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Série : Doctor Who (2005)
Création : 17.09.2008 à 22h25
Auteur : wissep111
Statut : Terminée
« Fic complète. Merci de ne pas rajouter vos paragraphes^^. » wissep111
Cette fanfic compte déjà 36 paragraphes
Chapitre 19
Rêve ou réalité ??
À peine quelques heures plus-tard, le Gallifréen se réveilla. Une lumière blanche émanait d'un objet à quelques mètres de lui. Il se redressa, surpris... Il n'y avait absolument rien à cet endroit avant. Il s'assura que Donna dormait à poings fermés avant de se diriger vers l'objet.
Lorsqu'il fut près de celui-ci, il remarqua alors que c'était bel et bien le téléporteur... Mais, c'était pratiquement impossible que cet objet soit là.
Le Docteur décida de ne pas y entrer, s'il fallait qu'il se retrouve loin de Donna, il ne se pardonnerait pas. Il rejoignit sa compagne et décida de la réveiller. Elle pourrait lui dire s'il était en train de rêver éveillé.
- Donna !! Réveillez-vous !!
Il la secoua énergiquement, mais la jeune femme grogna une insulte avant de replonger dans son mutisme. Pourquoi cette femme était-elle si paresseuse ?? Il continua de la secouer, mais cette fois ci il n'y alla pas de main morte.
- Je crois que j'ai trouvé le téléporteur !!
Cette fois, Donna ouvrit les yeux.
- Qu'est-ce que vous dites ?? demanda-t-elle incertaine.
- Que j'ai trouvé le téléporteur... Du moins je crois... Allez debout !! s'exclama l'alien en la prenant par la main.
La jeune femme obéit et le suivit jusqu'à une étrange lumière. Lorsqu'elle remarqua que c'était le téléporteur, elle sauta dans les bras de son ami.
- Mais comment avons-nous pu ne pas le remarquer ?? demanda Donna toute excité.
- Aucune idée... La fatigue, la chaleur, le sable et le fait que cet endroit s'appelle le désert du désespoir peut-être ??
Les deux amis restèrent silencieux un moment pensant à ce qu'ils auraient fait s'ils étaient passés à côté du téléporteur sans le voir. Il serait probablement mort quelques jours après...
- Et si nous y allions... demanda Donna pressé de quitter l'endroit.
- Vous ne voulez pas finir la nuit ??
- Je ne crois pas que je pourrais dormir.
- Moi non plus alors allons-y !!!
Les deux compagnons entrèrent dans la machine et en un clignement de yeux se retrouvèrent dans un endroit bien différent.
- Oh mon dieu !! C'est quoi cet odeur répugnante !! s'exclama Donna en se bouchant le nez.
- Je ne sais pas si je devrais vous le dire, répondit le Gallifréen qui savait déjà la réponse.
- Quoi que ce soit, ça me donne envie de vomir.
- Alors allez de l'autre côté, Je ne voudrais pas que vous salissiez mes nouvelles converse.
Donna leva les yeux au ciel, exaspéré.
- Alors... Qu'est-ce que c'est cette odeur dégoutante ??
Le Seigneur du temps resta silencieux. Devait-il lui dire ?? De toute manière ni elle ni lui ne pourrait dormir en respirant cette odeur. Il décida de le lui dire.
- Du sang... Du sang en pleine décomposition...
Chapitre 20
Le marécage du sang
Donna poussa un petit cri de dégout et recula vers son mai. Celui-ci sortit son tournevis sonique qui émit une petite lueur bleuté. Elle éclaira suffisamment la place pour qu'ils entrevoient le paysage. Ils trouvèrent rapidement le tube métallique. Le Docteur le saisit, mais il était recouvert d'un liquide visqueux et collant. Du sang... On aurait dit qu'il y en avait partout.
- Je propose que nous laissions ce contenant ici..., dit Donna en détournant les yeux.
Le Gallifréen approuva. Ils n'étaient pas pour garder le contenant plain de sang. Il l'ouvrit et sortit le papier. Le bout de carte représentait un marécage. Le Docteur lut à voix haute l'inscription.
- Le marécage du sang... Très original.
- Très... Et si nous quittions cet endroit ??
- J'allais justement vous le proposer.
Les deux amis avancèrent, illuminés par la lumière légère que dégageait le tournevis. Bientôt, ils pataugèrent dans le sang. Ils en avaient jusqu'au cheville et la sucions lorsqu'il marchait était très désagréable.
