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Le Marchand de rêves

Série : Doctor Who (2005)
Création : 23.06.2009 à 01h35
Auteur : shirubi 
Statut : Terminée

« L'histoire de cette épisode se place à la saison 4 avant l'épisode "Turn Left", tout de suite après "Midnight" » shirubi 

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Le chien robot conduisit Tayi jusqu’à une cabine bleue, seule au milieu du désert. Elle reconnut le vaisseau du docteur : le Tardis. Ce véhicule était peut-être le point d’entré dans l’univers du galliférien. Elle poussa la porte. Il faisait un noir d’encre à l’intérieur et dès qu’elle eut fait quelques pas, la porte se referma. Elle n’y voyait strictement rien.

- K9?

- Maîtresse, répondit le petit robot.

- Peux-tu éclairer la pièce?

- Affirmatif!

Les yeux du robots devinrent deux faisceaux lumineux. Tayi sursauta quand elle vit un homme ligoté et bâillonné, partiellement éclairé par K9.

- K9, peux-tu balayer la pièce avec tes yeux? Je veux voir ce qu’il y a d’autre.

Les yeux lumineux du chien lui révélèrent plusieurs hommes attachés à la console du Tardis. Elle ne pouvait dire combien, peut-être une dizaine. Elle s’empressa d’en libérer un. La corde était serrée, mais elle parvint à desserrer le nœud. L’homme se tortilla un peu et réussit à se libérer. Il s’empressa d’aller libérer un de ses camarades tandis qu’elle faisait de même. Le suivant sauta sur la console et appuya sur une série de boutons, un autre nouvellement libéré l’aida. Bientôt, tous furent libérés et la lumière revint dans le Tardis. Elle observa attentivement les hommes qu’elle venait de détacher. Elle en dénombra neuf. Ils étaient tous un peu étrange : des vêtements jusqu’à leur attitude.

Plusieurs d’entre eux portaient des pantalons à carreaux, l’un d’eux portait une tenu de criquet. Elle reconnut la longue écharpe trouvée dans le désert au coup du plus grand du lot et le petit chapeau rond sur la tête d’un autre. L’un d’eux portait des vêtements multicolores qui lui donnaient l’air d’un clown et juste à côté de lui se tenait un homme au cheveux courts vêtu d’un manteau de cuir noir.

- Je suis Tayi, leur dit-elle. Et je cherche le docteur.

Les hommes se regardèrent et l’un deux, le type au long foulard lui répondit.

- Nous sommes tous le docteur.

- Non, le type que je cherche a des cheveux bruns plutôt fournis et il est plus jeune que vous.

- Ironiquement, c’est le plus vieux d’entre nous.

- Voyez-vous, dit alors un drôle de petit bonhomme aux cheveux noirs et aux vêtements trop grands, le docteur est un Seigneur du temps. Quand il se régénère, il change d’apparence. Nous sommes ses anciennes incarnations.

- Nous sommes chacun une partie de lui, ajouta un vieil homme à la chevelure argenté. Comme vous êtes dans son esprit, chacun d’entre nous représente une partie de lui. Pour ma part, je suis le premier docteur et je représente sa conscience.

- Je suis le deuxième, reprit l’homme aux vêtements trop grands et je suis son esprit scientifique.

- C’est moi le troisième, ajouta un homme vêtu comme un maître d’hôtel. Je suis le technicien.

Le type au long foulard lança un sourire espiègle.

- Moi, je suis le quatrième, je suis son esprit d’aventure.

Un beau blond portant un costume de criquet se présenta à son tour.

- Je suis le cinquième et je suis le charmeur.

Celui qui portait un costume multicolore parla ensuite.

- Moi, c’est le sixième, je suis sa folie.

- Moi, ajouta un petit homme portant un chapeau blanc, je suis le septième. Je suis son sens pratique.

Celui qui portait un habit du 19e siècle s’introduisit comme était le huitième.

- Je suis le guerrier, ajouta-t-il. C’est moi qui ai combattu lors de la guerre du temps.

