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Don’t leave us

Série : Queer As Folk
Création : 18.12.2012 à 13h11
Auteur : diana62800 
Statut : Abandonnée

« L’histoire se déroule 18 ans après le dernier épisode de la série.  » diana62800 

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Quelques heures plus tard.

Justin est de retour à l'hôpital avec un sac en papier, il y a de la nourriture dedans. Il arpente les couloirs de l'hôpital pour se diriger dans la chambre où se trouve Sophia. Il ouvre la porte et la referme derrière lui. Il pose ce qu'il a dans les mains sur la table qui se trouve dans la pièce. Une boîte se trouve déjà dessus, elle est adressée à Sophia. Sophia dort à point fermé pareil pour Brian. Ce dernier a sa tête posée sur Sophia et à la main de sa fille dans sa sienne. Justin s'approche doucement et réveil son mari.


Justin : Brian. Brian.


Brian émerge doucement et lève les yeux vers le beau blond qui vient de le réveiller.


Brian : Ça fait longtemps que tu es là ?
Justin : Non, je viens juste d'arriver. Elle a fait une nouvelle crise ?
Brian : Oui, ça me tue de la voir dans un état pareil.
Justin : C'est pareil pour moi mais j'essaye de ne pas le montrer devant elle.
Brian : J'aimerais avoir ton calme légendaire.


Cette phrase fait sourire Sunshine.


Justin : Où est Daphné ?
Brian : Dans une autre chambre.
Justin : Pourquoi ?
Brian : Elle a fait un malaise et le médecin lui a fait faire des analyses complémentaires pour trouver ce qu'il l'a provoqué.
Justin : Daphné et Sophia se sont encore disputé ?
Brian : Oui.
Justin : Je suis passé voir Daphné en arrivant mais elle ne m'a rien dit sur son malaise. 
Brian : Quelle surprise. Et quelles sont les nouvelles ?
Justin : Elle va bien mais faut qu’elle évite le surmenage.
Brian : Ça ne va pas être évident.
Justin : Tu pourrais faire un effort ?!
Brian : Je fais des efforts, par contre ne me demande pas de ne pas m'inquiéter pour notre fille. Ça j’en serais incapable.
Justin : Je sais ce que tu ressens, mais laisse-lui un peu d’espace, elle sait ce qu’elle fait. Fais-lui confiance.
Brian : Mon ange, je lui fais confiance mais j’ai peur de la perdre.
Justin : Tu ne la perdras pas, on ne la perdra pas, jamais.


Justin plonge sa main dans le sac qu’il a ramené et y en sort une boîte.


Justin : C’est de la part de Debbie et elle m’a ordonné à te forcer à manger.


Les deux se mettent à rire.


Brian : Du Debbie tout craché.


Ils commencent tous les deux à manger en parlant de tout et de rien.


Une heure plus tard. Au manoir.

Gus est en train de fouiller dans la chambre de sa sœur. Il a déjà fait toutes les autres pièces de la maison, sauf celle de son père et Justin. Il fouille dans son dressing, il ne trouve rien. Il continue avec le reste de sa chambre pour finir par sa commode. Il ne trouve toujours rien jusqu'à ce qu'il tombe sur plusieurs énormes dossiers derrière la commode. Il les prendre et va s’installer sur le lit. Il en ouvre un et le lit.


Gus : C’est pas vrai, Sophia dans quoi tu t’es embarquée.


Gus prend son portable et appel son père.


Gus : Papa, tu devrais rentrer tout de suite.
Brian (Voix off) : Pourquoi ?
Gus : Ce que je viens de découvrir pourrais vous intéresser tous les deux.
Brian (Voix off) : Qu’est-ce c’est ?
Gus : Rentrez, vous devez voir ça, je vous attends dans le grand salon.


Gus raccroche avant que son père ne lui donne sa réponse.


À l’hôpital.

Brian range son portable dans la poche de sa veste.


Brian : C’était Gus, il a quelque chose à nous faire voir.
Justin : Quelle est cette chose ?
Brian : Je ne sais pas, on le découvrira quand on y sera.
Justin : Vas-y, je reste ici.
Brian : Ça serait mieux si tu venais avec moi.
Justin : Pourquoi ?
Brian : Viens, s’il te plaît.
Justin : Je te repose ma question : Pourquoi ?
Brian : Gus avait l’air paniqué au téléphone et comme tu m’as dit, Sophia ne risque rien ici.
Justin : Je te suis.


Les deux amoureux prennent leurs affaires.


Justin : On revient très vite ma puce.


Il lui dépose un baiser sur le front.


Brian : On en a pas pour très longtemps, on reviendra avant ton réveil ma petite chérie. Je te le promets.


Brian dépose lui aussi un baiser sur le front de Sophia. Ils sortent tous les deux de la chambre et de l’hôpital. 


diana62800  (11.09.2016 à 23:36)

Trente minutes plus tard.


Justin et Brian arrivent au manoir. Ils rejoignent Gus dans le grand salon.


Brian : C’est quoi ce bordel ?


Gus est assis par terre entouré des dossiers qu’il a trouvé.


Gus : Ma trouvaille après mes recherches.
Justin : L’un d’entre vous va me dire ce qui se passe.
Gus : Papa m’a demandé de fouiller dans les affaires de Sophia pour trouver quelque chose. Et je suis très content de dire que j’ai réussi ma mission.
Justin : Quoi ?
Brian : Et qu’est-ce ça dit ?
Gus : Que Sophia peut s’engager dans les forces de l’ordre. Elle suit Phil depuis des années et il y a tout sur lui et sa vie.
Justin/Brian (en même temps) : Quoi ?
Gus : Ça fout la trouille de voir ça. J’espère qu’elle ne fait pas ça avec nous.
Justin : Qu’est-ce que tu as appris ?
Gus : Que Sophia a peut-être raison sur lui. Il a été marié quatre fois et il y a aucun certificat de divorce, par contre, j’ai trouvé des certificats de décès. Il a eu trois procès contre lui pour harcèlement et détournement de fond. Il nous a aussi dit que ses parents étaient morts mais ils sont bien vivants, ils habitent en Floride depuis plus de quinze ans. Il a aussi des frères et sœurs. Il a bâti son entreprise avec l’argent qu’il a obtenue grâce au contrat de mariage et aux assurances vies qu’il a fait. Il a de la famille en Italie. Il y a tout sur sa vie et celle de son entourage et quand je dis tout, c’est tout. Et après avoir vu ça, j'ai peur pour Daphné et Sophia.
Brian : Faut l’arrêter avant qu’un autre drame se produise.
Gus : On ne peut pas.
Brian : Pourquoi ?
Gus : Il faut des preuves pour accuser une personne.
Brian : On a tout ce qu’il faut en face de nous.
Gus : Non. Avec tout ça, c’est Sophia qui risque d’avoir des problèmes avec la justice. Ce qu’elle fait est illégal. Je n’ai pas envie qui lui arrive encore quelque chose et qui pourrait lui être fatal cette fois-ci.
Brian : Il faut que tu continues pour qu’on sache ce que Sophia nous cache encore.
Gus : Je n’aime pas faire ça à Sophia. Quand elle va le découvrir, elle risque de m’en vouloir et elle ne voudra plus me faire confiance. Je ne pourrais pas lui en vouloir pour ça.
Brian : Ne t’inquiète pas, elle n’est pas rancunière.
Justin : Ça dépend avec qui. Et j’ai mon mot à dire dans cette histoire ou pas ?
Brian : Bien sûr que oui, on t’écoute mon ange.
Justin : Brian, tu peux venir, j’ai deux mots à te dire. Dans la cuisine, tout de suite. Et toi Gus, tu ramasses ce bazar et tu mets tout ça dans le meuble derrière toi.
Gus : Pourquoi ?
Justin : Fais-le sans discuter.


Justin et Brian vont dans la cuisine pour discuter.