- Dites moi que le téléporteur est près d'ici, gémit Donna sur le point de renvoyer le peu qu'elle avait mangé.
- Euh... Vous voulez la vérité ?? demanda le Seigneur du temps incertain.
- Non..., décida la jeune femme.
- Il est à quelques mètres de nous, répondit-il.
Donna sourit. Son ami était toujours là pour lui remonter le moral. Leur moral qui soit dit en passant n'était pas très haut. Ils avaient traversé plusieurs épreuves pénibles et ils étaient sur le point de foutre en l'air les pauses et de traversé le reste sans repos. Ils voulaient plus que tout au monde quitter cet endroit.
Le cours de ses pensées fut interrompu par l'intervention un peu brusque du Docteur.
- Écoutez !! Il y a quelqu'un ici..., dit le Gallifréen en empoignant rudement son amie par le poignet.
- Peut-être que c'est quelqu'un perdu...
- Ou encore un danger potentiel...
- Alors il suffit d'appeler et il se montrera, dit Donna un peu exaspéré par la prudence excessive de son compagnon.
- Chut !!
Elle tendit l'oreille, mais elle n'entendit que le clapotis répugnant du sang contre leurs jambes. Puis il sons pas si loin d'eux se fit entendre. Quelqu'un marchait dans le sang...
Le Docteur éteignit son tournevis, empoigna Donna brutalement et la projeta sur un des arbres. Il l'empêcha de parler et attendit en silence. Une ombre passa près d'eux. La sueur perlait sur le front des deux compagnons. Ils tentèrent de contrôler leur respiration et leur rythme cardiaque en vain.
La chose, l'homme ou peut-être ce que c'était passa derrière eux sans les voir. Pour les deux amis, ce n'était qu'une ombre... Une ombre porteuse de malheur. Menaçante et étrangement énorme, l'ombre passa et ne revint pas. Après quelques minutes, ils se séparent, mais gardèrent le silence.
Le Gallifréen empoigna la main de son ami et d'un commun accord, sans dire un mot, partirent au plus vite. Il ne fallait pas trainer ici car la bête les poursuivrait puisque que c'était probablement sa fonction...
Chapitre 21
Une poursuite ensanglantée
Après quelques heures de marche, le soleil commença à se pointer à l'horizon et leurs craintes s'apaisèrent un peu. Avec la lumière, ils pourraient voir si l'ombre de la veille les avait suivit. Cependant, personne ne les suivait. Soulagés, ils continuèrent en conversant.
- Vous savez... Vous me devez encore un énorme milk-shake, dit Donna dont le ventre criait famine.
- Je sais et je vous en offrirai autant que vous voulez lorsque nous serons sortit d'ici.
- Avec une bonne pizza toute garnie, dit Donna en fermant les yeux.
- Un milk-shake avec une pizza ?? répéta le Docteur un peu surpris.
- Ouais... Le meilleur des deux mondes. Pourquoi ??
- Oh pour rien, je suis ouvert à tous les mélanges sucré-salé.
- Moi aussi, intervint une voix rauque et remplit de haine.
Ils se retournèrent et virent un homme qui faisait pratique 1 fois et demi la taille du Docteur. Habillé de noir, il portait des armes à profusion. Mais seulement des armes blanches ce qui serait d'un certain avantage pour la fuite. Le visage de l'inconnu était caché par son capuchon.
- Qui êtes-vous ?? demanda le Docteur en se plaçant devant sa compagne.
- Je suis l'assassin du sang... Tout ce sang provient des victimes que j'assassine, répondit l'autre en éclatant d'un rire machiavélique.
- Pourquoi est-ce que vous faites cela ?? demanda la Gallifréen dégouter par cet horrible personnage.
- Parce que j'ai été programmé pour faire ça.
Programmé ?? Probablement que cet homme n'était en fait qu'un robot et si c'était le cas, le Docteur pourrait parfaitement le déprogrammer. Tranquillement, le Seigneur du temps passa la main vers sa poche afin de prendre son tournevis, mais l'homme le vit et pointa une flèche sur lui.
- Tu veux mourir plus tôt ?? demanda le robot.
Le Docteur ne répondit pas, mais garda la tête haute. Il finirait bien par baisser sa garde et il pourrait prendre l'objet tant convoité dans sa poche.
- Je t'ai posé une question !! hurla l'autre contrarié par le silence de sa prochaine victime.