- Et moi, dit le dernier au manteau de cuir, je suis sa passion.

- Enchantée docteurs. Si ça ne vous dérange pas, je préfère vous appeler par votre numéro. Ce serait plus simple. Est-ce que l’un d’entre vous peu me dire où est le vrai docteur? J’essaie de le sortir du coma. Il faut que je trouve la partie de lui qui est lui. Si vous voyez ce que je veux dire. Il faut que je trouve son moi profond. Celui qui ressemble à ce qu’il est maintenant.

- Ce ne sera pas facile, dit numéro 7. Il s’est refermé sur lui même.

- Et nous sommes ses gardiens, ajouta docteur 8. Nous allons tout faire pour le défendre.

- D’ailleurs nous ignorons si nous pouvons vous faire confiance, ajouta numéro 1.

- Même si vous êtes ravissantes, sourit numéro 5.

- Nous avons été attaqué, dit le quatrième docteur, jusqu’au plus profond de notre esprit.

- Nous avons faillit perdre les pédales, ajouta le sixième.

- Alors toutes les défenses sont en place, conclu le huitième. Et ce sera difficile pour vous de les surmonter.

- Affirmatif, ajouta K9.

Tayi se tourna vers le robot.

- Ce n’est qu’un souvenir de robot dans l’esprit du docteur, est-il une autre partie de lui?

- Affirmatif, reprit K9. Je suis son instinct.

- Ce qui est intéressant, reprit pensivement le deuxième docteur, c’est que notre instinct vous fait confiance. C’est lui qui vous a guidées jusqu’ici.

- J’ai toujours eut de l’instinct pour déterminer ceux à qui je peux faire confiance, reprit le premier.

- Nous devrions peut-être lui laisser sa chance alors, dit le septième.

- Qu’on lui ouvre la porte, ajouta le premier.  Qu'on la laisse poursuivre sa quête.

- Et c’est parti, dit le troisième et manipulant la console du Tardis.

La colonne centrale se mis à bouger alors qu’un bruit de moteur indiquait que le Tardis décollait. Quand le bruit cessa, la porte s’ouvrit. Elle avança vers la porte.

- Bonne chance, lui lança le numéro cinq avec un clin d'oeuil, alors qu’elle quittait le Tardis.


shirubi  (24.07.2009 à 01:00)

Le docteur courrait dans les rues de la ville, le tournevis sonique à la main. Il cherchait quelque chose. Il espérait la trouver. Il savait ce qu’il trouverait au prochain tournant. Cependant, il devait atteindre ce tournant. Il vit le Tardis au loin et compris que c’était sa destination. Il courut vers son vaisseau poursuivit par une créature inquiétante. À ses côtés, courrait son compagnon de voyage. Ce dernier se tourna vers la créature et brandit un fusil alors que le docteur déverrouillait la porte.

Le docteur se retourna et remarqua l’arme.

- Pas de cela.

- Mais la créature a déjà tuée 23 personnes.

- Nous allons la retourner d’où elle vient. Rangez-moi ce fusil.

Le compagnon soupira et remis l’arme dans son étui. Au moment où un rire diabolique les surprit, une étrange sonnerie retentit. Le compagnon du docteur regarda autour de lui pour voir apparaître le décors de sa chambre à coucher. Il reconnu la sonnerie de son communicateur.

- Ouverture communicateur, écran fermé, ordonna Jiho Epsilon.

Une image d’un homme semblable à Jiho s’afficha sur l’écran. Ce dernier avait cependant les traits moins sévères et les dents moins pointues.

- Tu peux ouvrir ton écran, Jiho, ce n’est que ton frère qui t’a déjà vu en pyjama.

- Ouverture écran, ordonna Jiho. Pourquoi me réveilles-tu Jallow? Tu viens de me gâcher un rêve de niveau 3.

- Désolé Jiho, mais ça ne pouvait pas attendre. Tayi n’est pas rentrée à la maison et son communicateur ne répond pas. Sais-tu quand elle a quitté le travail?

