Ramos Clemente, ancien ouvrier, a réussi à renverser DeCruz, un chef d'état tyrannique et à créer un mouvement politique en Amérique Centrale.
Alors que le peuple l'applaudit, Ramos porte un toast à ses quatre lieutenants, Alessandro, Cristo, Tobal et Garcia. Puis il reçoit la visite de De Cruz, son prédecesseur qu'il s'amuse à humilier et à ridiculiser.
Avant d'être jeté en prison, De Cruz offre à Ramos un cadeau. Il s'agit d'un miroir qu'il a lui-même reçu de la part d'une vieille femme. Un miroir qui peut prédire la mort de celui qui le regarde.
Ramos se retrouve seul avec Alessandro et le voit dans la glace l'abattre à la mitraillette. Il s'énerve et le défenestre.
Plus tard, alors qu'il se retrouve avec les trois lieutenants restants, Ramos pense que Alessandro était un traître, les autres non. Ramos voit Tobal et à Garcia dans le miroir de le poignarder et leur ordonne de se rendre à la prison afin de surveiller De Cruz pour qu'il ne manque de rien.
Mais à peine sont-ils partis qu'il téléphone aux autorités et leur signale qu'ils sont des espions. Il demande à ce qu'ils soient abattus.
Cristo est le dernier lieutenant encore en vie. Il informe Ramos qu'on ne peut pas être à la fois un traître et un frère. Il lui dit aussi que tant qu'il aura la preuve qu'il sera un bon chef, il ne lui fera rien de mal, mais qu'il n'hésitera pas le jour où il ne sera plus convaincu. Enfin, il lui rappelle qu'on ne peut pas avoir d'amis quand on est au pouvoir. Ramos le voit ensuite tenter à travers le miroir, de l'empoisonner avec du vin. Malgré les dénégations de Cristo, Ramos lui tire une balle dans le dos.
Plus tard encore, Ramos reçoit la visite d'un prêtre à qui il se confesse. Après le départ du prêtre, il se suicide et lorsque l'homme d'église revient, il constate que les politiciens n'apprendront jamais.