- Ce que vous n'avez pas considéré, c'est que je n'ai nullement l'intention de mourir entre vos mains, dit poliment le Docteur avant de se retourner et de partir à la course avec Donna.
Le robot hors de lui laissa partir la flèche qui rata de loin les deux compagnons déjà trop loin. L'homme en noir les poursuivit fou de rage. Personne ne pouvait lui échapper... Du moins presque personne. Dépassant plusieurs arbres touffus, il remarqua que les deux participants n'étaient plus en vue. Il se retourna et se retrouva en face d'une arme bien plus dangereuse.
- Plus un geste ou sinon tu vas te retrouver par terre complètement à cour d'énergie, menaça le Gallifréen.
- D'accord... Qu'est-ce que vous voulez ?? Que je vous laisse passer ?? Partez, ça ne me dérange pas.
- Non ce que je veux c'est que vous cessiez d'assassiner les gens.
L'autre éclata d'un rire mauvais.
- Je ne pourrai jamais faire ça !!
- C'est pourquoi une petite reprogrammation est prévue.
Le Docteur appuya sur un bouton de son tournevis sonique et le robot émit quelques bips. Puis, il regarda de nouveau les deux compagnons, un sourire sincère sur les lèvres.
- Que puis-je pour vous ?? demanda le robot.
- Ça te dit de nous accompagner ??
- Avec plaisir, répondit la machine heureuse d'avoir des amis.
Le Docteur sourit. Maintenant, il aurait un protecteur. Un robot leur serait plus qu'utile pour le reste du jeu, ensuite, il pourrait faire ce qu'il voudrait. Ils reprirent la route en bavardant. Le robot avait complètement oublié son ancienne vie d'assassin.
Chapitre 22
La forêt des morts
Le gérant éclata de rage. Ce Docteur devenait de plus en plus énervant, mais la consolation c'était que les audiences crevaient le plafond. Le Docteur devait absolument mourir ou sinon c'était la fin de son jeu ou personne ne survit. Et il allait mourir, c'était une promesse. La prochaine étape serait leur dernière.
Le directeur grogna de colère en voyant son robot assassin devenir sympathique avec les deux miraculé.
- Je veux qu'ils meurent tout les deux dans la forêt des morts ou sinon j'envoi deux d'entre vous dans le jeu. C'est clair ??
Les employés de Lyds déglutirent. Une seule fois, il avait menacé ses employés de les envoyer dans le jeu et il avait tenu parole. Les employés terrifiés se mirent au travail. Le Docteur et sa compagne ne pourraient pas survivre à la prochaine étape.
- Oh et reprogrammez moi ce foutu robot, ajouta Lyds.
Ensuite, il sortit de la pièce et retourna dans son bureau. De là, il pourrait admirer le travail de ses subordonnés.
***
Le Docteur, le robot et Donna arrivèrent devant le téléporteur sans problème. Ils étaient recouvert de sang, mais en vie. Heureux, mais affamé, ils entrèrent dans le téléporteur en souhaitant ardemment trouver de la nourriture. En deux secondes, ils se retrouvèrent en pleine forêt. L'endroit semblait calme et en plus, ils venaient atterrir juste en avant d'un buisson remplit de baie rouge. Le Docteur en ramassa une et l'examina. On n'était jamais assez prudent. Le robot prit la baie des mains du Docteur comprenant sans mal l'hésitation de son ami. Il fourra la baie dans sa bouche et déclara :
- N'y touchez pas. Elles sont empoisonnées.
- Merci beaucoup mon ami, dit le Docteur en lui donnant une claque amicale dans le dos.
- Ce fut un plaisir, répondit la machine heureuse d'avoir pu aider.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?? demanda Donna en ramassant le tube métallique.
Elle l'ouvrit et tendit le papier au Gallifréen.
- La forêt des morts... D'accord, je propose de ne pas trainer ici. Le téléporteur est à l'est.
Ils se mirent en marche et ne tardèrent pas à comprendre pourquoi la forêt portait ce nom. Il y avait des cadavres partout. Tous vidé de leur sang. Maintenant, ils savaient ou on emmenait les corps après les avoir vidé de leur sang dans le marécage du sang. Donna due encore se retenir pour ne pas vomir. Le Seigneur du temps la prit dans ses bras et ferma les yeux. L'odeur était encore pire que dans le marécage et le vue de ses personnes avait de quoi avoir envi de partir en courant. Ils traversèrent rapidement ce champ de mort et trouvèrent un endroit calme et surtout sans morts pour se reposer.