Jiho réfléchit. La dernière fois qu’il l’avait vue, c’était quand elle avait proposé d’utiliser une machine antique pour explorer l’esprit du docteur. Et si… Bon sang, ce qu’il avait été stupide! Ce seigneur du temps était si populaire que la moitié de la ville donnerait son bras gauche ou sa troisième tentacule pour pouvoir explorer son esprit, et elle avait accès à tout le matériel pour le faire.

- Je vais vérifier les entrées de sécurité. Elle a une carte de niveau 1. Toutes ses entrées et sorties sont donc enregistrées dans l’ordinateur central, dit-il à son frère alors que d’une main il vérifiait justement sur son terminal.

Sous une longue liste de numéro de porte, la dernière entée clignotait : " entrée laboratoire 4, 23h22. "

Elle n’était pas ressortie. Elle s’amusait avec l’esprit du docteur. L’idiote! Ce docteur représentait l’avenir de la société : des milliards de milliards de crédits! Et elle s’amusait avec son esprit! Sur un moment de rage, le peu d’esprit de famille qui lui restait s’évanouit. Il l’aurait étranglée. Jallow le ramena à lui.

- Jiho! Est-ce que Tayi va bien? Qu’est-ce qu’il y a?

- Je vais aller voir, répondit-il enfin en se calmant. Je crois qu’elle a dû rester pour travailler plus tard. Je lui ai donné quelques nouvelles responsabilités et elle prend son travail un peu trop au sérieux.

- J’avais remarqué. Elle est dingue des rêves commerciaux. Travailler pour toi, ç'a toujours été son rêve.

Elle va devoir se trouver d’autres rêves, pensa Jiho.

- Je vais te rappeler, reprit-il, au revoir Jallow.


shirubi  (31.07.2009 à 03:18)

Quand Tayi sortit du Tardis, elle se trouva dans une forêt sombre. Elle entendit à nouveau un rire diabolique. Il semblait venir de loin. Elle ne pouvait pas croire que ce rire puisse venir du docteur. À moins qu’il ne s’agisse d’une sombre partie de sa personnalité : une partie qu’elle préférait ne pas réveiller.  Aller dans la direction du rire était donc exclus. Mais quelle direction devait-elle prendre?

La porte du Tardis s’ouvrit à nouveau et le quatrième docteur en sortit : celui qui portait une longue écharpe et qui disait être le côté aventurier du docteur.

- J’ai décidé de vous accompagner. Il sera intéressant de trouver mon moi profond .

- Mais, vous devez savoir où vous… où il se trouve. C’est vous le docteur. Je suis dans votre esprit.

- Vous n’avez pas idée de la complexité d’un esprit de plus de neuf siècles. Je n’ai aucune idée de l’endroit où je… il se cache.

Il regarda autour de lui.

- Ouf, il fait noir ici. Cette forêt me rappelle la forêt de Traddoria 3. Allons par là.

- Où est-ce que ça mène?

- Je n’en ai aucune idée, dit-il en avançant.

Elle emboîta le pas.

- Je ne comprends pas non plus comment moi et mes contreparties, nous nous sommes retrouvés attachés à la console du Tardis en pleine noirceur.

- Ça c’est simple. Le docteur… enfin, vous êtes dans le comas. Je me suis branchée à votre esprit pour vous ramener par le biais du sommeil paradoxal. Et j’ai ainsi réveillée certaines parties de vous, sans pour autant vous réveiller réellement.

Elle entendit encore ce rire qui glaçait le sang. Le docteur numéro quatre sursauta.

- Vous avez entendu?

- Oui, dit-elle en soupirant. Ça fait trois fois que je l’entends depuis que je suis entrée dans votre esprit.

- Il est encore là!  Je pensais qu’il s’était retiré avec la sonde!

Elle remarqua que le quatrième docteur s’était transformé en huitième docteur, le guerrier.