Justin : Je peux savoir ce qui t’appris de demander à Gus de fouiller dans les affaires de notre fille ?
Brian : Je voulais savoir ce qu’elle nous cache et j’ai bien fait.


Brian se sert un café à lui et à Justin. Justin s’installe à table, Brian fait pareil.


Justin : Tu ne penses pas que si elle voulait qu’on le sache, elle nous l’aurait dit.
Brian : Justin, Sophia n’a que 16 ans, elle est trop jeune pour affronter Phil toute seule. Je n’ai pas envie de recevoir un coup de téléphone qui m’annonce sa mort. Je n’arriverais pas à m’en remettre si ça arrive. Je n’imagine pas notre vie sans elle.
Justin : Je comprends que ce que tu me dis, vraiment mais agir comme ça, n’est pas la meilleure solution.
Brian : Comment je dois m’y prendre dans ce cas ?
Justin : Demande-lui mais à ma manière et pas à la tienne, ce qui veut dire en douceur. Écoute, je sais que tu la vois encore comme la petite fille de 5 ans qui demande à son papa d'amour de lui enlever ses petites roues de son vélo.
Brian : Je le sais, tu me le dis tous les jours.
Justin : Et compte sur moi pour continuer pendant encore de nombreuses années.
Brian : J’ai déjà reçu un coup de téléphone qui m’annoncer que ma petite fille venait d’arriver à l’hôpital et plongé dans le coma. Je veux plus revivre ça, c’est pour ça que je suis autant protecteur avec elle.
Justin : Je sais, c’est pareil pour moi mais continue comme ça, elle va finir par en avoir marre, et quitter la maison. C’est ce que tu veux ?
Brian : Non, bien sûr que non.


Justin s’approche que son beau brun et l’embrasse d’un tendre baiser.


Justin : Ça va mieux ?
Brian : Bof.


Justin embrasse de nouveau Brian.


Justin : Et là ?
Brian : Un peu mieux.


Gus a fini de ranger des dossiers, il les a remis dans la chambre de sa sœur mais il a oublié une photo qui est en dessous d’un des fauteuils. Il ne l’a pas vu en quittant la pièce. Il va dans la cuisine, Brian et Justin y sont toujours, ils s’embrassent avec tendresse, avec passion, avec fougue, avec envie. Envie de l’un et l’autre, cette envie leur a fait perdre leurs vêtements. Gus arrive.


Gus : Papa, j’ai… (voyant les deux amants) Oups, désolé.
Brian : C’est rien. Qu’est-ce qu’il y a ?
Gus : J’ai tout remis à sa place, Sophia ne se doutera de rien. Bon, je vais me coucher, et vous deux, vous n’avez qu’à finir ce que vous étiez en train de faire.
Justin (gêné) : C’est à nous de s’excuser.
Gus : Justin, ce n’est pas la peine. Sophia m’a fait prévu mais je ne la croyais pas quand elle me disait qu’elle vous surprenez en plein débat.
Brian : C’est toujours au début jamais pendant l’acte.
Gus : Je comprends mieux maintenant qu’elle n’ose jamais aller dans votre chambre quand vous y êtes. Et toi, ça ne te gêne pas être à moitié nu dans la cuisine ?
Brian : Non, je ne vois pas pourquoi.
Gus : Ravi d’avoir parlé avec vous, bonne nuit.
Justin : Bonne nuit Gus.
Brian : Fais de beaux rêves fiston.
Gus : Merci, je risque plutôt de faire des cauchemars avec ce que je viens de voir.


Gus tourne dans talon et sort de la cuisine pour aller dans sa chambre. Les deux amants n’ont pas bougé. Brian se met à rire.


Justin : Ça te fait rire, je ne vois pas pourquoi.
Brian : Je ne vais pas pleurer. J’ai l’impression d’entendre Sophia.
Justin : En parlant de Sophia, tu vas faire ce que je t’ai conseillé.
Brian : Oui, mon ange, oui. Je vais lui parler.
Justin : Évite de t’emporter avec elle, et ne lui parle pas de Phil, d’accord.
Brian : Je vais essayer.
Justin : Non, tu vas le faire.


Justin se dirige vers les escaliers sous le regard amoureux de Brian.


Justin : Tu viens ou pas ? Le lit va me paraître très grand si tu n’es pas là.
Brian : Tu n’auras jamais l’occasion de le savoir.


Le beau brun rattrape Sunshine dans les escaliers, ils s’embrassent jusque dans leur chambre, où ils se montrent à quel point ils ne se passeront jamais l’un de l’autre. 


diana62800  (20.11.2016 à 01:40)

Chambre de Gus.

Gus est dans sa chambre, il fouille dans son armoire et y en sort un bas de pyjama et un boxer, il les pose sur son lit. Il va dans sa salle de bain, prend sa douche, se brosse les dents et ressort après avoir fini avec une serviette autour de la taille. Il enfile son boxer et son bas de pyjama. Il cherche son portable et s’installe sur son lit, il regarde dans son répertoire et appel quelqu’un.


(voix off) : Allo.
Gus : C’est moi, Gus.
(voix off) : Salut Gus, comment tu vas ?
Gus : Très bien. Et toi ?
 (voix off) : Comme d’hab. Qu’est-ce qu’il y a ?
Gus : Rien, je viens aux nouvelles.
: (voix off) : À d’autre, tu ne m’appelles pas en pleine nuit pour qu’on s’échange des banalités.
Gus : Et pourquoi pas.
(voix off) : Gus, qu’est-ce qu’il y a ?
Gus : Sophia est à l’hôpital et…
(voix off/le coupe) : Quoi ? Comment elle va ? C’est grave ? Elle est dans quel hôpital ?
Gus : Calme-toi, elle va bien. Elle est à l'hôpital de Pittsburgh mais elle n’a rien de grave, rassure-toi. 
(voix off) : Tant mieux.
Gus : Tu pourrais aller la voir et rester avec elle ?
(voix off) : Oui, je peux. J’irai à la première heure mais pourquoi tu n’es pas resté ?
Gus : Je ne peux pas, j’ai des choses à faire demain et j’ai besoin de dormir.
(voix off) : Pas de problème. Et Brian et Justin ?
Gus : Ils vont bien, ils sont en train de batifoler.
(voix off) : Brian a laissé Sophia seule à l’hôpital toute la nuit ?
Gus : Oui.
(voix off) : Waouh, un miracle vient de sa produire, mais connaissant Brian, ça ne va pas durer.
Gus : Il aime sa fille.
(voix off) : Et ça ne te dérange pas ?
Gus : Non et je dois dire que ça m’arrange. Au moins, je ne l’ai pas tous les jours sur le dos.
(voix off) : Autre chose ?
Gus : Ne lui dit pas que c’est moi qui te l’ai demandé.
(voix off) : Je lui dirais que c’est Justin et Brian qui m’envoient.
Gus : Je te remercie.
(voix off) : À part ça, rien de nouveau ?
Gus : Non.
(voix off) : Dans ce cas, à plus tard.
Gus : Okay et n’oublie pas d’aller voir Sophia avant son réveille.
(voix off) : Ne t’inquiète pas, je serais là-bas avant qu’elle se réveille et qu’elle panique.
Gus : Merci. Et tu pourrais passer chez J.R pour prendre quelques vêtements, elle est déjà au courant ?
(voix off) : Sans problème.
Gus : C’est très gentil de faire ça pour elle.
 (voix off) : Je lui dois bien ça après tout ce qu’elle a fait pour moi, pour nous.
Gus : Merci.
(voix off) : De rien.
…/Gus (en même temps) : Bye.


Ils raccrochent tous les deux en même temps. Gus pose son portable sur sa table de nuit. Une sonnerie venant de son portable se fait entendre. Il prend son téléphone et le regarde, il a reçu un message de la part de Phil.


Gus (lit le message à voix haute) : « Tu n’as pas oublié que j’ai un travail très bien payé pour toi. Rendez-vous demain matin à l’endroit habituel »


Il referme son portable avec rage et le repose sur sa table de nuit.