- Vous pouvez dormir, je vais veiller sur vous, dit le robot en les voyants hésitants à se reposer.
Le Docteur hocha la tête et s'installa confortablement sous un arbre. Donna alla un peu plus loin près d'un buisson. Le robot resta bien droit et surveilla les environs jusqu'à temps qu'il reçoive un signal étrange. Les yeux du robot devinrent rouges. Il comprit alors ce que le Docteur lui avait fait. L'assassin de nouveau opérationnel s'approcha tranquillement du Gallifréen qui somnolait sous son arbre. Il sortit un de ses nombreux couteaux, silencieusement.
- Tu vas regretter de m'avoir transformé en mauviette, murmura l'assassin en levant son couteau bien haut prêt à l'abattre sur le Docteur.
Chapitre 23
Une blessure profonde
Le Docteur s'éveilla en entendant quelqu'un marcher vers lui. Il n'ouvrit pas les yeux. Écoutant attentivement, il comprit à la démarche de l'individu qu'il ne voulait pas qu'il se réveille. Le Gallifréen tressaillit en entendant le robot parler.
- Tu vas regretter de m'avoir transformé en mauviette.
Lorsqu'il entendit le couteau siffler dans les airs, le Docteur tenta une manœuvre d'évitement, mais il ne fut pas assez rapide. Le couteau se planta dans le côté gauche de son abdomen. Il hurla de douleur et retomba automatiquement sur le sol.
- Oh quel maladroit je suis. Je t'ai raté. Je vais recommencer, ricana le robot.
Le robot leva de nouveau son arme au dessus du pauvre Docteur qui sous le choc était complètement pétrifier.
- Non stop !!! cria une voix derrière le robot.
Celui-ci se retourna pour faire face à la jeune femme et décida de se débarrasser d'elle au plus vite. Voyant le danger, le docteur fouilla dans ses poches et sortit son tournevis sonique. Il le pointa sur le robot et appuya, il émit quelques bips avant d'exploser. Le silence revint dans la forêt. Donna se précipita sur son ami qui tentait désespérément de contrôler la douleur.
- Oh mon dieu, Docteur !! Ça va aller, je suis là, dit la jeune femme tentant de se faire rassurante.
- Vous allez bien ?? demanda le Docteur inquiet malgré tout pour sa compagne.
- Ce n'est pas moi qui me se suis fait poignardé.
Le Docteur sourit et mit sa main sur sa blessure. Il regarda sa main recouverte de son sang maintenant. Il laissa ensuite retomber sa main mollement.
- Il faut trouver de quoi arrêter l'hémorragie, dit Donna inquiète du teint pâle que prenait son ami.
- Dans... Dans ma poche droite... Il y... A une trousse... De secours, dit le Docteur de plus en plus faible.
La blessure n'était pas fatale, mais il fallait agir vite et c'est ce que fit Donna. Elle trouva la trousse et fit un pansement sommaire. L'hémorragie s'arrêta rapidement et le Gallifren reprit des couleurs.
- Il faut partir Docteur. On ne peut pas rester ici, dit Donna nerveuse.
Le Docteur ne lui répondit pas. Il était entre deux mondes. D'un côté il y avait la souffrance et de l'autre l'envie irrésistible de s'endormir, mais le Docteur se ressaisit et ouvrit les yeux progressivement. Il vit une Donna très inquiète de son manque de réponse.
- C'était quoi la question ?? demanda-t-il avec un petit sourire rassurant.
- Nous devrions partir d'ici. C'est dangereux.
- Vous avez raison, dit le Gallifréen en se redressant.
Une fois assis, Donna l'aida à se relever et passa un bras sous le sien pour le soutenir. Leur rythme était très lent, mais le Docteur semblait bien récupéré malgré la marche forcée. Ils trouvèrent le téléporteur à la nuit tombante. Donna décida de passer la nuit ici. N'ayant rien à manger, le Docteur s'endormit immédiatement trop épuisé pour tenir compagnie à Donna qui avait décidé de faire un feu et de veiller sr son ami.
Chapitre 24
Les dunes de la folie
Le lendemain, Donna était totalement épuisée. Elle n'avait pas mangé depuis deux jours et elle n'avait pas dormit non plus. Le Docteur était toujours très pâle, mais sa blessure ne saignait plus. Donna le secoua, un peu mal à l'aise de le réveiller dans son état. Il s'obstina à garder les yeux fermés et la jeune femme commença à s'inquiéter.