- Qui est encore là, demanda-t-elle?

- Une vieille connaissance qui cherche à me détruire, mais il ne m’aura pas.

Il disparu. Tout disparu avec lui, même la lumière. Elle était coincée au milieu du néant. Le docteur, qu’elle avait à peine commencé à réveiller, s’était refermé sur lui-même.

- Ne partez pas!

Pas de réponse.

- Je peux vous aider, cria-t-elle dans le vide.

Elle attendit une réponse qui ne vint pas.

- Je peux essayer de chasser l’intrus.

Le son de sa voix lui revenait comme un écho.

- Je vous en prie, aidez-moi à vous aider. Je ne peux rien faire dans le noir.

La lumière revint soudainement. La forêt avait été remplacée par un corridor de pierre et une odeur de terre humide. Elle se trouvait peut-être dans un souterrain rupestre ou dans les soubassement d’un château médiéval.

Elle entendit encore le rire dément et avança résolument vers ce rire.


shirubi  (03.08.2009 à 20:26)

Donna se regarda dans le miroir. Cette tenue noire lui allait à ravir, même si elle ne devait servir qu’à entrer par infraction dans un des immeubles les mieux gardés de New New York. Le Face de Bo de son rêve lui avait bien dit la vérité pour ce qui est de l’opération sauvetage, alors il se pouvait donc que tout ce la soit vrai et que sa mission soit bien de détruire le réseau neural à l’insu de Torchwood. Cependant, pouvait-elle faire confiance à Face de Bo? Elle n’en connaissait que trop peu sur lui et sur Torchwood. Elle comprit d’ailleurs ce que le docteur avait contre cette organisation lorsque Lance lui tendit ce qui ressemblait à une arme. Donna la refusa net. Elle n’aimait pas plus les armes que le docteur. Elle saurait s’en passer. D’ailleurs, elle ne saurait se servir du gadget futuriste que Lance lui avait tendu.

La porte s’ouvrit devant Lance.

- Êtes-vous prêtes, lança-t-il à Donna?

- Je crois bien que oui.

- Vous savez que vous n’êtes pas obligées de venir.

- Vous n’êtes pas obligé d’aller secourir le docteur, répondit-elle du tac au tac.

- Sans arme, je ne vois pas en quoi vous serez utile.

- Il y a toujours une alternative à l’usage de la force, cita Donna se rappelant ce que le docteur avait un jour expliqué à sa fille Jenny (ref. The doctor’s dauther).

- Nous avons perdu un des nôtres quand nous avons secouru Face de Bo. Voulez-vous vraiment courir ce risque?

- Était-il armé?

Lance ne répondit pas, mais il rangea l’arme.

Les autres membres de l’équipe de sauvetage entrèrent dans la pièce. Ils étaient trois : deux hommes et une femme. Les présentation furent rapide, le plus âgé s’appelait Lill, l’autre, un novo-humain au teint bleue et aux cheveux rouges se faisait surnommer le Hurleur. La jeune femme, qui partageait une étrange ressemblance avec Lance, s’appelait Anna. Lance appuya sur un bouton et une carte holographique du bâtiment se matérialisa.

- À part Donna, nous sommes tous déjà allés dans ces locaux lors de la dernière expédition. Cependant, le Rêveur était retenu au sous-sol, la zone la plus sécurisé de Paradox. Comme le docteur vient d’être capturé, nous supposons que son cerveau sera d’abord évalué et conditionné avant d’être placé au sous-sol. Il devrait donc se trouver dans un des sept laboratoires de la compagnie. Ils se situent au 43e étage. Les mesures de sécurité y sont beaucoup moins importantes.

Lance expliqua ensuite le plan pour entrer chez Paradox et atteindre le 43e étage. Donna suivi toutes ses explications avec attention. Cependant, elle était inquiète : elle devait savoir où se trouvait le réseau neural, mais comment poser la question sans attirer les soupçons? Ce fut Anna qui la sauva.