Gus : Il ne va pas me lâcher maintenant que je vie ici.


Il enlève tout ce qu’il y a sur son lit et va se coucher.


diana62800  (22.11.2016 à 16:31)

Le lendemain matin.

Sophia est toujours endormi dans son lit d'hôpital. Une personne est à ses côtés en train de lire le journal du jour. Sophia se réveille et voit la personne à sa droite.


Sophia : Tu es vraiment la dernière personne que je m’attendais à voir ici.
: Ravi de te revoir aussi. Comment va mon emmerdeuse de service préférée ?


Sophia se redresse et s’assoit.


Sophia : Ça peut aller comme tu vois. Et comment va le délinquant de la famille ?
: Je n’ai tué personne cette semaine, donc je dirais que ça roule. Je suis très content de te revoir STK.
Sophia : Moi aussi John.


John se rapproche davantage de sa cousine et la prend dans ses bras.


Sophia : C’était comment la taule ?


Ils mettent fin à leur étreinte.


John : Comme d’habitude, ennuyeux.


Sophia lève les yeux en l’air.


Sophia : Quand vas-tu arrêter les conneries ?
John : Ça y est, je suis un homme honnête maintenant. J’arrête les bêtises.
Sophia : Oui, j'ai déjà entendu ça il y a pas très longtemps et deux jours plus tard, tu t’es retrouvé en cellule. Sérieusement Johnny, faut que tu arrêtes avant qu’il t’arrive quelques choses de grave. Tu sais ce que tout le monde pense de toi en ville et ce que je pense de toi.
John : Oui, je le sais et je ne t’ai jamais remercié de m’avoir soutenu quand tout le monde me tourné le dos.
Sophia : Tu n’as pas à le faire. On est cousins tous les deux, on est de la même famille et je sais que tu as un très bon fond sous cette carapace.
John : Tu es bien la seule.
Sophia : Qu’est-ce que tu fais ici ?
John : J’ai croisé tes parents par hasard dans la rue. Ils m’ont demandé de venir et de rester à tes côtés.
Sophia : Mon père pense que j’ai toujours cinq ans.
John : Tu as de la chance.
Sophia : C’est ce que tout le monde me dit.
John : Parce que c’est vrai. On aimerait tous avoir des parents comme les tiens.
Sophia : Je me plains pas, c’est juste qu’ils ne me voient pas grandir, enfin surtout un. Et comment vont ta mère et ton frère ?
John : Bien, je crois.
Sophia : C’est encore tendu entre vous.
John : Oui, surtout avec ma mère.
Sophia : C’est vrai qu’avec Claire, ce n’est pas gagné. Je n’ai jamais vu une personne avec peu d'optimisme et autant de froideur.
John : C’est tout grand-mère.
Sophia : Je veux bien te croire, je ne l’ai jamais vu ni rencontré.
John : Tu ne perds rien au change.
Sophia : Peut-être mais j’aimerais bien la rencontrer pour faire ma propre opinion sur elle.
John : Parles-en à tes parents.
Sophia : Je l’ai déjà fait mais ils changent toujours de sujet surtout mon père.
John : Brian ?
Sophia : Oui.
John : Ça peut se comprendre avec le mépris qu’elle lui porte.
Sophia : D’ailleurs, est-ce que tu peux me rendre un petit service ?
John : Bien sûr.
Sophia : Est-ce que tu pourrais me donner son adresse ? Je sais que tu sais où grand-mère habite.
John : Sophia, écoute, c’est une très mauvaise idée de la voir. Ne fais pas ça, c’est pour ton bien que je te le dis.
Sophia : John, tu ne vas pas t’y mettre toi aussi. De toute façon, je la trouverais avec ou sans toi. Si tu m’aides, ça ira beaucoup plus vite.
John : Non, je ne te donnerais pas son adresse mais je vais lui téléphoner et lui dire d’aller te voir.
Sophia : Merci et ne dis rien à mes parents, je ne sais pas ce qu’ils pourraient faire.
John : Ils pourraient t’empêcher de faire une connerie que tu pourrais regretter. Ne fait pas ça.
Sophia : Si, je le ferais. Tu ne me feras pas changer d’avis.
John : Je t’aurais prévenu, alors, ne…


Une personne frappe à la porte. C’est le médecin de Sophia. 


John : …Viens pas te plaindre.
Sophia : Ce n’est pas mon genre.
Docteur : Bonjour Mademoiselle Taylor-Kinney.
Sophia : Bonjour Docteur. Je vous présente Johnny Kinney.
Docteur : Votre frère je suppose.
Sophia : Non, mon cousin.
John : Bonjour.
Docteur : Enchantez. J’ai trois nouvelles à vous annoncer, deux bonnes et une mauvaise.
Sophia : Commencez par la mauvaise.
Docteur : Vous ne pourrez pas reprendre le sport avant un mois.
Sophia : Ne vous inquiétez pas, je n’avais pas l’intention de faire le marathon. Et pour les bonnes. 
Docteur : Vous sortez aujourd’hui et j’ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes enceinte.
Sophia (étonnée/surprise/avec les yeux ronds) : Quoi ? Quoi ? Non, c’est impossible.
John : Tes parents vont te tuer et Brian va faire une syncope. Déjà qu’il a eu du mal à se voir père, alors imagine grand-père.
Sophia : John, ce n’est ni le lieu ni le moment de faire de l’humour. Docteur, c’est impossible, je ne peux pas être enceinte.
Docteur : Et pourtant, c’est le cas.
Sophia : Et moi, je vous dis que ce n’est pas possible. Refaite moi une prise de sang et même une échographie, vous verrez par vous-même que vous vous êtes trompé.
John (avec un grand sourire) : Un nouveau membre dans la famille, c’est génial.
Sophia : John arrête. Docteur, vérifiez dans mon dossier, c’est une erreur.
John : C’est Nate le père ?
Sophia : Non, c’est pas lui puisque je suis pas enceinte.


Le docteur regarde dans le dossier.


Docteur : Sophie, 18 ans et du groupe B+.
Sophia : Vous voyiez, ce n’est pas le mien. Je m’appelle Sophia, j’ai 16 ans et je suis du groupe AB-, qui est un groupe très rare.
John : Brian aussi est de ce groupe.
Sophia : Je sais, je tiens ça de ma mère. Je suis soulagée.
Docteur (gêné) : Je suis désolé, c’est le dossier d’une autre patiente.


Le médecin sépare les deux dossiers qu’il a dans les mains.


Docteur : Le vôtre était juste en dessous, c’est une erreur de ma part. Je suis confus.
Sophia : Les erreurs arrivent, je peux sortir aujourd’hui ?
Docteur (regarde le dossier) : Effectivement, vous n’êtes pas enceinte.
Sophia : C’est ce que je me tue à vous dire.
John : Dommage, j’aurais…
Sophia : John !!!!!
Docteur : Oui, je vais préparer vos papiers de sortie. Si jamais, vous avez le moindre malaise, vertige, que vous avez mal quelque part, revenez toute de suite à l’hôpital.
Sophia : D’accord.
Docteur : Et encore désolé pour ce mal entendu.
Sophia : Le principal, c’est qu’on sait la vérité.


Le médecin sort de la chambre et Sophia pousse un soupir de soulagement.


John : Les médecins de nos jours ne savent pas faire leur boulot correctement.
Sophia : Ça arrive de se tromper de dossier.
John : Imagine, si tu avais dû te faire opérer et qu’il avait pris le dossier d’une autre personne. Tu imagines les conséquences.
Sophia : Il m’est rien arrive de grave, tu ne vas pas en faire un drame.
John : Il devrait y avoir des poursuites judiciaires.
Sophia : C’est l’hôpital qui se fou de la charité, c’est toi qui dit ça avec toutes les conneries et les séjours en prison. Tu es mal placé pour faire la morale à quelqu’un.
John : Et toi tu es trop gentille.
Sophia : C’est ce qu’on n’arrête pas de me dire. Bon pour changer de sujet, il faut que j’appelle mes parents pour qu’ils m’apportent des vêtements.
John : Ce n’est pas la peine.