- Allez Docteur... Réveillez-vous. Nous devons sortir de cet enfer au plus vite.
Mais les mots qu'elle lui murmura à l'oreille n'eurent aucun effet. À moitié paniquée, elle le secoua plus violemment cette fois. Il se réveilla automatiquement en sursaut.
- Qu'est-ce qu'il y a ?!? demanda-t-il encore ensommeillé.
- Si vous me refaites ça, je jure que je vous étrangle. J'ai presque pensé que vous étiez mort !!
Il sourit à son amie pour la rassurer. En fait, il souffrait encore beaucoup et il était sûr qu'il commençait à faire de la fièvre, signe évident que sa blessure s'était infecté.
- Nous devrions partir d'ici, proposa le Docteur en se relevant péniblement.
Donna le soutint jusqu'à ce qu'il soit sur pied.
- Comment allez-vous aujourd'hui ?? demanda-t-elle en le voyant grimacer de douleur.
- Super !! Number one !! Molto Bene !! s'exclama-t-il avec sa voix la plus enjoué espérant que Donna cesse de la regarder avec des yeux aussi inquiet.
Elle lui sourit et décida de le croire. Après tout, il était un Seigneur du temps donc il récupérait plus vite que les humains. Ils franchirent le téléporteur et se retrouvèrent encore une fois les deux pieds dans le sable.
***
Lyds était assez satisfait de ses employés. Le robot avait sérieusement blessé ce Docteur de malheur qui n'état toujours pas mort, mais probablement sur le point de l'être.
- Dites moi qu'il va mourir !! s'exclama-t-il en frappant sur la console en avant de lui.
Les employés restèrent silencieux. La blessure n'était pas mortelle, mais l'infection pouvait l'être et c'est exactement ce qu'il voulait entendre.
- Ils viennent de quitter la forêt, informa un nouveau venu dans la pièce.
- Dites-moi qu'il va mourir !! répéta l'autre en colère.
Un des employés se décida enfin à regarder sur ses moniteurs et soupira. Il allait probablement se faire crier dessus alors qu'il n'était que le messager.
- Il a une légère fièvre, mais rien de grave monsieur.
Il ferma les yeux prêt à recevoir une gifle qui ne vint pas. Le directeur garda son calme et déclara :
- Alors on ne plaisante plus. Je veux la plus grande tempête de sable jamais connu dans ce jeu !!
***
Il y avait des dunes à perte de vue. Que du sable comme dans le désert, mais au moins dans le désert c'était totalement plat. Maintenant, le Docteur était sûr de souffrir le martyr. Il n'était pas certain d'être suffisamment « number one » pour marcher dans le sable.
- Ça va aller ?? demanda Donna en voyant que le Docteur avait encore pâli.
- Ouais... Sûr, que ça va aller, répondit-il hésitant à faire le premier pas dans le sable.
Voyant cette hésitation, Donna fit le premier pas et l'aida à suivre. Elle ramassa en chemin le tube métallique et l'ouvrit.
- Nous sommes apparemment dans les dunes de la folie, dit-elle en continuant à avancer.
- Oh super !! Encore un nom qui nous donne envie d'y passer un séjour, répondit le Docteur en levant les yeux au ciel.
Donna retint son rire sachant très bien que si elle riait, le Docteur allait suivre et probablement souffrir. Il passèrent donc une bonne partit de la journée à monter et descendre des dunes.
Chapitre 25
Enfin un peu d'aide !!
Après plusieurs heures de marche, les deux amis étaient vidés et le pire c'était qu'ils étaient devant la plus grande dune qu'ils n'aient jamais vue.
- On la monte et ensuite on prend une pause. D'accord ?? demanda-t-elle incertaine que le Docteur pourrait tenir.
- D'accord... Je crois que je peux y arriver, répondit-il haletant.
Il avait tellement chaud que sa vue se brouillait. Il lui faudrait toute une volonté pour monter jusqu'en haut, mais il en serait capable. Il en était presque sûr. Il grimpèrent tant bien que mal la dune. À mi chemin, le vent se leva et le sable balaya les vêtement à moitié déchirer des deux compagnons. Le Docteur ferma les yeux souhaitant intérieurement que ce n'était pas une tempête commandé par le directeur de ce jeu sordide.
- Dépêchons-nous d'arriver en haut, conseilla le Docteur certain qu la suite allait lui déplaire.
