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Série : Doctor Who (2005)
Création : 17.09.2008 à 22h25
Auteur : wissep111
Statut : Terminée
« Fic complète. Merci de ne pas rajouter vos paragraphes^^. » wissep111
Cette fanfic compte déjà 36 paragraphes
Chapitre 9
Des gens plus qu'impressionnés
Sur les moniteurs, deux nouveaux membres venaient de mourir dans la forêt des morts. C'était l'endroit ou le plus de gens mourait. Mourir si près du but était vraiment décevant, mais bon c'était comme ça. Le gérant et ses conseillers surveillaient toujours les 10 équipes. Trois d'entre elles étaient déjà anéantit et la dernière entré dans le jeu faisait monté les cotes d'écoute. Ces deux individus surprenaient à toute les fois.
- Regardez ça !! s'écria un des conseillers. Ils viennent de tomber dans une crevasse !!
- Je paris qu'ils vont rejoindre l'équipe numéro 5 dans le fond !! s'exclama un autre.
- L'homme à l'air complètement désemparé !! ricana un troisième.
Le gérant s'approcha de l'écran et observa les deux étranges inconnus. Ils avaient épaté la galerie lors de la traversé de la mer aux milles tempêtes. C'était l'une des première fois que les deux membres de l'équipe s'entraidaient et se sacrifiait pour sauver l'autre.
- Qu'est-ce qu'il fait ?? demanda le gérant.
- Il vide ses poches... C'est fou ce qu'il y a des choses la dedans !!
Ils regardèrent le Gallifréen tourner en rond avec le collier dans les mains jusqu'à ce qu'il l'enfile. La salle entière cria de surprise lorsque les deux amis s'élevèrent dans le ciel.
- Non !! C'est impossible !!
- Les cotes d'écoute sont dans le plafond !! hurla un employé un peu plus loin.
Ils virent ensuit elle Gallifréen perdre le contrôle de la bourrasque qu'il avait créé et s'écraser beaucoup plus loin.
- Oh non... C'est une blague ?? demanda le gérant.
- Ils sont tout les deux inconscient, mais bien en vie !! s'exclama un conseiller.
Le gérant empoigna l'écran à deux mains et l'approcha de son visage.
- On s'en fou qu'ils soient en vie !! cria ce dernier fou de rage. Vous avez vu ou ils ont atterri !!
Un silence s'installa dans la pièce pendant que les conseillers vérifiaient l'endroit de l'atterrissage catastrophe.
- Oups...
- Ils ne sont qu'à quelques mètres du téléporteur !!!!! cria le gérant hors de lui. Ils n'auront même pas à escalader la montagne !!
Les conseillers baissèrent la tête. Décidément ces inconnus étaient de vrais phénomènes.
Chapitre 10
La jungle de la fatigue
Les derniers rayons du soleil de la journée vinrent frapper le visage du Docteur qui ouvrit tranquillement les yeux. Il se redressa et inspecta les alentours cherchant à comprendre pourquoi il se trouvait la. Un petit gémissement attira son attention. Il se leva et rejoignit son amie qui se réveillait.
- Donna !! Vous allez bien ?? demanda le Gallifréen inquiet.
- Je ne sais pas... Après un tour dans une tornade, est-ce qu'on se sent bien habituellement ?? répondit-elle sarcastiquement.
Elle se leva avec l'aide du Docteur puis observa un peu le paysage.
- Ou sommes-nous ?? demanda-t-elle à son ami.
- Aucune idée... Nous pouvons être près du téléporteur comme à l'autre bout du glacier.
Ils reprirent la route sans vraiment savoir ou ils allaient. Toutefois, ils s'arrêtèrent au bout de quelques secondes.
- Vous voyez ce que je vois ?? demanda Donna en se frottant les yeux.
- Oh que si...
Il eut un moment de silence afin de réaliser ce qu'ils voyaient.
- Le téléporteur !! s'écrièrent-ils en même temps.
Le Docteur empoigna la main de son amie et ils coururent jusqu'à l'objet tant désiré. D'un commun accord, ils entrèrent dans la machine et en un battement de cil, ils se retrouvèrent en pleine jungle.
- Ah... Le climat est plus agréable, dit Donna en sortant de la machine.
Le Seigneur du temps la suivit et repéra immédiatement le petit tube cylindrique habituel. Il l'ouvrit et sortit un petit bout de papier.
- La jungle de la fatigue... Il faudra faire attention lorsque nous dormirons..., dit le Gallifréen préoccupé.
Il trouva rapidement les deux cercles marqués d'un D et d'un F.
- Nous devons nous diriger au Sud-est, continua-t-il.