Il ramasse le sac qui est à ses pieds.


John : C’est de la part de J.R., elle a mis ce dont tu aurais besoin.
Sophia : Génial, c’est super. Ah merde.
John : Quoi ?
Sophia : Je dois attendre que mes parents viennent pour qu’il signe mes papiers de sortie.
John : Fait le toi-même.
Sophia : Je ne peux pas, j’ai pas l’âge légal. J’ai déjà demandé.
John : Je peux signer à leur place.
Sophia : C’est vrai, tu ferais ça.
John : Bien sûr.


Sophia prend John dans ses bras pour le remercier. Sophia prend le sac et le pose sur le lit. Elle l’ouvre et regarde dedans. Elle lève les yeux et aperçois la boîte sur la table.


Sophia : C’est quoi cette boîte ?
John : Je ne sais pas, elle était déjà là quand je suis arrivé.


Sophia se lève et se dirige vers la table en sautant sur un seul pied.


John : Tu ne devrais pas bouger avant que le médecin te le dise.
Sophia : John, je ne suis pas en sucre, je vais bien.


Elle prend la boîte et la met devant elle.


Sophia (regarde la boîte) : Il n’y a pas d’expéditeur, seulement nom mon « POUR SOPHIA TAYLOR, J’ESPÈRE QUE ÇA VA TE PLAIRE ».
Sophia : En plus mon nom n’est pas complet.


Elle l’ouvre et la referme aussi vite en poussant un crie de frayeur.


John : Qu’est-ce que c’est ?
Sophia : Regarde.


John ouvre la boîte et découvre avec horreur son contenu. 


John : Une personne t’en veut.
Sophia (ironie) : Non, tu crois.
John : Une tête de poupée décapitée et des rats morts empaillés autour. Attend, il y a autre chose.
Il sort un morceau papier en carton. Il y a une inscription, « TON CHIEN, ERIC, EMMETT, QUI SERA LE PROCHAIN ? GUS, JENNY-REBECCA, TA MÈRE, TON PÈRE, JOHN, UN MEMBRE DE TA FAMILLE, UN DE TES AMIS, TOI PEUT-ÊTRE ? À BIENTÔT SOPHIA ».


Des larmes commencent à couler sur le visage de Sophia.


John : Tu sais de qui ça vient ?
Sophia : Non mais j’ai une petite idée.
John : Qui ?
Sophia : Celui qui essaye d’avoir ma peau et à cause de qui je suis ici aujourd’hui, Phil. Et je viens d’apprendre qu’il a assassiné Eric et Emmett. Faut que tu amènes ça au poste et demande le Lieutenant Gomez. Elle est au courant de mon histoire.
John : Je te laisse pas seule ici.
Sophia : John, je t’en prie, fais ça pour moi. Il risque de s’en prendre à quelqu’un d’autre.
John : Tu ne crois pas que tu dramatises un peu les choses.
Sophia : Non, je suis très sérieuse. Va la voir s’il te plait. Pitié. Demande lui de tout t’expliquer.
John : D’accord, je vais y aller. Comment tu vas faire pour rentez chez toi ?
Sophia : Je vais appeler mes parents.
John : Tu es sûr ?
Sophia : Oui, vas-y maintenant.


John prend sa cousine dans ses bras.


John : N’hésite pas à m’appeler si tu as un problème.
Sophia : Oui, allé file. Pas un mot à mes parents.
John : Il faut que tu leur dises tout ce qui se passe.
Sophia : Je le ferais et tu n'oublies pas d’appeler grand-mère pour que je la rencontre.
John : Je le ferais même si je trouve que ce n’est pas une très bonne idée. À plus tard.
Sophia : Bonne journée.


John sort de la chambre avec la boîte dans ses mains. Sophia retrouve près du lit et s’assoit dessus.


Sophia : Je me battrais jusqu’au bout Phil, tu ne vas pas gagner et tout le monde sera quel être ignoble tu es en réalité. Tu as peut-être réussi à me faire peur mais j'arriverais à te démasquer. 


Elle sort des vêtements, les prend et va dans la salle d’eau qu’il a dans sa chambre pour se changer.


diana62800  (23.11.2016 à 22:43)

Hôpital - Chambre de Daphné.


Daphné est allongée dans son lit, elle dort. Elle a une perfusion dans le bras. Une personne entre et ferme la porte derrière elle, c’est Phil.


Phil : Ma pauvre Daphné. Toi qui est toujours présente à mes côtés depuis autant d’années, tu ne vois toujours rien, ta fille m’a bien percé à jour, elle a raison sur toute la ligne. C’est bien moi qui a essayé de la tuer, il y a quelques années et j’essaye toujours depuis tout ce temps, je vais continuer jusqu’à ce que j’y arrive. Heureusement que tu ne la crois pas, ça arrange bien mes affaires. Ne t’inquiète pas, une fois que j’aurais fini de jouer avec elle, son frère, sa sœur, ses amis et que tu auras accouché, ce sera à ton tour d’aller rejoindre Eric et Emmett. Tout ça n’aurait jamais dû arriver et je me suis intéressé à toi que pour me rapprocher de Justin et Brian, ma cible, c’est eux. Ils vont payer pour ce qu’ils ont fait à mon cousin, sa vie est devenue un enfer quand il est revenu vivre en Italie. Il s’est fait virer à cause de Brian et Justin l’a fait chanter, alors maintenant, c’est à mon tour de leur faire subir tout ça. Si tu savais tout ce que je te réserve pour la suite, tu ne pourrais pas y croire.


Il fouille dans la poche intérieure de sa veste et y en sort une enveloppe. Il la pose sur le meuble qui se trouve juste à côté de Daphné. Un nom y est inscrit : DAPHNÉ.


Phil (caresse le visage de Daphné) : Très bientôt ma chère, très très bientôt.


Il fait un dernier tour de la chambre et sort de cette dernière. 


diana62800  (25.11.2016 à 21:48)

Deux heures plus tard.

Manoir.

Gus est dans la cuisine, il est en train de boire son café, on sonne à la porte. Il se lève et va ouvrir. C’est John.


Gus : John ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
John : Je suis passé pour dire bonjour. Je peux entrer ?


Gus le laisse entrer et ferme la porte derrière lui.


Gus : Et Sophia ? Elle est où ?
John : On dit : « Où est-elle ? ». Toi et la grammaire, ça fait deux. Ses parents sont avec elle.
Gus : Non, ils ne sont pas encore levés.
John : Si, elle m’a dit qu’elle allait les appeler pour venir la chercher.
Gus : John, je t’assure que non.
John : Et moi, je te dis que si.


Des pas se font entendre dans les escaliers. Brian et Justin arrivent en se fessant des baisers et des gestes tendres l’un envers l’autre.


Gus : Tu vois, ils sont ici. Ils ne sont pas à l’hôpital.
John : J’en connais une qui dois être en train de paniquer ou (se met à sourire) alors en train d’attendre comme une pauvre fille devant l’hôpital. Je donnerais tout pour voir ça.
Gus : Ça, ça m’étonnerait beaucoup. Elle a dû prendre un taxi pour rentrer, elle est assez indépendante, plus que nous.
Justin : Bonjour Gus.
Brian : Bonjour fiston.
Gus : Papa, Justin. Vous avez passé une bonne nuit ?
Justin : Très bonne.
Brian : Je dirais même une superbe nuit.


Brian embrasse Justin d’un baiser endiablé. Gus fait semblant de tousser.


Justin : Désolé.


Les deux amoureux voient enfin John.


Justin : John ?
John : Salut Justin, je suis content de te revoir.


Justin prend John dans ses bras.


Justin : Moi aussi John.


John se détache de Justin.