- Quelle est cette pièce, demanda cette dernière en pointant une pièce hexagonale située au centre du bâtiment quelques étages plus bas que les laboratoires?

- Cette pièce est l’endroit le plus protégé du bâtiment, plus encore que ne l’était le Rêveur. C’est le cœur de Paradox : le réseau neural. Les rêves y sont emmagasinés et distribués en temps réel aux clients pendant leur sommeil.

- Tiens, j’ai une idée, comme c’est sur notre chemin, on pourrait en profiter pour, disons... le... saboter.

Lance la regarda durement.

- Pourquoi ferions-nous cela?

- Vous combattez Paradox, si le réseau neural est détruit, vous y gagneriez.

- Vous ne comprenez rien, marmonna-t-il. C’est trop bien protégé, nous ne pourrons même pas l’approcher, dit-il plus haut. Notre objectif, c’est le docteur, pas le réseau.

Donna n’insista pas. Si Face de Bo avait raison, Lance et les autres étaient contaminés et leur esprit, affaibli et peut-être même contrôlé par une entité étrangère. Elle devrait donc, s’attaquer seule, au pilier de Paradox, sans une idée de la façon d’entrer dans la pièce la plus protégée de New New York.

Vraiment, pour une fois elle aurait préféré faire les boutiques.


shirubi  (05.08.2009 à 22:24)

Elle avançait toujours vers le rire, à la fois fascinée et inquiète. Elle avait fait au docteur une belle promesse, mais elle ignorait comment elle pouvait la faire face à cette menace inconnue. Le couloir ne semblait jamais se terminer, comme si le docteur ne l’avait fait apparaître que pour l’occuper. Au bout d’une longue marche, elle remarqua, creusée dans la brique du mur, une petite niche. Elle s’avança et y découvrit une figurine représentant un enfant habillé en matelot. Elle trouva la chose très étrange en cet endroit. Elle tendit la main pour la saisir, mais à ce moment, la figurine se volatilisa. Elle entendit alors le rire dément. Il était tout près.

Tayi avança jusqu’au bout du corridor et tourna à gauche. Devant elle, se tenait un étrange personnage. Il avait l’air d’un humain traditionnel. Grand et maigre, il portait un petit chapeau rond et une espèce de toge couvertes de dessins. En fait, ça faisait penser à un costume traditionnel chinois de l’ère terrienne préspaciale. Il la regardait avec un étrange sourire.

- Bonjour! Que faites-vous ici? Cherchez-vous aussi le docteur?

- Heu, oui, hésita-t-elle. Je me suis branchée à son esprit à partir de Paradox. Et vous?

- On peut dire que je suis un virus qui parasite le réseau neural, mais ce serait… insuffisant.

Il se mit à rire doucement. Elle reconnu le rire démoniaque qui l’avait guidée.

- Autrefois, j’existais dans le néant. Je fabriquais mon propre univers et celui-ci était soumis à mes règles. J’attirais à moi tout ceux que je voulais. Ils devaient jouer selon mes règles et vaincre. S’ils gagnaient, ils pouvaient partir; s’ils perdaient, ils devenaient un jouet dans ma collection. Si quelqu’un m’affrontait directement et gagnait, cela me détruisait et détruisait mon univers. Ensuite, je recommençais à zéro. C’était dans l’ordre des choses : un éternel recommencement. Ce vainqueur devait, bien entendu, le payer de sa vie.

Ses yeux devinrent pétillant de rage.

- Le docteur est venu, il m’a vaincu et il a enfreint la règle : il a survécu. Alors, j’ai recréé mon univers dans le cyberespace, dès son invention, sur Terre, au 20e siècle. Et j’ai attendu mon heure. J’ai envahit récemment le réseau neural de Paradox et maintenant, le docteur est à ma merci.

Sa rage était si pétillante que Tayi recula. L’étrange homme le remarqua et se calma.