Ignorant la douleur lancinante dans son abdomen, il courut pratiquement jusqu'en haut de la dune suivit de près par Donna qui lui criait d'arrêter. Il arriva en haut et ce qu'il vit le terrifia au plus haut point. Une énorme tornade de sable arrivait droit sur eux. Donna le rejoignit et faillit éclater en sanglot. Leur moral était bas à tel point qu'ils avaient presque envi de se laisser mourir. La blessure du Docteur s'était réouverte et il saignait abondamment. Tout devint subitement noir et le Docteur s'effondra sur le sol.
- Docteur !! cria Donna en le voyant débouler la dune.
Elle le poursuivit, mais des mains sortirent du sable et attrapèrent le corps du Gallifréen avant de le tirer à l'intérieur de la dune. Peu de temps après, elle fut elle-même tirer à l'intérieur et elle se retrouva sur un plancher de bois avant qu'elle n'ait pu crié de terreur.
- Tout va bien, tenta de la rassurer un jeune homme.
- Non rien ne va. Ou est mon ami !! Il est gravement blessé !! OU EST-IL !!! hurla-elle hors d'elle.
Le jeune cligna des paupières un peu surpris par le caractère de la femme devant lui.
- Il doit être à l'étage du dessous. Je ne sais pas qu'est-ce qu'ils ont fait avec lui... Suivez-moi je vais vous guider. Je m'appelle Joer.
Donna ne lui dit pas son nom, trop préoccupé par le Docteur. Il la mana jusqu'à l'étage du dessous ou ils parlèrent avec une jeune femme qui leur indiqua enfin ou se trouvait le Gallifréen. Donna entra dans la pièce que lui indiqua Joer en coup de vent. Une femme au long cheveux blond et au yeux brun s'affairait sur le corps du Seigneur du temps. Elle tentait d'arrêter l'hémorragie, mais avait beaucoup plus d'équipement qu'elle dans la forêt. Finalement au bout de quelques minutes la sang cessa de couler et Donna pu enfin approcher.
- Il va s'en sortir. Il semble être un solide garçon, rassura la jeune médecin.
- Vous ne croyez pas si bien dire, répondit Donna en riant. Il est aussi solide que du titane.
- Je suis Nyaneve, médecin et vous ??
- Donna et lui c'est le Docteur.
Nyaneve lui sourit avant de retourner examiner le Gallifréen inconscient. Il prit le pouls de celui-ci et ses yeux s'agrandirent de surprise.
- Son rythme cardiaque est beaucoup trop élevé !! s'exclama-t-elle en préparant déjà du matériel d'urgence.
- Oh non !! Ne vous inquiétez pas. Il a deux cœurs. C'est normal pour lui.
Nyaneve soupira de soulagement puis fronça les sourcils.
- Il n'est pas humain ??
- Non, c'est un Seigneur du temps.
Elle hocha la tête sans savoir vraiment ce que c'était qu'un Seigneur du temps. Donna s'installa aux côtés du Docteur sur une petite chaise en bois. Elle était épuisé, affamé et inquiète, trois choses qui ne faisait pas bon ménage ensemble. Mais elle refusait de se reposer tant et aussi longtemps que le Gallifréen n'aurait pas donné signe de vie.
Chapitre 26
De nouveau plein d'énergie
Après plusieurs heures de silence à observé le visage paisible de son ami, Nyaneve vint lui tenir compagnie avec un plateau remplit de bonnes choses à manger. Donna put enfin se rassasier. Ensuite Nyaneve lui conseilla d'aller prendre une douche et lui promit de rester près du Docteur. Donna donna court à cette idée et alla prendre une bonne douche. On lava ses vêtements et elle revint auprès de son ami fraîche et dispos. Il ne lui restait plus qu'à piquer un petit somme pour reprendre des forces et elle pourrait de nouveau combattre n'importe quel catastrophe naturelle.
- Alors ça fait du bien ?? demanda Nyaneve heureuse de voir enfin Donna sourire.
- Oui merci.
- Il ne vous reste qu'à dormir. J'ai fait installé un lit à côté du sien. Je vous laisse.
Elle se leva et quitta la pièce. Donna se coucha sur le lit à côté et prit la main de son ami avant de s'endormir.