John : Bonjour Brian, ravi de te revoir.
Brian (sèchement) : Qu’est-ce que tu fais ici ?
John : Écoute, je sais que tu m’en veux encore mais je t’ai déjà présenté mes excuses je ne sais combien de fois et ça s’est passé il y a plus de vingt ans.
Brian : Tu crois que je t’en veux parce que tu m’as accusé de t’avoir fait des attouchements ?
John : C’est pas le cas ?
Brian : Non, si je t’en veux, c’est parce que tu as perdu MA fille…
Justin : Brian !!!!
Brian (en désignant Justin) : ...Notre fille dans un centre commercial bondé quand elle avait six ans.
John : C’est pour ça que tu m’en veux ?
Brian : T’es sourd ou stupide ? Je viens de te le dire.


Gus prend trois tasses, il verse du café dans chaque tasse et en donne une à son père, Justin et John. Ils s’installent tous les quatre à table.


Justin : Ne t’inquiète pas, il va se calmer. En tout cas, ça fait plaisir de te voir ici.
Brian : Qu’est-ce que tu veux ?
John : Je suis simplement venu voir Sophia, elle est rentrée ?
Brian : Merde, je l’ai complètement oublié.
John : Whoua, tu as oublié ta fille. C’est étonnant venant de ta part. Toi qui est toujours dernière elle pour surveiller ses faits et gestes. Elle a dû vous téléphoner.


Cette phrase fait rire Justin et Gus.


Brian : John, je n’ai aucun compte à te rendre, c’est compris ?
John : Je constate seulement les faits, c’est tout.
Gus : Il fallait qu’ils dorment après la nuit de galipette qu’ils ont passé.
Brian : Gus, ne commence pas.
Gus : J’ai rien dit.
Brian (se lève/à Gus) : Dis-moi, c’est pas parce que tu es majeur que ça m’empêchera de te priver de sortie.


Gus ne réplique pas à la remarque de son père.


Brian : Sur ceux, je vais chercher ta sœur à l’hôpital.
John : Elle est impatiente de sortir, j’étais là quand elle s’est réveillée.
Brian : Merci.


Tout monde est étonné de la réponse de Brian.


John : Mais y a pas de quoi.
Justin : Je viens avec toi, j’ai envie de prendre des nouvelles de Daphné.
Gus (étonné) : Daphné ?
John : Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle a ?
Justin : Rien de grave, elle a fait un malaise, ils ont préféré la garder pour la nuit
Gus : Pourquoi, hier, vous avez rien dit ?
John (lève les yeux au ciel) : Gus, pourrais-tu faire des phrases correctes ?
Gus : Ma phrase était bien.
John : Laisse tomber.


Cette scène fait bien rire Justin.


John : Sophia n’a rien dit quand j’étais avec elle.
Justin : C’est pas le beau fixe entre elles.
Gus : Tout ça à cause de Phil
Justin : On y va et tous les deux pas de bêtises
Gus : Tu nous connais ?
Brian : Justement.


Justin et Brian sortent du manoir mais Justin revient.


Gus : Tu as oublié quelque chose ?
Justin : Des vêtements, Sophia ne va pas se balader toute nue en pleine ville.
Gus : Papa pourrait mais elle non.
Justin : Je suis d’accord avec toi mais évite ce genre de réflexion quand il est là.


Tout le monde rit.


John : Ce n’est pas la peine, je lui ai rapporté des vêtements quand je suis allé la voir.
Justin : Comment as-tu su qu’elle était à l’hôpital ?
Gus : Je lui ai dit.
Justin : Merci John.
John : De rien, c’est tout à fait normal.


Justin va rejoindre Brian. John se lève à son tour, vérifie que son oncle et Justin sont bien partis puis revient et s’assoit en face de Gus.


Gus : Qu’est-ce que t’as ?
John : Phil est en ville.
Gus : Quoi ? Tu sais ça comment ?
John : Il a laissé un petit cadeau à ta sœur.
Gus : Quel genre ?


John sort son portable et lui montre les photos qu’il a fait de la boîte.


John : Ce genre de message.
Gus : Évite ce genre d’images au p’tit dèj. Mon père devrait être au courant de ça.
John : Elle m’a dit qu’elle allait le faire.
Gus : On parle de Sophia, John. Tu sais, la fille qui s’occupe de tout en cachette. Cette boîte, elle est où ?
John : Je l’ai donné au Lieutenant Gomez.


John remet son portable dans la poche de sa veste.


Gus : C’est la seule qui la crois là-bas.
John : Et Carl, il fait partie de la maison ?
Gus : Il ne peut rien fait, il est à la retraite.
John : Elle pourrait porter plainte contre lui ?
Gus : Elle l’a déjà fait, il y a des dizaines et des dizaines de plaintes contre lui et d’autres personnes qu’il a harcelé mais il s’en sort toujours.
John : Il connait du monde dans la police ?
Gus : Oui, malheureusement.
John : Pour l’instant, on va rien faire et attendre pour voir ce que vont faire Brian et Justin.
Gus : Quand mon père va le savoir, il va aller le trouver et lui mettre une racler. Je crains le pire. J’ai peur qu’il aille trop loin et qu’il le tue.
John : C’est ce qui risque d’arriver.
Gus : Tu as d’autre chose à me dire ?
John : Non, je rêve ou tu es en train de me mettre à la porte ?
Gus : Oui, c’est bien ça. J’ai rendez-vous et je suis déjà en retard.
John : Avec qui ?
Gus (ment/fuit son regard) : Une personne que tu ne connais pas.
John : Ne fait rien que tu pourrais regretter.
Gus : John, je t’en prie, c’est moi Gus. Tu me connais depuis le temps.
John : Justement, on est un peu pareil tous les deux. On se jette à pied joint quand il s’agit de faire des conneries. Fait attention à toi.
Gus : Je ne fais rien d’illégal.
John : C’est très bizarre mais je ne te crois pas. Je te laisse, à plus tard.
Gus : Okay, bonne journée.
John : Toi aussi.


John sort de la cuisine et du manoir. Il monte dans sa voiture, met sa ceinture, enclenche la première et démarre sa voiture pour aller travailler. Gus va se préparer pour aller à son rendez-vous avec Phil.


diana62800  (28.11.2016 à 18:55)

Hôpital.


Ça fait déjà un long moment que John est parti. Sophia est toujours à l’hôpital. John n’a pas pu signé ses papiers de sortie, parce qu’il n’est pas son tuteur. Elle a téléphoné plusieurs fois à ses parents pour qu’ils viennent la chercher. Pour passer le temps avant qu’ils arrivent, elle décide d’aller voir sa mère qui se trouve dans une autre chambre au même étage. Elle prend les béquilles qu’une infirmière lui a rapporté. Elle sort de sa chambre, parcours plusieurs mètres et arrive devant la chambre de sa mère. Le médecin lui avait dit le numéro de la chambre, voir sa mère comme ça, la rend triste. Elle entre et ferme la porte derrière elle. Elle voit Daphné allongé et endormit dans son lit. Elle s’approche et s’assoit sur le fauteuil qui se trouve juste à côté puis pose ses béquilles près d’elle.