- Il ne me laissera pas l’approcher, mais il est quand même à ma merci. Tôt ou tard, il devra se prêter au jeu. Quand vous le verrez, dites-lui bien que le Fabriquant de jouets est revenu (réf. The Celestrial Toymaker, premier docteur).

Il disparut. Tayi regarda autour d’elle : tout était silencieux. Elle réalisa qu’elle était revenue à la case départ : elle devait retrouver le docteur, ignorant toujours quelle direction prendre.


shirubi  (07.08.2009 à 18:03)

Quand Jiho Epsilon, entra dans le laboratoire quatre, tout ses soupçons furent confirmés à la vue de sa nièce endormie sur une civière au côté du docteur. Il réussit néanmoins à contrôler sa rage. Après tout, Tayi était une Epsilon, il était normal qu’elle soit une fonceuse ambitieuse et obstinée.

Pour calmer sa colère grandissante, il se força à prendre de grandes inspirations et jeta un coup d’œil à l’écran de contrôle. Il trouva le cerveau du docteur inchangé. Excellente chose, elle n’avait donc fait aucune dommage. Il s’approcha de la machine archaïque pour débrancher sa nièce. Il y avait aussi un écran de contrôle sur la machine, plutôt semblable à celui qui surveillait le cerveau du docteur. L’activité du cerveau de sa nièce était fort différent, très actif, même trop pour quelqu’un sensé rêver. Il ignorait si c’était normal ou si elle était en danger. Il réalisa qu’il ne pouvait la débrancher sans l’avis d’un expert. Il devait appeler son technicien.

Il se tourna vers son communicateur pour se trouver face à cinq individus masqués et vêtus de noir. L’un d’eux brandit une arme.

- Ne bougez plus, lança-t-il.

 

Donna suivit Lance et les autres dans le quatrième laboratoire. Les trois premiers étaient vides, mais la lumière était allumée dans quatrième. Quelqu’un y travaillait. S’ils avaient voulu rester discret, ils auraient pu vérifier les autres avant, mais pour que quelqu’un travaille encore dans les labos à cette heure, cela ne pouvait signifier qu’une chose : le quatre était le bon.

Et c’était le cas. Elle vit d’abord le docteur endormi dans un lit et à ces côtés une civière sur laquelle était étendu une jeune fille au teint lavande branchée à un étrange appareil. Un homme au teint assorti examinait l’appareil. Il se tourna, elle lui trouva une ressemblance avec la jeune fille étendue sur la civière.

- Ne bougez plus, lança Lance.

L’homme leva les mains.

- Tiens donc, s’exclama le Hurleur, Jiho Epsilon, nous avons gagné le gros lot.

Donna se dit qu’il s’agissait sans doute de quelqu’un d’important dans la compagnie.

Lance pointa son arme sur Epsilon.

- Débranchez le docteur.

- Impossible, dit-il, ma nièce s’est connectée sur son cerveau, si on les débranche, ils risquent tous les deux des dommages cérébraux.

- Anna, ordonna Lance.

Anna alla vers l’écran de l’étrange appareil et examina les données.

- Il dit vrai. Nous ne pouvons les débrancher. Leurs ondes cérébrales semblent imbriquées les unes dans les autres. C’est comme s’ils faisaient tout deux le même rêve.

- Ce n’est pas possible. Le cerveau de Tayi est actif alors que celui du docteur est comateux.

Elle pianota sur le clavier.

- Ne vous fiez pas à la lecture du moniteur. Le docteur est maintenant en diapason avec le cerveau de Tayi, c’est pour ça que son cerveau est si actif. Cet appareil est étrange, je n’en ai jamais vu un comme ça. C’est très ancien et d’origine non humaine.

Epsilon s’approcha, Lance leva son arme. Jiho Epsilon ralentit sa marche et se pencha légèrement vers l’écran.

- Tayi m’avait dit que ça avait été mis au point par ma société à ses débuts.

- Il se peut qu’elle ait été découverte par les fondateurs de Paradox, mais elle est beaucoup plus ancienne que la société elle-même.