Il fouilla dans sa poche et trouva une boussole. Ils avancèrent tranquillement à travers la jungle dense sans parler. Il régnait une ambiance inquiétante et lourde. La nuit tombait progressivement, ce qui rendait l'endroit encore plus inquiétant. Un bruissement fit sursauter les deux compagnons qui s'arrêtèrent d'un coup.
- Qu'est-ce que c'était ?? demanda Donan nerveuse.
- Un animal probablement, répondit le Docteur d'un ton qui se voulait rassurant.
Un autre bruissement, mais cette fois beaucoup plus fort. Des hommes sortirent des feuillages et entourèrent les deux amis. Ils étaient tous habillé avec un pagne sal et troué par endroit et étaient munis de lances et de Sarbacanes.
- Euh... Bonjour, nous sommes des amis..., commença le Gallifréen les mains en l'air.
- Manger !! cria l'un d'entre eux.
- Je ne crois pas que nous soyons comestible, dit Donna elle aussi les mains en l'air.
- Nous manger vous !! cria un autre indigène.
- Moi croire qu'il faut partir !! répondit Donna plus pour le Docteur que pour les indigènes.
- Excellente idée... Courez !!!!!!
Ils prirent leurs jambes à leurs cous, mais les indigènes les poursuivirent. Le terrain sinueux ne donnait aucun avantage aux deux héros qui trébuchèrent tout les deux sur la même grosse racine. Ils se retournèrent pour faire face aux indigènes qui pointèrent leurs sarbacanes sur eux.
- Attention !! cria le Docteur au moment ou les fléchettes furent tirées.
Chapitre 11
Un dodo obligatoire
Le Gallifréen se projeta au-dessus de Donna pour lui servir de bouclier et reçut 3 fléchettes dans le dos et une dans le cou. Il grimaça de douleur avant de récupéré son tournevis sonique dans sa poche et de le retourner contre les indigènes. En voyant le petit objet, ils reculèrent ne sachant pas trop à quoi cela pouvait servir ce qui permit au Docteur de se relever pour ensuite activer sa petite machine. C'est alors que plusieurs indigènes éclatèrent totalement dévoilant des fils et des circuits. Les survivants s'éparpillèrent sous la peur d'être détruit.
- Ce sont des robots !! s'écria Donna surprise.
Le Gallifréen lâcha son tournevis qui tomba sur le sol et suivit l'objet peu de temps après sous les yeux médusés de son amie.
- Docteur qu'est-ce qui vous arrive ?? demanda la jeune femme en s'agenouillant à ses côtés.
Le Docteur enleva la fléchette plantée dans son cou avant de répondre :
- Ce sont des fléchettes empoisonnées...
Il vit les yeux de sa compagne s'agrandir de frayeur.
- Empoisonné !! Mais, est-ce que c'est mortel ?? demanda-t-elle de plus en plus inquiète.
- Oh non, il ne faut pas s'inquiété. Ce n'est que du somnifère, mais je crois que vous aurez à vous défendre seule contre...
Il s'assoupit sans finir sa phrase laissant la jeune femme seule contre les éventuels dangers de cette jungle.
- Docteur !! Réveillez-vous !! Vous ne pouvez pas me laisser seule comme ça !!
Mais le Seigneur du temps resta dans les bras de Morphée malgré les supplications de Donna.
- J'ai toujours su que vous étiez paresseux !! cria-t-elle pour se défouler.
Finalement, la jeune femme abandonna et entreprit d'enlever les fléchettes toujours planté dans le dos de son ami afin d'oublier cette forêt sombre et pas du tout rassurante.
Pendant un moment, elle se demanda pourquoi elle avait décidé d'accompagné cette homme qui était presque totalement un étranger pour elle. Mais la réponse ne se fit pas attendre. Parce qu'il avait donné un sens à sa vie. Voir tout ces mondes et sauvé des civilisations étaient tellement valorisant. C'était tout simplement merveilleux. Mais avec toute ces aventures venaient les dangers et jamais elle n'abandonnerait ce presque étranger. Il était devenu plus qu'un ami, c'était un peu son frère. Un frère qu'il fallait parfois protéger contre lui-même et c'est pourquoi il avait tant besoin de compagnons. Jamais personne ne devrait vivre ce que le Docteur avait vécu. Elle ne le souhaiterait même pas à son pire ennemi. Oui, elle avait accompagné ce Gallifréen déjanté parce qu'elle l'aimait comme un frère.