Sophia (prend la main de Daphné dans la sienne) : Bonjour maman. J’ai tellement de choses à te dire que je ne sais pas vraiment par où commencer. Tu me manque tellement maman, je vais paraître égoïste en disant ça mais j’aimerais t’avoir pour moi, rien que pour moi, même si c’est que pour quelques jours mais c’est la vérité. Cet été, je voulais tellement qu’on passe les vacances ensembles, mère et fille mais il a fallu que Phil s’y mêle comme à son habitude. Tu devrais te méfier de lui, il est complètement tordu, malsain et mauvais, il finira en enfer, ça c’est sûr. Il a tué Emmett à cause de moi, et j’ai peur que tu sois la prochaine sur sa liste maman, toi et d’autres personnes, il n’est pas du genre à faire dans la demi-mesure, avec lui c’est tout ou rien. Il m’en veut et/ou me reproche quelque chose mais je ne sais pas quoi. Maman, il faut que tu ouvres les yeux avant qu’il ne soit trop tard, ça fait des années qu’on n’arrête pas de te le dire, ça devient lassant à force de se répéter à longueur de journée. Il faut que tu saches que ce n’est pas vraiment à toi que j’en veux mais à lui, si un peu à toi pour que tu sois aussi obnubilé par Phil que tu ne vois pas ce qui se passé à côté, même quand tu as les preuves sous les yeux, tu ne vois rien. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression qu’il va recommencer très bientôt, il va s’en prendre à une personne qu’on connait et je ne peux rien faire car il a ses hommes de mains pour faire le sale boulot et connait quelqu’un de haut placé dans la police. Je suis perdue et j’aurais besoin de ma mère en ce moment, une personne qui me comprend et qui me soutient. Pas d’une personne qui se dit ma mère trois fois par an, qui passe en coup de vent et qui ne me croit jamais surtout si les choses dites concernent son mari (Avec les larmes aux yeux) Je t’aime maman, alors je t’en prie, reviens vers nous, reviens vers moi, j’ai tellement besoin de toi. Maman, réveille-toi s’il te plait. Sers ma main si tu m’entends.


Aucune réaction de la part de Daphné.


Sophia : Bouge simplement tes doigts si tu m’entends, même un seul de tes doigts.


Toujours aucune réaction de Daphné.


Sophia : Maman, s’il te plait, fait-moi un signe même un tout petit signe, juste pour me dire que…


Une personne frappe la porte et entre sans attendre de réponse. C’est un homme, un médecin.


Médecin : Oh désolé de vous déranger.
Sophia : C’est pas grave. J’allais partir de toute façon.


Sophia reprend ses béquilles et aperçoit les chaussures du médecin. Ce sont des chaussures de ville sale.


Sophia : Ne t’inquiète pas maman, je repasserais demain après mes cours.


Sophia s’approche de Daphné et déposé un baiser sur le front de sa mère. Elle en profite pour appeler quelqu’un avec le boîtier du bouton d’appel qui se trouve juste en dessous des oreillers.


Médecin : Bonne journée.
Sophia : À vous aussi.


Sophia fait quelques pas et se retourne.


Sophia : Quel est votre spécialité ?
Médecin : Quoi ?
Sophia : Vous êtes médecin mais avez-vous une spécialité ?
Médecin : Cardiologie, pourquoi ?
Sophia : Pour savoir, je suis curieuse de nature, c’est un vilain défaut comme de mentir.


L’homme se dirige vers Sophia et lui fait face.


Médecin : C’est pas beau de mettre son nez dans les affaires des autres.
Sophia : Sur ce point, on est du même avis. Qui êtes-vous et qu’est-ce que vous faite ici ?


Aucune réponse. Sophia attrape l’homme par ses attributs masculins et les sert très fort.


Sophia : Je répète : Qui êtes-vous et qu’est-ce que vous faite ici ?


L’homme ne répond toujours pas.


Sophia : Laissez-moi devinez, vous travaillez pour Phil, n’est-ce pas ? C’est ça ?


Il hoche positivement la tête pour toute réponse.


Sophia : J’ai un message à faire passer à Phil alors écoutez, dites à Phil que s’il a quelque chose à me dire, qu’il vienne me le dire directement, j’en ai marre de ces petits jeux et cadeaux malsains et aussi que je ferais tout pour le faire tomber. Vous avez compris ou il faut que je vous le note quelques part.
Faux médecin (dans un cri de douleur) : J’ai compris. Lâchez-moi.
Sophia : Qu’est-ce qui vous a demandé de faire ?
Faux médecin : De vous surveiller ainsi que votre famille et vos amis. Vous savez tout, relâchez-moi maintenant.


Sophia sert encore plus la pression.


Sophia : J’ai encore deux questions : Où est Phil ? Et que veut-il ?
Faux médecin : Il est (cri de douleur), il est ici à Pittsburgh et il (cri de douleur) veut…


La porte s’ouvre et plusieurs personne entre, dont le docteur Wilson, le médecin de Sophia et Daphné.


Docteur Wilson : Mademoiselle Taylor-Kinney, qu’est-ce que vous faite ici ?
Sophia : Je suis passée voir ma mère et cet homme se fait passer pour un médecin. Il a essayé de m’agresser.
Docteur Wilson : Lâchez-le.
Sophia : Non, appelez la sécurité, s’il vous plait. Vous avez déjà vu un médecin qui travaille dans un hôpital avec des chaussures sales pour faire ses visites aux patients ?


Le docteur Wilson demande à un infirmier d’appeler la sécurité.


Sophia : Merci.
Docteur Wilson : Maintenant lâchez-le.
Sophia : Pas avant que la sécurité l’ai mis dehors.
Docteur Wilson : Mademoiselle Taylor-Kinney, lâchez-le.


Voyant l’insistance du médecin, Sophia le lâche.


Sophia : Docteur appelez-moi Sophia.
Faux médecin : Merci.
Sophia : Ne le remerciez pas.
Docteur Wilson : Mademoiselle… Sophia, retournez dans votre chambre.
Sophia : Pas avant qu’il soit mis dehors.


Deux agents de sécurité arrivent. Le docteur Wilson leur demande de mettre l’homme, que Sophia vient de lâcher, dehors, de le conduire à la porte de l’hôpital. Le faux médecin est escorté par les deux agents de sécurité jusqu’à la porte.


Docteur Wilson : Bien, maintenant que c’est fait, retourner dans votre chambre, vos parents vont arriver. Ils ont téléphoné, ils sont en route.
Sophia : Je n’ai rien fait de mal. Je n’allais pas le laisser me faire du mal, j’ai encore le droit de me défendre.
Docteur Wilson : Bien sûr, je n’ai rien dit.
Sophia : Vous n’avez pas besoin de parler, vous êtes comme mes parents, il suffit de vous regarder pour savoir que vous n’êtes pas content.
Docteur Wilson : C’est bien la première fois qu’on me dit ça.
Sophia : Je sais lire entre le ligne, j’ai une très bonne intuition, je tiens ça de mon père.
Docteur Wilson : Allez dans votre chambre et ne posez pas votre pied par terre.
Sophia : Bien docteur.


Sophia regarde tout autour d’elle.


Infirmier : Qu’est-ce qu’il y a ?
Sophia : Avez-vous du gel antibactérien ?
Infirmier : Oui.


Il sort un petit flacon de sa poche et lui en donne une ziquette.


Sophia : Merci. 


Elle se frictionne les mains avec. Elle reprend ses béquilles et retourne dans sa chambre. Le Docteur Wilson sort lui aussi de la chambre et court pour rattraper le faux médecin.


Docteur Wilson : Attendez un moment, je dois lui parler.
Faux médecin : Quoi ?
Docteur Wilson : Qu’est-ce que vous cherchez ?
Faux médecin : Rien.
Docteur Wilson : Ça fait deux fois que je vous vois ici.
Faux médecin : Vous devez faire erreur.
Docteur Wilson : Prenez-moi pour un imbécile, si je vous revois dans cet hôpital, j’appelle la police, j’ai autre chose à faire que jouer à vos petits jeux.


Le faux médecin lui répond avec un petit sourire moqueur.


Docteur Wilson : Vous pouvez le mette dehors, je ne veux plus de revoir ici.


Le Docteur Wilson retourne à ses occupations auprès de ses patients. Une fois dehors, le faux médecin sort son portable et appel Phil.


Phil (voix off) : C’est fait ?
Faux médecin : Non, Sophia était là, on peut dire qu’elle n’a peur de rien.
Phil (voix off) : Pour l’instant jusqu’à ce qu’elle craque.
Faux médecin : Je vais quoi maintenant ?
Phil : Tu retournes dedans et tu fais ce que je t’ai demandé.