***
Le Docteur avait un sacré mal de tête. Il avait chaud et froid, il se sentait à la fois mal et bien. Le Gallifréen ouvrit péniblement les yeux. La lumière était trop forte pour lui, mais il s'y habitua rapidement. Tout son corps était engourdit et il avait la bouche pâteuse, mais la blessure à son abdomen ne le faisait plus autant souffrir. Il avait quelque chose dans sa main, mais il n'arrivait pas définir quoi. Il serra la chose et reconnu la main de son amie qu'il avait si souvent serré.
Donna se réveilla en sursaut en sentant quelque chose lui serré la main. Le Docteur avait les yeux ouvert, mais il semblait un peu désorienté. Donna appela Nyaneve et se leva pour se tenir au côtés du Gallifréen. Nyaneve arriva rapidement et commença son examen.
- Docteur, est-ce que vous m'entendez ?? demanda-t-elle calepin en main.
- Est-ce que j'ai rêvé ce qui c'est passé ?? demanda-t-il à son tour.
- Non, tout est vrai, mais répondez aux questions que Nyaneve vous pose, ordonna sévèrement Donna.
- Alors oui je vous entend, soupira-t-il en se calant un peu plus sur le matelas.
Bon dieu que ça faisait du bien de ne pas dormir sur le sol dur. Il crevait toujours de faim, mais il était propre et reposé.
- Quelle date sommes-nous ?? continua Nyaneve.
- Aucune idée, c'est plus amusant comme ça, répondit-il avec un grand sourire.
La jeune blonde regarda Donna en fronçant les sourcils. Décidément le Docteur était encore plus surprenant que sa compagne.
- Le soleil se lève à l'est ou à l'ouest ??
- Ça dépend des planètes.
Elle soupira d'exaspération, mais eut tout de même un petit sourire en coin.
- Cette planète.
- Alors à l'est.
- Et vous savez quel est le nom de votre amie ??
- Bien sur si j'oubliais son nom, elle m'en ferait voir de toute les couleurs.
Cette fois les deux femmes soupirèrent. Aujourd'hui le Docteur semblait vouloir jouer. Mais Donna n'avait jamais été patiente et il le savait. Il se redressa donc et répondit correctement.
- Son nom est Donna Noble. Ça va les questions maintenant ?? Je n'ai aucun problème de mémoire et je me sens bien.
- C'est à moi d'en décider Docteur, dit Nyaneve sévèrement. Vous ne quitterez pas ce lit temps et aussi longtemps que je le voudrez.
Elle lui sourit avant de sortir dehors. Le Docteur gémit en pensant aux prochains jours. Comment allait-il pouvoir rester couché aussi longtemps ?? Donna resta près de lui et lui passa le plateau de nourriture.
- Vous avez faim ?? demanda-t-elle innocemment.
Le Docteur lui sourit et attaqua le repas.
Chapitre 27
Quelques explications
Après 24 heures couché, le Docteur était sur le point de mourir d'ennui. Donna était partit avec Nyaneve faire le tour de l'endroit. Endroit qui d'ailleurs n'avait pas été construit par une participant du jeu. En fait, il y a de cela plusieurs années, un participants à été attaqué par des créatures mi-homme mi-sable et les avait vaincu. Ensuite il s'était tout simplement installé dans leur logement. La nourriture arrivait abondamment par un téléporteur. Ainsi, le participant pu facilement survivre. Il continua d'attraper les participants leur proposant de rester ou de repartir.
Le Docteur aurait voulu lui parler, mais il était mort peut de temps avant leur arriver. Mourir de vieillesse dans ce jeu n'était pas une mort très joyeuse. N'en pouvant plus de rester inerte, il se leva et enfila ses vêtements qui avait été soigneusement lavé et ranger près de son lit. Il était presque comme neuf. Il n'y avait qu'un grand trou sur l'abdomen, mais il pourrait facilement le cacher grâce à son manteau qui avait été heureusement épargné. Il se dirigea vers la sortie heureux d'avoir un petit moment de répit. En chemin, il rencontra un jeune homme qui l'arrêta.
- Vous ne devriez pas vous reposer ?? demanda-t-il en fronçant les sourcils.
- Moi ?!? Non !! Je ne crois vous avoir jamais vu. Quel est votre nom ?? répliqua le Docteur en tâchant de changer de sujet.
- Je suis Joer.
- Content de vous rencontrez. Je suis le Docteur. Et si vous me faisiez faire un petit tour de propriétaire Joer.
- Vous chercher à vous enfuir de l'infirmerie ??
Le Docteur lui fit un petit sourire et haussa les épaules avant de dire :
- Aussi loin que je le peux.