- Ne me dis pas que toute l’industrie du rêve fondée par Paradox tiendrait son origine d’un appareil ancien et d’origine indéterminé!

Anna examina encore l’appareil.

- Je n’ai pas assez d’information pour le confirmer, mais c’est une hypothèse intéressante.

- Ça suffit, ordonna Epsilon, comment fait-on pour les séparer?

Lance leva encore son arme, plus menaçant que jamais.

- Ce n’est pas vous qui donnez les ordres… cependant, vous avez raison. Il faut trouver comment les séparer.

Il se tourna vers le Hurleur.

- Sécurise le lab. Nous devrons peut-être tourner cette opération de sauvetage en prise d’otage.

Le Hurleur alla faire le guet à la porte. Pendant se temps, Anna feuilletait rapidement le manuel que Tayi avait laissé près de la machine.

- Ça y est! J’ai trouvé.  Tayi tente de sortir le docteur du coma. Son cerveau est comme une bouée auquel il doit s’accrocher. Elle ne peut se réveiller d’elle-même. Seul le réveil du comateux pourra les séparer.

- Combien de temps?

- Quelques expériences du genre ont été tentées. Ça a duré entre 2 heures et 4 jours.

- Dans quelle galère cette petite idiote s’est-elle embarqué, marmonna Epsilon.


shirubi  (15.08.2009 à 03:30)

Tayi errait depuis des heures dans l’esprit du docteur et depuis des heures, elle n’avait vue qu’une succession de corridors, de déserts, de forêts et de Tardis vides : pas une trace du docteur ou de ses contreparties. Elle en avait vraiment assez. Elle n’aurait jamais du se connecter à l’esprit du docteur. Ce qu’elle avait été naïve de croire qu’elle pouvait ramener un seigneur du temps à la raison. Découragée, elle se mit à crier à tue-tête.

- DOCTEUR!

Pas de réponse.

- DOCTEUR! Je suis ici pour vous aider! Vous n’allez pas vous cacher pour toujours.

Toujours rien.

-Ce n’est pas votre genre de vous cacher, du moins pas selon le Rêveur.

Le silence ne daigna même pas lui répondre.

- Et votre compagne! Allez-vous la laisser vous attendre à New New York pour toujours?

Elle sut qu’elle avait touché un point faible lorsqu’une petite brise se leva. Elle sentit l’odeur de la mer suivit du bruit des vagues. Elle était sur une plage. Une jeune fille blonde pleurait devant une ombre : une image tridimensionnelle du docteur. Elle courut vers lui.

- Allez, dites-le docteur, dit la blonde.

- Rose Tyler, je…

L’image s’évanouit au moment où Tayi allait lui parler.

Elle se retrouva une fois de plus dans le Tardis. Elle portait une robe de marié et se sentait éberluée.

- Quoi, s’exclama le docteur!

- J’ai réveillé vos souvenirs. C’est un bon départ.

- Quoi!

- Docteur, le Fabriquant de jouet s’est infiltré dans votre esprit. Il cherche la vengeance.

- Quoi!

Puis soudain, la robe de marié fut remplacée par les vêtements de Tayi. L’expression de surprise du docteur se métamorphosa. Il semblait soucieux.

- Vous avez bien dit le Fabriquant de jouet?

- Oui, je l’ai croisé en venant ici.

Ses yeux bruns la dévisagèrent pendant un long moment. Il semblait réfléchir.

- Il pourrait bien s’agir d’un simple souvenir. La sonde que vous m’avez envoyée, par contre, était bien réelle. Elle aurait pu faire de graves dommages.

- Je ne suis pas responsable de ça. C’est mon oncle, le PDG de cette compagnie. Il ne pense qu’au profit. J’ai plein d’idées pour la société qui ne feraient de mal à personne. Il ne veut rien entendre. Moi, je voulais vous aider.

- Vouliez-vous aussi mon autographe ?

Tayi soupira.