Un bruissement interrompit le cours de ses pensés. Ah non, cette fois elle ne se ferait pas prendre. Elle prit le tournevis sonique et attendit que l'indigène téméraire approche. Un homme sortit des fourrés, mais ce n'était pas un indigène. Elle ne prit toutefois pas de chance et pointa le tournevis sur lui.
- Je ne suis pas armé !! Je ne vous veux aucun mal. Je fais partit de l'équipe qui vous précède.
- Qui êtes-vous ??
- Je m'appelle Robin..., se présenta l'homme avant que le Docteur attire son regard. Il a été touché ??
- Une bande d'indigènes robotiques lui ont lancé des fléchettes empoisonnées. Il devrait se réveiller bientôt...
L'homme voulu approché du Gallifréen, mais la jeune femme s'interposa.
- Ne l'approchez pas !! ordonna-t-elle en pointa le tournevis de nouveau sur lui.
- Je ne lui veux aucun mal. Si je ne le guéri pas, il ne se réveillera jamais...
Chapitre 12
La plante miracle
La jeune femme resta perplexe quant à la déclaration de Robin. Le Docteur avait dit que ce n'était qu'un somnifère et un somnifère ne tut pas...
- Qu'est-ce que vous voulez dire ?? demanda Donna méfiante.
L'homme soupira comme si cette question était complètement débile. Toutefois, il se redressa et prit une grande inspiration avant de dire :
- Ce poison est de somnifère, mais il est tellement puissant qu'une goutte peut te faire dormir pendant au moins un an.
Les yeux de la jeune femme s'agrandirent. Un an !! Mais le Docteur n'était pas un humain peut-être qu'il y avait de l'espoir...
- Il a reçut 4 fléchettes..., l'informe Donna.
Cette fois ce fut au tour de Robin d'écarquiller les yeux.
- Alors il va dormir pendant au moins 4 ans... À moins que nous trouvions une plante assez rare, mais qui pousse dans cette jungle. J'en ai cherché pendant 2 semaines pour mon compagnon qui malheureusement est mort faute de soins rapide...
- Comment savez-vous qu'il y a un remède ??
- Je suis herboriste. J'étais en voyage quand ils m'ont capturé... Bref, j'ai fini par trouver la bonne plante, mais comme je vous l'ai dit il était trop tard.
- D'accord... Je vais vous faire confiance.
Elle s'écarta de son ami et Robin pu approcher du Docteur. Il le retourna et l'examina. Après plusieurs minutes de silence, il se tourna vers la jeune femme le regard sévère.
- Il faut faire vite. Vous restez avec lui et moi je vais chercher les plantes. Je vais vous la décrire au cas où je ne reviendrais pas.
Il décrit la plante de la manière la plus fidèle avant de s'enfoncer dans la jungle. Donna était heureuse d'avoir quelqu'un pour l'aider, mais cet homme avait un air de fausseté. Comme s'il cachait ses mauvaises intentions derrière les meilleures du monde. Toutefois, elle ne pouvait faire autrement que de lui faire confiance. C'était peut-être la seule chance du Galllifréen.
Pourquoi avait-il fallu qu'il se trompe de planète et d'année ?? Peut-être qu'en ce moment, ils seraient devant un bon milk-shake en se racontant les bons moments de leurs aventures. La jeune femme regarda le Docteur dormir comme un bébé. Il semblait tellement fragile comme ça qu'elle en fut déstabilisé.
Son ventre gargouilla et elle se rendit enfin compte qu'ils n'avaient pas mangé depuis un long moment. Plus d'une journée en fait. Elle fouilla les alentours, tout en gardant un œil sur son ami et trouva enfin un arbre remplie à craqué de bananes. Pauvre Docteur. Il n'en profiterait pas tout de suite, lui qui adorait les bananes. Elle grimpa dans l'arbre et cueillit le plus de fruits possible. Ensuite, elle se régala à côté de son ami. Il faudrait bien qu'elle le fasse manger, mais comment ?? Aucune idée...
***
Les jours passèrent sans que Robin ne revienne. Elle commençait à croire qu'il avait ri d'elle. Peut-être devrait-elle partir à la recherche de la plante ?? Mais elle ne pouvait pas laisser le Gallifréen seul. C'était trop de question pour sa tête et elle décida d'attendre encore un peu. Heureusement pour elle car Robin réapparut les poches pleine de la fameuse plante miracle.
- Alors ce n'était pas une blague ?? demanda Donna surprise.
- Bien sur que non !! J'ai parcourut la moitié de cette jungle pour en ramener ne serait-ce qu'assez pour le réveiller.