Phil raccroche. Le faux médecin s’éloigne de l’hôpital pour revenir un peu plus tard dans la journée quand il y aura moins de monde.


diana62800  (03.12.2016 à 02:03)

Pittsburgh – Centre-ville.


Phil est avec un autre homme, ils sont en train de discuter.


Homme : C’est pas ma faute.
Phil : Je veux pas le savoir, si tu me refais un coup pareil, tu me le paieras, soit en sûr.
Homme : Attend, c’est pas moi qui est perdu toute la marchandise, c’est un de mes revendeurs.
Phil : Dans ce cas, tu me trouves d’autres personnes qui pourrait être intéressé et je peux te dire qu’il y en a un paquet. Alors bouge-toi les fesses bordel.
Homme : Je vais en trouver d’autres.
Phil : Je préfère ça. Et pour mon argent, c’est toi qui va me le donner ?
Homme : Je n’ai pas les moyens. Phil, comment veux-tu que je trouve une somme pareille ?
Phil : Je m’en fiche, braque une banque ou une bijouterie, mais je te préviens que si je n’ai pas mon argent dans deux semaines, tu iras nourrir les poissons comme les autres.
Homme : Je vais me débrouiller, je vais trouver un moyen de te rembourser.


Gus arrive près des deux hommes.


Homme : Le voilà.
Phil : Dégage, je t’ai assez vu et je veux mon argent.


L’homme ne répond pas à Phil et part. Il croise Gus, ils se font un signe de tête pour se dire bonjour.


Phil : T’es en retard.
Gus : Salut Phil, ravi de te revoir aussi.
Phil : On va éviter les banalités entre nous.
Gus : Comme tu veux.
Phil : Prêt à travailler pour moi ?
Gus : Non mais j’ai besoin d’argents et très vite.
Phil : Je savais qu’un jour ou l’autre, tu viendrais me voir.
Gus : Ne te réjouis pas trop vite, une fois que j’aurais assez d’argents, j’arrête.
Phil : C’est ce qu’ils disent tous. Fais ce que je te dis, et il y aura aucun problème. C’est ça de jouer au poker alors qu’on ne connait même pas les règles.
Gus : Qui je dois voir pour ça ?
Phil : Moi. Uniquement moi.


Phil prend le sac qu’il a à ses pieds et l’ouvre. Il y en sort une boîte qu’il donne à Gus. Ce dernier l’ouvre discrètement et regarde dedans.


Gus : Il y a dedans combien de gramme ?
Phil : 100 grammes, tu commences petit. Tu as un mois pour tout liquider.
Gus : Où je vends ça ?
Phil : Je t’ai mis une liste avec des noms d’acheteurs, des habitués.
Gus : Ils vont pas venir, ils me connaissent pas.
Phil : Par pitié Gus, fait des phrases correctes. Je les ai prévenus, ils viendront et les premiers d’attendent déjà.
Gus : Et si je me fais prendre ?
Phil : Tu te débrouilles et je nierai tout ce que tu diras. Aucun de mes revendeurs ne s’est jamais faire prendre pas les flics, alors j’espère que ça va durer.


Ils continuent tous les deux à parler. La voiture de Brian fait un arrêt pas très loin de l’endroit où se trouve le duo. Brian et Justin sortent de la voiture.


Sophia : Vous en avez pour longtemps ?
Brian : Non, quelques minutes et toi, tu restes dans la voiture. C’est compris ?
Sophia : Oui papa.
Brian : Sophia, je suis sérieux. Tu ne bouges pas !!!
Sophia : Oui, j’ai compris.
Brian : Et reste tranquille.
Sophia : Papa, je n’ai plus cinq ans, je sais me tenir tranquille.


Brian ferme la porte et va rejoindre Justin qui a déjà fait quelques pas.


Sophia (à elle-même) : J’ai l’impression que c’est de pire en pire avec lui.


Cette phrase fait rire Sophia. Elle regarde autour d’elle par les vitres de la voiture, elle ne voit personne qu’elle connait jusqu’à ce que son regarde se pose sur Phil et Gus. Elle en croit pas ses yeux.


Sophia (à elle-même) : Mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire ensemble ses deux-là ? Gus, dans quoi tu t’es embarqué ? Je t’ai déjà dit que Phil est dangereux.


Elle voit Phil donner une feuille à Gus.


Sophia (à elle-même) : Je sens les ennuis arriver pour toi Gus. Te faire virer de la fac n’était pas assez on dirait.


Sophia continue de les épier jusqu’à ce que ses parents reviennent.


diana62800  (10.05.2017 à 17:42)

Quelques heures plus tard Hôpital de Pittsburgh. 


Daphné est toujours à l’hôpital, elle ne s’est toujours pas réveillée. Le Docteur Wilson arrive pour faire sa visite. Il ne trouve rien d’anormale. Une personne est en train de regarder le docteur, il attend qu’il finisse avec Daphné. Une fois le Docteur Wilson partit, cette personne sort de sa cachette, c’est le faux médecin qui était là il y a quelques heures. Il s’approche de Daphné, il sort quelque chose de sa poche, c’est une aiguille avec du produit transparent à l’intérieur, il injecte le produit dans la perfusion. Il quitte la chambre et l’hôpital en essayant d’être discret. Une fois dehors, il téléphone à Phil. 


- C’est fait. Dit-il. 
- Bien, tu vois quand tu veux. Lance Phil d’un air satisfait. 
- Qu’est-ce que je fais maintenant ? 
- Tu vas continuer à suivre Sophia et aussi Gus, j’ai pas envie qu’il foute mon trafic en l’air. 
- Bien, je le ferai. 
- Et Bobby, un mot à personne. 
- Je le sais Phil, tu n’arrêtes de me le répéter. 
- Je voulais te le rappeler. 


Il raccroche tous les deux en même temps. Bobby, le faux médecin, marche en direction de sa voiture pour rentrer chez lui. 


Au manoir. 


Justin, Brian, Gus et Sophia sont à table en train de manger. Les trois hommes de la maison parlent et Sophia les écoute en fixant Gus. Justin remarque qu’elle est pas comme d’habitude. 


- Il y a un problème ? Demande Justin. 
- Non, aucun papa. Lui répond Sophia. Pourquoi ? 
- Tu n’es pas comme d’habitude. 
- Ce qui m’embête, c’est que j’ai raté une journée de cours. 
- T’es pas normal toi, tout le monde rêve d’une journée où on se la coule douce devant la télé. 
- Certaines personnes n’ont pas envie de faire de petits trafics pour gagner leur vie, si tu vois ce que je veux dire. 
- Je vois pas de quoi tu parles. Dit Gus mal à l’aise. 
- Vous êtes sûr que ça va tous les deux ? Demande Brian. 
- Très bien et toi Gus, tu n’as rien à nous dire sur ta journée ? 
- Non, rien. 
- Bon pour changer de sujet, car j’aurais jamais ma réponse à ma question. Dis-moi papa, quand et où aura lieu ta prochaine exposition ? 
- À Los Angeles, dans… Commence à dire Justin. 
- Sophia, si tu as quelque chose à me dire, dis-le. Lance Gus en coupant la parole à Justin. 
- Tu veux vraiment qu’on parle de ça ici ? Demande Sophia. 
- Oui, va jusqu’au bout de ta pensée. 
- D’accord comme tu veux. Qu’est-ce que tu fessais avec Phil aujourd’hui ? Tu comptes faire un de ses petits trafics ? 


Gus est devenu tout blanc. Brian et Justin sont choqués par ce que vient de dire leur fille. 


- Quoi ? Demande Gus. 
- Fait pas l’innocent Gus, tu sais de quoi je veux parler. 
- Gus, de quoi elle parle. 
- J’en sais rien. C’est vrai que j’ai vu Phil aujourd’hui pour lui parler et lui demander de laisser notre famille tranquille. 
- À d’autre Gus, on sait tous que Phil n’est pas fréquentable. 
- Tout comme toi, tu attires les ennuis comme personnes et c’est pas étonnant que ta mère ne veut pas passer du temps avec toi. Et que personne n’arrive à te supporter, de toute façon, tu n’es rien pour moi, on n’a aucuns liens tous les deux. 


