hein ! Tu peux dire tes prières, blanc-bec !
Zack :
Vous verrez, on les aura.
On va gagner !
HALL DE L’ECOLE
Zack :
Et voilà.
Super, merci à tous.
Cliente :
Tu m’en donnes un, s’il te plaît ?
Zack :
Merci.
Merci.
Tiens. Tiens. Tiens.
Mais que vois-je ?
Les trois mousquetaires sont de retour ?
Je n’ai pas vu de pub pour votre produit.
Mais si vous me suppliez, il se peut que je vous reprenne.
Slater :
Je te supplierai même pas de m’arroser si jamais mes cheveux avaient pris feu.
COURS D’ECONOMIE
Le prof :
M. Morris, comment vont les amis de « Vive les amis pour la vie » ?
Zack :
Ça va pas mal.
Disons que jusqu’à présent, notre profit s’élève déjà à 120 dollars.
Le prof :
Magnifique, M. Morris.
Mlle Spano, je crois que vous avez fondé une nouvelle compagnie.
Jessie :
Oui, M. Tutle et nous avons une cassette vidéo pour présenter notre produit à la classe.
Slater… s’il te plaît ?
Zack :
Je sens qu’on va encore rire aux larmes.
***
CLIP VIDEO
Slater :
Je n’ai jamais réussi à me faire des amis.
Jamais je ne trouvai une fille pour aller danser et j’ai tout essayé.
Croyez-moi. J’ai même essayé de jouer au penseur de Rodin.
Et un jour, j’ai découvert la bande des potes !
Et aujourd’hui, pour seulement 3 dollars 80, mon carnet de bal est bien rempli.
Kelly :
La bande des potes !
Jessie :
La bande des potes !
Slater :
La bandes potes !
Hé ! C’est du bronze !
***
Screech :
Ha ! Ça t’avais raison Zack, j’ai jamais tant rit.
Zack :
M. Tutle, j’ai une objection.
C’est le même produit que le nôtre.
Jessie :
Non, je regrette.
Le tien est un stupide petit bracelet. Le nôtre est un superbe bandeau.
Le prof :
Y’a de la place pour des produits similaires dans le monde moderne, M. Morris.
Regardez Pepsi et Coca-cola, Avis et Hertz.
Screech :
MacDonald et Maxim’s.
Ouais, il a pas tort, Zack.
Le prof :
Le projet est approuvé, Mademoiselle.
Et je vous félicite tous les trois pour votre superbe travail de promotion.
Slater :
Merci, M. Tutle
Kelly :
Merci.
Slater :
Merci.
Jessie :
Nous allons la passer dans certaine classe en avant-première nationale.
[La cloche sonne]
Et les bandes des potes sont en vente à partir de maintenant !
CHEZ MAX
Max :
Comment va « Vive les amis pour la vie » ?
Lisa :
Ça va très mal.
Nous avions un marché en or et nous perdons du terrain devant la compétition.
Max :
Vraiment ?
La même chose m’est arrivé quand ils ont ouvert un restaurant en face.
Mais j’ai récupéré tous mes clients en leur offrant une prime.
Achetez deux œufs… et le 3ème est gratuit.
Zack :
C’est super.
Max :
Achetez 3 œufs et… vous aurez le poussin en prime !
Zack :
Et une prime, c’est peut-être une bonne idée.
Screech :
Ouais mais qu’est-ce qu’on peut offrir avec des bracelets d’amitié ?
Un ami gratuit pour chaque bracelet ?
HALL DE L’ECOLE
Lisa :
Voici ton bracelet d’amitié et… voici ton ami pour 1 heure.
CHEZ MAX
Screech :
C’est bon, Peggy, il est plus de 5h.
Peggy :
T’es pas au bout de tes peines, mon ami.
CHAMBRE DE ZACK
Lisa :
Screech, tu as l’air complétement épuisé ?
Screech :
Bon sang, pour la première fois de toute ma vie, j’suis le type le plus populaire de toute l’école.
Et j’en ai déjà marre !
Lisa :
Oh Zack, il ne peut pas être l’ami de tout le monde.
Regarde dans quel état ça le met !
Zack :
C’est vrai, t’as raison Lisa.
A partir de demain, tu s’ras la nouvelle prime.
Lisa :
Moi ?
Zack :
Ben oui. Y’a des tas de garçons qui te voudraient comme ami.
L’essentiel, c’est que ça ne t’empêche pas de produire.
Lisa :
Non, j’en ai assez, Zack.
J’abandonne et j’emmène toutes mes amies du club avec moi.
Screech, tu veux à nouveau faire partie de la race humaine ?