Il s'agenouilla auprès du Docteur et vérifia son état avant de sortir un petit tube cylindrique comme ceux que Donna et le Seigneur du temps trouvait à chaque téléporteur. Il mit tout ce qu'il avait de plante dedans puis rajouta de l'eau avant de broyer le tout avec une grosse branche. Il broya ainsi jusqu'à temps que le mélange devienne homogène.
Pendant ce temps, Donna marchait de long en large. Elle avait sérieusement hâte de voir de nouveau les yeux charmeurs de son compagnon. De l'entendre encore dire « Allons-y » tout heureux de poursuivre l'aventure. Bref, juste de le retrouver.
Robin fini son travail et fit boire un peu de la mixture au Docteur. Ensuite robin reboucha le tube et se leva.
- Il faudra lui en faire boire à toutes les heures jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus ensuite, il faudra prier pour qu'il en ait eu assez.
La jeune femme hocha la tête avant de s'étendre sur le sol. Robin lui partit un feu pour la nuit.
Chapitre 13
En route vers la prochaine étape
Toute la nuit, Donna et Robin avait veillé sur le Gallifréen endormit. Ils lui avaient fait boire tout le mélange, mais il n'y avait pas encore eu de changement. Donna commençait à désespéré et Robin tentait par tout les moyens de la calmer.
- Ça peut prendre jusqu'à 24 heures avant que le produit ne fasse effet..., dit-il sur un ton rassurant.
Donna se tourna vers lui et le fixa directement dans les yeux. Cet homme lui cachait quelque chose de louche. Son sourire se faisant charmeur et en contrôle, mais ses yeux était plus malsain que le mal lui-même et la jeune femme commençait à en avoir peur. Tout ce qu'elle voulait, c'était que le Docteur se réveille.
- D'accord... Est-il possible qu'il ne se réveilla pas ?? demanda Donna inquiète.
- Si bien sur, mais je ne crois pas qu'il va rester endormit... Dormez, je vais m'occuper du camp.
Donna aurait bien voulu s'endormir, mais le fait que Robin ne sois pas surveillé l'inquiétait.
***
Dès que les premiers rayons du soleil touchèrent le visage du Docteur, celui-ci ouvrit les yeux. Il avait l'impression d'avoir hiberné tout l'hiver. Il s'assit sur le sol tranquillement. Ou se trouvait-il ?? Il ne se souvenait pas du tout comment il avait pu se retrouver en pleine jungle. À côté de lui se trouvait Donna et plus loin près d'un reste de feu dormait un parfait inconnu. Il se mit à genou à côté de son amie et entreprit de la réveiller.
- Donna, murmura-t-il à son oreille en la secouant un peu. Réveillez-vous...
La jeune femme grogna avant d'enfin ouvrir les yeux.
- Qu'est-ce qu'il ya ?? demanda-t-elle encore tout endormit.
- Que faisons-nous en pleine jungle ??
- Docteur ?? Vous êtes réveillé !!
Donna sauta dans les bras de son compagnon qui s'écroula au sol avec elle.
- J'ai cru que vous resteriez ainsi pour toujours, dit la jeune femme les larmes aux yeux.
- Ainsi ?? Je... J'ai un trou dans ma mémoire, pourriez-vous êtres plus claire ??
- Des indigènes vous ont empoisonné et vous avez dormit pendant 5 jours.
- Ah oui... Je m'en rappelle maintenant. Et une dernière question. Qui est cet homme qui nous observe avec un grand sourire ??
La jeune femme se tourna vers Robin qui regardait ces retrouvailles si attendrissantes.
- C'est grâce à lui si vous êtes réveillé.
- Alors je dois vous en remercier Robin, dit le Docteur en lui serrant la main. Je suis le Docteur.
- Je suis content que vous soyez de nouveau sur bien et je suis enchanté d'enfin vous connaître.
Le Docteur le regarda dans les yeux et ce qu'il y vit lui fit peur. Cet homme n'était pas quelqu'un de fréquentable. Il se promit à lui-même de ne pas le quitter des yeux. Il trouverait bien tôt ou tard ce que Robin cachait. Il lui sourit tout de même avant de déclarer :
- Et si nous retrouvions le téléporteur ??
- Très bonne idée, approuva Donna qui avait marre de cette jungle.
- Alors... Allons-y !! s'écria le Docteur avant de prendre les devants.
Donna gloussa avant de le suivre. Que c'était bon de le retrouver. Elle ne l'avouerait jamais au Docteur, mais elle s'était ennuyée de lui. Robin leur emboita le pas les mains dans les poches et surtout silencieusement.