Brian, Justin mais surtout Sophia n’arrive pas à croire de ce qu’ils viennent d’entendre. 


- Papa, je peux sortir de table ? J’ai plus faim, ça m’a coupé l’appétit. Demande Sophia, au bord des larmes, à Justin. 
- Gus tu rassembles tes affaires et tu quittes cette maison sur le champ. Dit Justin en se levant et sur un ton très menaçant. 
- Pourquoi ? Pour dire ce que je pense vraiment. Et quand je te demande de ne rien dire à personne dû faite que j’ai été viré de la fac, c’est pas pour aller le raconter à tout le monde. 
- J’ai rien dit. Tu viens de le faire 
- Il y a d’autres nouvelles que je devrais savoir ? Demande Brian. 
- Oui, il a des dettes de jeux, il doit de grosses sommes d’argents qu’il peine à rembourser. Ça je le sais car c’est moi qui lui donne l’argent pour éviter qu'il se retrouve en prison ou pire, à la morgue. 
- Bien vas-y dit leur tout, ne te gêne pas. 
- Et qui t’a autorisé à fouiller dans mes affaires. Lance-t-elle en sortant une photo de sa poche qu’elle montre à Gus. Je l’ai trouvé par terre dans le salon. 
- Qui te dit que c’est moi ? 
- C’est pas toi peut-être. 
- Oui, c’est moi. 
- Pourquoi ? 
- Ton père et le mien… 
- Qui est aussi le mien. Dit Sophia. 
- Ça reste à prouver. Ils m’ont demandé de cherché ce que tu cachais. 
- Bravo Gus, je te félicite, tu as trouvé. J’essaye simplement de trouver des preuves contre Phil pour le mettre en prison. 
- Laisse-le un peu tranquille, tu fais une montage d’un petit rien. 
- Je peux sortir de table ? Redemande Sophia à ses parents. 
- Oui. Et Gus quant à toi, je veux que tu quittes cette maison dès ce soir et je me fous de ce que peu dire ton père. DEHORS. Dit Justin très en colère. 
- Comme si mon père allait me mettre à la porte. 
- Gus, je vais te le dire qu’une seule fois. Personne ne manque de respect à ma famille, à mes enfants. Ce que tu viens de dire est totalement faux, Sophia est MA fille au même titre que toi. 
- Tu l’as adopté, ce n’est pas une véritable Kinney, toi et moi, si. 
- Si tu le prends comme ça, Gus, tu prends tes affaires et tu quittes cette maison, tout de suite. 
- Papa. 
- Il n’y a pas de papa qui tienne. Gus DEHORS. 
- Tout ça c’est de ta faute espèce de garce. 


Sophia se lève et donne une grosse gifle à Gus. Elle prend ses béquilles et quitte la cuisine les larmes aux yeux. Brian la suit et Justin lui emboîte le pas. 


diana62800  (26.07.2017 à 18:45)

Le lendemain matin.


Sophia est dans la cuisine, déjà prête à aller en cours. Elle est en train de prendre son petit déjeuner en écoutant la radio. Gus arrive, s’approche de Sophia et lui dépose un baiser sur le front. 


- Salut sœurette, tu as bien dormi ? 
- Fou moi la paix, Gus. 
- Qu’est-ce qui te prends ? Demande Gus surpris. 
- Laisse-moi tranquille, j’ai pas envie de te parler. Pas après ce que tu m’as dit hier soir. 
- Il s’est rien passé hier. Dis-moi, tu es toujours partante pour le week-end avec J.R. et moi au mois de Novembre ? 
- Tu te fous de moi. 
- Non, on prévu ce week-end depuis plusieurs semaines. Qu’est-ce que tu as ? 
- Gus, sort d’ici avant que je perde patience, laisse-moi tranquille. Ça devrait pas être un problème, vu que je ne suis rien pour toi. 
- Quoi ? Lance Gus interloqué. 


Brian et Justin arrivent à leur tour dans la cuisine. 


- Bonjour papas. Dit-elle à ses parents. 
- Bonjour ma petite chérie. Dit Brian. 
- Bonjour ma puce, tu as bien dormi ? Demande Justin. 
- Si on veut. Répond Sophia. 
- Papa, Justin. Bonjour à vous deux. 
- Ça va vous plaire. Lance Sophia. 
- Gus, on peut savoir ce que tu fais ici ? Demande Brian. 
- Je vis ici. 
- Non, plus depuis hier soir. 
- Attendez, le meilleur arrive. 
- Pourquoi ? Demande Gus à Justin et son père. 
- Tu as osé dire des horreurs à ta sœur. 
- J’aurais jamais fait ça. Vous autorisez toujours Sophia à venir avec moi et J.R. pour un week-end au mois de Novembre ? 
- Tu plaisantes ? 
- Non, je vous le demande car Sophia est privé de sortie. 
- Seulement pendant deux mois, je le suis pas à vie. Gus est encore en train de faire un petit numéro d’amnésie. Arrête ça, Gus. C’était amusant quand on était petit mais ça l’est moins aujourd’hui. 
- Non. Hier soir, on a mangé et ensuite, Sophia et moi on a été dans le jardin pour parler. 
- Je peux t’assurer que non. 
- Gus sort de cette maison tout de suite. 
- Non, je vis ici. Je vais prendre une douche. Dit-il en se dirigeant vers les escaliers. Sophia, il faudrait que je te parle de quelque chose. 
- Gus, il faut qu’on parle de ton exclusion de la fac. Lance Brian 
- Quoi ? Lance Gus en s’arrêtant net et en se retournant. Tu lui as dit ? 
- Non, c’est toi hier. 
- J’ai jamais parlé de ça avec qui que ce soit à part avec toi Sophia. 
- Gus, hier pendant qu’on mangeait, tu m’as dit et je te cite « Tu attires les ennuis comme personnes et c’est pas étonnant que ta mère ne veut pas passer du temps avec toi. Et que personne n’arrive à te supporter, de toute façon, tu n’es rien pour moi, on n’a aucuns liens tous les deux. ». 
- J’aurais jamais pu dire ça, je t’aime Sophia, tu es ma petite sœur. 
- Tu l’as pourtant dit. 


Sophia se lève, prend sa veste et son sac qui sont posé sur une chaise sans oublier ses béquilles. 


- Bon, j’y vais. 
- Où ? Demande Brian. 
- En cours comme tous les jours. 
- Non, tu restes ici. Lance Brian d’un ton neutre. 
- Papa, j’ai passé la journée d’hier à la maison, je vais bien. Faut que je me dépêche, le bus va pas attendre. 
- Attend, je vais te déposer. Dit Gus. 
- Le prend pas mal, mais non. 


Sophia commence à se diriger vers la porte d’entrée. Elle est rejointe par son père. 


- Sophia, je vais te déposer au lycée. 
- Papa, c’est pas la peine, je suis assez grande et je peux prendre le bus. 
- J’insiste. Lance Brian. 
- D’accord, si tu veux. 


Sophia s’assoit sur les marches de l’escalier qui se trouve juste en face de la porte. Justin et Gus sont dans la cuisine en train de parler jusqu’à ce que Gus se lève pour aller prendre sa douche. Brian embrasse l’amour de sa vie d’un tendre baiser et monte en voiture avec sa fille pour prendre la direction de Pittsburgh. 


diana62800  (03.08.2017 à 13:26)

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2.40m / 16.0% (Part)

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1.61m / 10.8% (Part)

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Mercredi 24 avril à 21:10
1.88m / 9.5% (Part)

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Sight Unseen, S01E04
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Not Dead Yet, S02E10
Mercredi 24 avril à 21:00
2.15m / 0.2% (18-49)

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