Joer éclata de rire et ajouta :
- Très bien, je vais vous montrer les installation, mais si on nous trouve, je ne sais rien. Je n'ai nullement envi d'avoir Nyaneve sur le dos. C'est un vrai tyran.
- Ouais, j'en ai eu un avant goût.
Les deux hommes quittèrent discrètement l'endroit et allèrent explorer les environs.
***
Voilà bientôt 24 heures que la dernière équipes avait été anéanti par les créatures de sable. Le directeur se sentait de bonne humeur. Ce Docteur avait enfin succombé et l'année prochaine, le jeu recommencerait comme d'habitude. Il ne restait plus qu'un seul homme caché dans une grotte de la montagne de la fin, mais il serait facilement abattable.
Lyds entra dans la salle de contrôle le sourire aux lèvres
- Alors !! Tout va bien ici ?? demanda-t-il en gardant son sourire.
Tous lui répondirent que Oui. Pour une fois qu'il était de bonne humeur, ils n'allaient certainement pas la gâcher.
- Les cotes d'écoute sont toujours haut, mais pas aussi haut qu'avec la dernière équipe, l'informa un employé.
Le directeur ne s'en soucia guère. Le Docteur était mort et c'est tout ce qui comptait.
- Continuez votre bon travail, dit Lyds avant de retourner dans son bureau regarder comment le dernier participant allait s'en sortir.
Chapitre 28
Prêts pour l'aventure
Quand Donna revint dans l'infirmerie avec Nyaneve en croyant tout bonnement que le Docteur serait toujours là, elle eut tout une surprise. Le Gallifréen avait déserté les lieux en bon uniforme et personne ne l'avait vu quitter.
- Si je le retrouve, je vais lui faire voir de quel bois je me chauffe, rageant Donna les poings fermés.
- Alors je suis mieux de repartir si je ne veux pas brûler vif, répondit une voix derrière elle.
Les deux femmes se retournèrent pour faire face au Docteur et Joer. L'un souriant de toute ses dents et l'autre baissa la tête, intimidé par le regard assassin de Nyaneve.
- Qu'est-ce que vous faites debout spaceman !! hurla-t-elle pratiquement.
- Je faisais un tour. C'était vraiment ennuyeux de rester couché comme ça. J'ai besoin de ma promenade quotidienne moi.
- Ouais et bien maintenant vous allez vous recoucher. Je vous rappelle que vous vous êtes fait poignardé pas plus tard qu'avant hier, dit Nyaneve. Pour une personne normal, vous devriez pas être debout.
- Ais-je oublié de vous mentionner que je ne suis pas normal et pas humain non plus donc je récupère plus vite. Nous devons rapidement sortir de ce jeu. Je suis sur que le Tardis s'ennui tout seul.
Donna sourit. Le Docteur ne l'avouerait jamais, mais c'était plutôt lui qui s'ennuyait de son vaisseau. Il fit des yeux doux à Donna pour qu'elle prenne sont partit, mais ce genre de chose ne marchait qu'à moitié sur elle.
- Très bien... Nous partirons..., dit-elle doucement.
- Brillant !! Alors on y va maintenant !!
- Demain lorsque vous vous serez reposé pendant encore 24 heures. Et je vous averti... Vous quittez ce lit et on recommence.
Le Docteur perdit son sourire immédiatement. Il la supplia du regard encore, mais elle resta inflexible.
- D'accord. 24 heures et nous partons, concéda le Gallifréen en s'allongeant sur le lit. Si au moins j'avais un jeu électronique pour m'occuper.
Donna éclata de rire devant l'attitude enfantin de son ami.
- Vous n'aurez peut-être pas de jeu vidéo, mais je serai là moi pour vous tenir compagnie, dit Donna en s'installant à côté de lui.
Il la regarda un instant puis soupira.
- Il faut faire avec ce qu'on a, répondit-il avec un petit sourire taquin.
- Hey Mister, si vous n'êtes pas content, vous pouvez toujours vous morfondre seul pendant DEUX jours.
Les yeux du Seigneur du temps s'agrandirent de terreur.
- Non !! Un jour ça suffit et avec vous ça va être génial, brillant, molto bene, super et j'en passe.
Donna éclata de rire devant sa mine paniqué. Décidément, jamais personne ne pourrait garder le Docteur en cage. Il serait toujours libre malgré tout ce qu'on pourrait lui infliger.
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