Chapitre 14
Le volcan de la colère
Vers midi, ils arrivèrent au téléporteur sans n'avoir rencontré aucun obstacle. Le soleil les réchauffait alors qu'ils mangeaient quelques bananes qu'ils avaient amenées. Le Gallifréen observait attentivement Robin. Tout en lui indiquait un homme de confiance, bienfaiteur et aimable, tout sauf ses yeux. Quand robin le regardait, le Docteur avait l'impression qu'il allait l'attaquer.
Après le léger repas, ils se levèrent et entrèrent dans le téléporteur qui en un clignement de yeux les transporta au sommet d'un volcan fumant.
- Oh oh, dit le Docteur en regardant le haut du volcan. Je crois que nous ne devrions pas rester ici trop longtemps... Qu'est-ce que vous en penser ??
- Je crois que vous avez raison Docteur, dit Robin inquiet. Ce volcan va bientôt entré en éruption.
Le Seigneur du temps prit les deux tubes cylindrique et en donna un à Robin puisqu'il devait probablement lui appartenir. Ils ouvrirent les tubes en même temps et sortirent chacun le même bout de carte.
- Le volcan de la colère... Je vois... Comme je disais mieux vaut quitter cette endroit au plus vite, dit le Docteur nerveux.
- Le téléporteur est en bas du volcan, informa Robin.
- Je propose la course !! s'écria Donna en sentant le sol trembler.
Les trois amis dévalèrent le volcan. Aucun ne courait vraiment, ils ne faisaient que se laisser entrainer vers le bas. Bientôt leur vitesse les empêcha de s'arrêter sans se blesser. Le sol trembla de nouveau, mais cette fois ce fut beaucoup plus violent. Les trois compagnons perdirent l'équilibre et s'écroulèrent sur le sol, mais leur élan les empêcha de s'arrêter. Ils continuèrent donc à dévaler la montagne. Jusqu'à ce qu'ils atterrissent lourdement sur une plate-forme. Aucun des trois ne se releva. Le silence s'installa sur le volcan qui arrêta immédiatement de fumée et de trembler comme contrôler par une force extérieur.
***
Dans la salle de contrôle, l'excitation était à son comble. Les gens se bousculait, les mains de papiers, d'autres hurlaient comme des perdus. Ils venaient d'assister à la plus grande débarque jamais vu sur le volcan de la colère. Un homme cria :
- J'ai arrêté le volcan !!
- Parfait, répondit le gérant heureux de la tournure que les choses prenaient. Est-ce qu'ils sont encore vivants ??
L'homme qui avait arrêté le volcan vérifia sur ses moniteurs avant de se retourner vers son patron.
- Euh... Ils sont inconscients, mais il y a un qui ne survivra pas. C'est...
- Je me fou de qui c'est !! Autant qu'il y en ait un des deux qui crève !!
- Deux ?? Ils sont trois. Ils ont intégré un criminel de l'équipe numéro 9 dans leur équipe.
-Quoi !! Alors lequel va mourir ?? demanda le gérant souhaitant que ce soit ce stupide alien qui semblait avoir réponse à tout.
Jamais aucune équipe n'avait résisté à leur épreuve. Et pourtant les deux étaient encore bien en vie, du moins peut-être plus pour longtemps.
- Dit moi que c'est l'un des deux qui fait partit de la dernière équipe.
L'homme revérifia sur ses moniteur savant de reporter son attention sur son chef.
- Celui qui va mourir est...
Chapitre 15
Continuer malgré tout
Il se mit à venter sur le volcan et la fumée se dissipa progressivement. Sur la plate-forme, à mit chemin du téléporteur, un corps commençait à s'agiter. Donna ouvrit difficilement les yeux. Elle avait tellement mal partout. Elle avait surement quelque chose de cassé, mais elle s'occuperait de tout ça lorsqu'elle se serait assuré que ses compagnons soient vivants. Elle s'approcha du Docteur qui était étendu sur le ventre le nez dans la poussière et le retourna. Il était mal en point et elle craignit un instant qu'il était mort, mais il cracha un peu de sang avant d'ouvrir les yeux.
- Vous allez bien ?? demanda la jeune femme inquiète.
- Ça pourrait aller mieux, répondit le Docteur en se redressant.
Il essuya le sang qui coulait de sa lèvre.
- J'ai du me fendre la lèvre en dévalant la pente. Et vous... Rien de cassé ?? demanda-t-il.
- J'ai mal un peu partout, mais je crois que je n'ais rien de grave vu la situation.
Ils reportèrent finalement leur attention sur Robin. Il ne s'était pas réveillé. Le Seigneur du temps le retourna et ce qu'ils virent les horrifia. Robin avait un couteau de planter dans le ventre. Il ne respirait plus.