Screech :
Tu m’as toujours dit que c’était pas une race pour moi ?
Lisa :
Là, c’est un cas d’urgence.
Zack :
Hé Screech, où est-ce que tu vas ?
Tu es mon ami, non ?
Screech :
Je suis désolé, Zack.
Mais être ton ami, c’est trop épuisant.
Tiens.
HALL DE L’ECOLE
Lisa :
On aurait dû abandonner Zack en même temps que vous.
Jessie :
Notre compagnie est différente.
Je suis peut-être présidente mais tout le monde a droit à la parole.
Slater :
C’est vrai.
Kelly :
Oui nous sommes vraiment comme une grande famille.
Lisa :
Oh et toutes mes amies du club n’arrivent pas à croire que vous allez les payer.
Avec Zack, c’était le salaire de la peur, pas le salaire du labeur.
Screech :
Tiens, justement, voilà le patron sans employé.
Jessie :
Oh non, il va faire jusqu’à faire semblant de fermer boutique !
Slater :
Il a pas vraiment le choix.
Kelly :
Jessie, je crois pas qu’il fasse semblant.
Slater :
Hé blanc-bec ?
Alors quoi, t’as un problème ?
Chômage technique ?
Répercussion de la baisse du pétrole ?
Jessie :
Ne me dites tout de même pas que le brillant homme d’affaires n’était en fait qu’un ringard ?
Zack :
Hé, je sais être beau joueur.
Vendez-moi une bande de potes.
Slater :
On a gagné !
Il est lessivé.
Jessie :
Et nous avons l’exclusivité du marché de l’amitié.
Slater, il va falloir nous procurer assez de matériaux pour faire 3 ou 400 bandes de potes de plus.
Slater :
Non, non, ce n’est pas assez. Il en faudra plus de 500.
Jessie :
Super. Et Lisa, il faut que tes amies du club se mettent au travail dès ce soir.
Lisa :
Oh !
Kelly :
Une petite minute. Vous voulez risquer tous nos profits ?
Slater :
Mais ouais. Maintenant, on ne coure plus aucun risque.
On a éliminé toute la compétition.
Lisa :
Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
Je croyais que tout le monde avait droit à la parole.
Qu’est-ce que vous faîtes de mon opinion ?
Jessie :
Lisa, je n’ai pas le temps d’écouter ton opinion.
Je veux 500 bandes de potes de plus à la première heure demain matin.
Screech :
Achetez vos bandes de potes !
Votre front sera tout nu si vous n’en avez pas !
VESTIAIRE DES HOMMES
Zack :
M. Belding, je vous ai cherché partout.
Et dire que vous étiez ici à travailler vos biscoteaux.
Belding :
Tu serais surpris du nombre de femmes qui s’évanouissent quand je fais signe que je vais tourner à gauche.
Hein ?
Zack :
Euh monsieur… j’aimerais vous offrir ce bandeau des potes en gage de mon respect.
Belding :
Je croyais que tu vendais des bracelets d’amitié ?
Zack :
Non. Non. Non. C’est terminé, monsieur.
C’est ça l’avenir. La mode est au bandeau de potes à présent.
Belding :
Oh ! Tu… Tu veux m’offrir à moi un bandeau des potes ?
Zack :
S’il vous plaît… Monsieur… Je… Je sais que nous avons eu des différents mais savoir que vous portez mon bandeau de potes, ça pourrait transformer ma vie.
Belding :
Zack, c’est un moment historique.
Je tiens à ce que nos relations ne soient pas seulement de proviseur à élève,
pas seulement de celui qui colle à celui qui est collé.
Mais encore de Zack à Richie. Nous vivons un grand moment pour l’humanité.
Zack, à la caméra :
Bon sang ! On dirait que ça marche vraiment ?
HALL DE L’ECOLE
Jessie :
Et merci de faire confiance aux bandes de potes !
Kelly :
Je n’aurais jamais cru que la bande de potes marcherait autant.
Belding :
Salut pote de la bande des potes !
Ça a de l’allure, hein ?
Zack :
Et ben je vois que toi et M. Belding avez les mêmes goûts vestimentaires.
Moi, personnellement, je refuserais de porter les mêmes choses que le proviseur.
Elève :
Je veux qu’on me rembourse.
Kelly :
Mais pourquoi y a un problème ?
Jessie :
Nous accepterions de vous rembourser si la bande de potes avait un défaut.
Elève :
Belding porte le même et ça c’est un défaut majeur, pas vrai ?
Slater :
Une livraison !
Voilà 500 bandes de potes en plus !
J’pense que ça devrait être liquidé en moins d’une heure.
Quoi ? J’ai dit une bêtise ?