- Il se tenait derrière vous lorsque nous avons perdu l'équilibre... N'est-ce pas ?? demanda Donna.
- Sans cette mauvaise chute, il m'aurait assassiné. Je savais qu'il avait quelque chose de louche.
- Mais pourquoi est-ce qu'il vous a guéri s'il voulait vous tuer pas la suite ?? demanda Donna.
- Il ne faut pas essayer de comprendre, dit le Docteur calmement. Cet endroit a de quoi rendre dingue...
Leurs réflexions furent interrompues par une secousse. Le volcan recommença à fumer.
- Il semblerait que nos amis dans la salle de contrôle ne soient pas très contents que nous aillons survécu. Je propose de quitter cet endroit au plus vite, dit le Docteur en jetant des coups d'œil vers le cadavre de Robin.
Cette fois, il avait bien failli y passer pour de bon. Il devrait faire plus attention à l'avenir.
- Je suis d'accord, mais il vaut mieux ne pas courir cette fois.
Le Docteur empoigna la main de sa compagne et descendirent progressivement le volcan qui ne semblait pas vouloir exploser. C'est alors que le Gallifréen comprit.
- Ils ne peuvent pas le faire exploser !! Ah !! S'ils le font, la lave recouvrera les téléporteurs et ils devront mettre un terme au jeu pendant un certain temps. Nous sommes complètement en sécurité. Il suffit d'être prudent par rapport aux secousses !!
Le Docteur était tout enjouer d'avoir trouvé la solution. Il ressemblait un a un vrai gamin. La jeune femme ne put s'empêcher d'éclaté de rire en le voyant.
- Qu'est-ce qui vous fait rire ?? demanda le Docteur avec une moue boudeuse.
- C'est vous qui me faite rire. Vous ressemblez à un enfant qui fait une chasse au trésor.
- C'est très amusant les chasses aux trésors !! s'indigna-t-il.
- Mais ce l'est moins lorsque nous sommes constamment en danger de mort.
- Ça c'est sur et dès qu'on sort d'ici, je vais dire ma façons de penser à ces idiots !! s'emporta le Gallifréen en continuant de descendre le volcan.
Ils arrivèrent sain et sauf en bas et trouvèrent rapidement le téléporteur. Le soleil commençait à se coucher, mais ils décidèrent de quitter ce volcan colérique. Ils entrèrent dans le téléporteur...
Chapitre 16
Le village fantôme
Ils arrivèrent dans un petit village complètement désert. Un peu plus et la boule de foin passerait devant eux. Le Docteur quitta le téléporteur et s'empara du tube métallique qui les attendait à chaque téléporteur. Il l'ouvrit et retira un petit bout de papier, un autre morceau de carte. Il lu le nom de l'endroit à voix haute.
- Le village fantôme...
- Pas très rassurant comme nom, murmura la jeune femme.
Cet endroit avait de quoi effrayer n'importe qui. Les maisons de bois délabrés, des fenêtres et des portes barricadés et le brouillard n'arrangeaient rien à cela. Les deux compagnons étaient entourés par des dizaines de maisons semblables.
- Je ne suis pas sur qu'on devrait rester ici pour la nuit, intervint de nouveau Donna en s'accrochant au bras du Docteur. Il y a quelque chose qui n'est pas rassurant ici et je ne parle pas du décor de film d'horreur.
- Je sais... Moi aussi je le sens, mais nous sommes épuisés et si la prochaine étape est dangereuse, nous ne pourrons pas dormir alors qu'ici, nous passerons une nuit relativement calme.
- D'accord... si vous le dites.
Ils marchèrent quelques instants, regardant dans chaque cabane pour finalement en trouver une satisfaisante pour passer la nuit. Ils y entrèrent et s'installèrent. La jeune femme s'endormit rapidement, mais le Docteur n'y arriva pas.
Au bout de deux heures, le sommeil ne venant pas, il sortit les différents bouts de papier qu'ils avaient récupérés à chaque téléporteur. Il remarqua alors que certain bouts s'emboitaient parfaitement. Ils étaient tout bonnement entrain de reconstituer une carte.
Un murmure d'enfant interrompit ses pensées. Le Docteur resta perplexe, le gérant n'aurait pas osé mettre un enfant innocent dans ce jeu dangereux. Il sortit dehors, le brouillard s'était épaissit au cours de la nuit. Un vent frai vint fouetter son long manteau.
-Y a-t-il quelqu'un ?? demanda le Gallifréen en tentant de percé le brouillard.
Un silence de mort accueilli son appel. Il avait peut-être juste imaginé cette voix. Après tout, il était épuisé physiquement et mentalement et son esprit embrumé pouvait avoir inventé tout ceci. Il essaya quand même de nouveau. La personne pouvait aussi avoir peur.
- Je peux vous aider, je ne vous veux aucun mal, dit le Docteur en s'avançant un peu dans le brouillard.
Il entendit alors un rire derrière lui. Il se retourna, mais n'aperçut qu'une petite forme s'enfuir et disparaître dans la masse nuageuse.
- Attend !!
Le Gallifréen la poursuivit et se retrouva bien vite seul au milieu de nulle part.
- Ce n'était pas très brillant ça, se dit le Docteur.
Cet endroit commençait à lui faire peur et se parler était un excellent moyen d'oublier ou il se trouvait. Des voix se firent entendre tout autour de lui. Il se retourna, mais les personnes semblaient l'entouré complètement.
- Qui êtes-vous ?!?! cria le Docteur tremblant.
- Tu ne nous reconnais pas ?? demanda une voix.
- Tu nous a tous assassiné !! Tu es l'assassin de ta propre espèce !! hurla une autre.
- Ta famille, tes amis... Ton peuple !! Nous sommes tous mort par ta faute !! Tu ne mérite pas de porter le titre de Seigneur du temps !! cria un troisième.
Les yeux du Docteur s'agrandirent de terreur. Ce n'était pas possible, ces gens ne pouvaient pas être son peuple. Il regarda dans la brume, mais n'arriva pas à les voir. C'était une ruse du gérant pour l'éliminer. Il ne pouvait il y avoir une autre explication.
- C'est impossible, murmura le Gallifréen. Vous êtes le fruit de mon imagination... Rien d'autre.
- Il nous élime et ensuite il refuse notre existence !! cria l'un d'entre eux.
Le Seigneur du temps recula jusqu'à heurter une des maisons. Il était complètement pétrifié. Les esprits continuèrent de le rabaisser et de le traiter d'assassin. Finalement, le Gallifréen s'effondra sur le sol. Les larmes aux yeux il hurla :
- Comment osé vous prétendre être de mon peuple !! Vous n'êtes que des imposteurs !! Laissez moi et cessé d'impliquer mon peuple dans vos plans sordides !!
Les voix s'évanouirent, mais le Docteur resta recroquevillé par terre près de la maison.
Chapitre 17
Le brouillard qui n'en est pas un
Donna se réveilla en sursaut. Elle venait d'entendre quelqu'un crier et elle était sur que c'était son ami. Elle se leva et sortit précipitamment dehors suivant les éclats de voix du Docteur. Tout à coup, les cris cessèrent et le silence revint. Le rythme cardiaque de la jeune femme s'accéléra et elle pensa immédiatement le pire. Et s'il était en difficulté ?? Elle devait impérativement le retrouver. Elle suivit le chemin qu'elle croyait être le bon et fini par le retrouver, recroquevillé sur le sol. Il tremblait et avait la tête entre les mains.
- Hey... Docteur ?? s'inquiéta Donna en s'accroupissant en face de lui.
Le Gallifréen ne répondit pas. Donna jurerait qu'il sanglotait. Elle s'assit à côté de lui, le prit dans ses bras et le berça. Il s'accrocha à elle comme un enfant apeuré.
La jeune femme se sentit alors privilégié d'assisté à une telle scène. Le grand Seigneur du temps, celui qu'elle croyait être aussi solide que du titane était en fait quelqu'un de très fragile. Et apparemment, il venait de vivre quelque chose d'horrible qui fut la goutte qui fit déborder le vase.
Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que le Docteur s'endorme dans ses bras. Elle ne cessa pas pour autant de le bercé et elle veilla sur son sommeil jusqu'aux premiers rayons du soleil.
***
Le Gallifréen s'éveilla tranquillement. Il sentait des bras autour de lui. Il leva les yeux sur cette personne et vit Donna lui sourire.
- Bien dormit ?? lui demanda-t-elle de la manière la plus douce possible.
- Pas si mal..., répondit celui-ci gardant toutefois son air triste.
Il se dégagea un peu brusquement de sa position, il fallait le dire, très confortable. Il ne voulait pas que sa compagne le voit faible et vulnérable. Ce devait être son rôle à lui de réconforté et pas le contraire.
- Nous devrions partir..., dit le Docteur est regardant dans tout les sens.
Il est nerveux, nota Donna. Mais pourquoi ?? Aucune idée et probablement qu'il refusera de le lui dire. Le brouillard était toujours aussi épais et la jeune commença à douter que ce soit naturel.
- D'accord, mais avant allons récupérer nos choses dans notre refuge de fortune.