CHEZ MAX
Screech :
Tout est de ma faute.
Tout est de ma faute !
Kelly :
Mais pourquoi est-ce que c’est ta faute ?
Screech :
Parce que j’ai pas osé frappé la cupide Miss Jessie.
Elle est plus grande que moi.
Kelly :
Il a pas complètement tort.
Toi et Slater, vous en vouliez tant à Zack que vous êtes devenus cupides.
Jessie :
Ça va, lâche-moi les baskets !
Lisa :
Oh ! Vous êtes cupides.
Au moins admettez que vous êtes allés un petit peu trop loin.
Slater :
Ça va ! Fermez-la !
C’est vrai, Jessie. On a essayé de ruiner Zack et on a fini par nous ruiner nous-même.
Jessie :
Regardez qui est là !
Max :
Tu ne vas pas t’assoir avec tes amis ?
Zack :
Non, je reste ici. Il ne m’aime plus beaucoup je crois.
Je leur ai fait faire faillite.
Max :
Pourquoi ?
Zack :
Parce qu’ils m’ont fait faire faillite.
Max :
Oh c’est vraiment trop bête.
Bien, tu désires quelque chose ?
Zack :
Non, j’ai vraiment envie de rien pour l’instant.
Max :
Tu aimerais 4 bons amis ?
Avec un Screech en dessert ?
Slater :
Ah t’as l’addition Max ?
Max :
Euh non mais je dois avoir beaucoup mieux.
Slater :
Super, merci Max.
Max :
Oh euh remerciez plutôt votre ami.
Kelly :
Pauvre Zack, il est si triste tout seul.
Jessie :
Est-ce que vous êtes en train de penser ce que je pense ?
Screech :
Ouais, si on commandait des frites ?
Jessie :
Screech, je pensais plutôt à Zack.
Zack, soyons à nouveau des amis.
Zack :
C’est vrai ?
Vous me pardonnez vraiment ?
Jessie :
Voilà la réponse à ta question.
Kelly :
Et toi, tu nous pardonnes ?
Zack :
Bien sûr.
Screech :
Oh tu m’as tellement manqué.
Bon sang ce que tu as grandi !
Zack :
Vous m’avez tous manqué aussi.
Allez assieds-vous.
Jessie :
Je parie que M. Tutle va nous donner à tous un zéro pointé parce que nos produits ont échoué.
Zack :
Mais non, nos produits n’ont pas échoué.
Nous avons échoué mais nous n’aurons pas de zéro pointé.
Slater :
Qu’est-ce que tu vas encore inventer, blanc-bec ?
Zack :
Ce bébé était une excellente idée.
Tout comme cet autre bébé.
Et en associant les deux produits, on pourrait mettre un nouveau bébé au monde.
Screech :
Désolé, il faut que je rentre.
Kelly :
Pourquoi ?
Screech :
Maman veut me dire elle-même comment on met les bébés au monde.
COURS D’ECONOMIE
Le prof :
Je crois savoir que « Vive les amis pour la vie » et « Bande des potes » ont fusionné et ont mis au point un nouveau produit.
Zack :
Oui monsieur.
Nous allons cette fois plus loin que l’amitié en inventant…
Jessie :
Les menottes d’amour.
Slater :
C’est un nouveau moyen pour les garçons et les filles de se dire ce qu’ils éprouvent l’un pour l’autre.
Lisa :
Pourquoi est-ce que je me retrouve toujours avec ce type ?
Screech :
C’est le destin ma chérie.
Zack :
Nous avons juste réussi à éponger nos pertes.
Et nous avons offert l’inventaire aux idiots de service.
Idiot n°2 :
C’est nous.
Poindexter :
Et nous pensons que les vrai amis n’existent pas.
Alors nous avons fait avec les bandes de potes des serre-livres.
Le prof
Quoi ? Vous avez cédé gratuitement votre inventaire ?
Mais le but de ce projet était de créer une entreprise prospère.
Zack :
On préfère être des amis.
Le prof :
Je vois.
Lisa :
Et nous sommes prêts à accepter n’importe quelle note, quel qu’elle soit.
Jessie :
Mais pas un zéro pointé, monsieur.
Je risque d’avoir une attaque.
Le prof :
Mlle Spano, vous pouvez être fier de vous.
Si vous avez appris que c’était de faire fausse route pour une compagnie, que de se montrer dure, calculatrice, froide.
Si vous avez appris qu’il valait mieux avoir des tas d’amis, être serviable et humain.
Eh bien, je crois que vous avez appris la plus belle de toutes les leçons.
Vous aurez tous 20 !
*** Fin de l’épisode ***