Le Gallifréen hocha la tête et prit les devants. Le brouillard n'était pas normal. Quelque chose clochait... Le brouillard sentait les produits chimiques... Le Docteur s'arrêta soudainement et huma l'air. L'odeur chimique était toujours là, mais elle était très légère. Donna faillit le percuter de plein fouet.
- Qu'est-ce qu'il ya ?? demanda la jeune femme en le voyant les yeux dans le vide.
- Le brouillard n'est pas du brouillard... Nous devons quitter au plus vite cet endroit !!
Il empoigna la main de sa compagne et courut vers leur abri, récupéra leurs affaires et en moins de 2 minutes, ils se retrouvèrent au deuxième téléporteur.
Le Seigneur du temps poussa Donna dedans avant d'y entrer lui-même. Avant de quitter cet endroit maudit, il pu entrevoir un silhouette dans le faux brouillard...
Chapitre 18
Le désert du désespoir
Une fois qu'ils furent arrivés à leur nouvelle destination. Le Docteur inspira l'air chaud, mais pure afin de se débarrasser du produit chimique qui avait envahi son système respiratoire.
- Vous pouvez m'expliquer maintenant ?? demanda la jeune femme un peu énervé.
- Le brouillard était composé de produits chimiques hautement toxiques qui agissent sur la composition chimique du cerveau et peut ainsi provoquer des hallucinations très réalistes et même jouer sur les émotions des gens, expliqua le Docteur brusquement.
Il n'avait aucune envie de discuter de son affreuse expérience et tout ce qu'il voulait s'était quitter cette planète sain et sauf.
- C'est ce qui vous est arrivé ?? demanda Donna en s'approchant de son compagnon.
Le Gallifréen fit semblant de ne rien entendre et dit :
- Nous sommes en plain désert !!
Il ramassa le tube métallique planté dans le sable et en sortit le papier. Donna soupira. Quand allait-il enfin lui faire confiance ?? Peut-être jamais... Ça capacité à ce confier avait peut-être disparut avec son peuple, ne laissant que la méfiance et la tristesse.
- Le Désert du désespoir..., murmura le Docteur.
Donna s'approcha et remarqua ou se trouvait le prochain téléporteur.
- Mon dieu !! Il est beaucoup trop loin !! Nous avons que 3 cylindres plein d'eau et quelques bananes à moitié écraser !!
- Ne nous laissons pas décourager et mettons-nous en route, conseilla le Seigneur du temps en avançant dans le sable.
Toutefois, après à peine une heure de marche dans le sable mou, ils étaient épuisés. Lutter contre le vent et le sable qui leur fouettaient le visage devenait pratiquement impossible.
- Docteur... Arrêtons ici... Je n'en peux plus !! s'écria la jeune femme en s'arrêtant.
- Nous ne pouvons pas nous reposer... En moins de 5 minutes nous serions enterrés sus le sable.
Donna soupira. Elle avait les nerfs à vifs et tout ce sable à perte de vu ne l'aidais pas le moins du monde. Ils avaient décidé de rationner toute les vivres qu'ils avaient, mais même avec ça, ils ne résisteraient pas longtemps.
Le Docteur continuait à avancer se concentrant sur la route et oubliant sa soif intense. Il n'avait rien bu depuis le début parce qu'il résistait plus au manque d'eau que son amie, mais bientôt il devrait céder.
Les minutes se succédèrent sans qu'aucun des deux n'émettre un mot. Le téléporteur semblait encore loin et le soleil de l'après-midi n'arrangeait absolument rien.
Finalement vers la fin de l'après-midi les deux amis s'effondrèrent sur le sol, épuisés. Ils avaient marché toute la journée sans avoir trouvé le téléporteur. Pourquoi ce désert était relativement plat et ils ne pouvaient pas l'avoir raté alors la seule explication était qu'il était probablement encore plus loin.
- Le vent se calme... Nous ferions mieux de dormir un peu, dit le Docteur en s'installant plus confortablement.
- Ouais... Avec un peu de chance nous mourrons dans notre sommeil.
Le Gallifréen se redressa vivement. Avait-il bien entendu ou son imagination lui jouait des tours. Donna souhaitait-elle vraiment mourir ??
- Pensez-vous vraiment ce que vous dites ?? demanda-t-il inquiet.
Son amie réfléchi quelques secondes et lui fit un petit sourire désolé.
- Non... C'est juste un peu désespérant ce désert... Ce n'est pas pour rien qu'il a un tel nom.
Le Seigneur du temps se recoucha un peu plus rassuré et ils s'endormirent sous le soleil couchant.
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