- C’est vrai, vous êtes une célébrité. Tout le monde à rêvé de vous au moins une fois à New New York J’étais curieuse, voilà tout. Mais je veux tout de même vous aider.

Le rire démoniaque du Fabriquant de jouets l’interrompit.

- Je reconnais ce rire, s’exclama le Galiférien.

- J’en suis content, mon vieil adversaire.

L’homme que Tayi avait rencontré précédemment réapparu.

- Je savais que la demoiselle finirait pas éveiller votre esprit. J’ai longtemps attendu ce moment. Vous êtes à moi maintenant.

- Vous n’êtes pas qu’un souvenir, admit le docteur. Je sens votre présence. Vous voulez encore jouer à vos petits jeux démoniaques?

Le Fabriquant de jouet se mis à rire encore plus fort.

- Dix univers! J’ai fabriqué dix univers consacrés aux jeux : des millions d’années de ma vie y ont été gaspillées. Je ne suis plus le Fabriquant de jouet, c’est fini. Je me suis trouvé un nouvel univers, un nouveau passe-temps. Je suis dorénavant le Marchand de rêve.


shirubi  (18.08.2009 à 02:03)

- On ne va pas attendre ici toute la nuit, s’impatienta Lill! Que ce passera-t-il demain matin quand les employés rentreront travailler et que nous serons toujours là?

- Nous avons Epsilon, trancha Lance.

- Rien à faire d’Epsilon… Nous pourrions partir sans le docteur.

- Et ensuite? Nous avons une mission à remplir, je te rappelles.

Pendant que Lill et Lance, irrités et fatigués, se disputaient, Donna s’approcha du docteur. Il était paisiblement endormit et il faut dire qu’elle ne le voyait pas souvent dormir. La jeune fille a ses côtés avait un sommeil plus agité. Elle bougeait beaucoup et murmurait dans son sommeil. Elle se tournait, se retournait, tressautait et murmurait des mots incompréhensibles. Néanmoins, Donna approcha l’oreille pour tenter de comprendre.

- Dooooocteur.

Au moins, il était clair qu’elle lui parlait, peu importe le monde onirique où ils se trouvaient. Mais quelques mots de plus aiderait peut-être à comprendre ce qui se passait dans ces deux têtes.

- Je ne veux pas mouuuuuurrrrrriiiiiiiiiirrrrrr.

Donna resta pantois. Le danger était-il réel ou imaginaire? Elle ne pouvait s’empêcher de penser à l’avertissement de Face de Bo.

- Nous ne partirons pas sans le docteur, répliquait Lance, et c’est mon dernier mot!

- Mais…

- Hé! Les gars, s’écria finalement Donna! Je crois que nous avons un petit problème.

 ***

- Ça reste toujours le même problème, que vous vous appeliez Marchand de rêve ou Fabriquant de jouet : rien ne change. Vous vous amusez avec la vie des autres, vous faites des petites règles et des épreuves presque impossibles à vaincre.

Jamais Tayi n’avait vu le docteur en colère dans les rêves de Paradox. C’était plutôt inattendu. Le Marchand, vêtu de son drôle de costume chinois, semblait s’amuser des moindres commentaires du Docteur, et même sa colère ne le faisait pas broncher.

- Mon cher docteur, dit-il lentement. Si vous ne vous calmez pas bientôt, je serai forcé de vous faire taire, comme la dernière fois.

- Au lieu de répandre vos menaces, dites-moi que sont les règles de votre univers cette fois. Qu’attendez-vous de moi?

Le Marchand de rêve répondit d’abord par un étrange sourire, puis il tourna son regard vers Tayi.

- Elle sera votre prix. Si vous ne réussissez pas, elle ne se réveillera jamais.

- Docteur, murmura Tayi d’un ton angoissé. Je ne veux pas mourir.

Le galiférien ne répondit pas, il tourna vers son adversaire des yeux pétillants de colère.

- Pourquoi ne pas jouer ma propre vie à la place. C’est entre nous que ça se passe après tout. Elle n’a rien à voir là dedans.

- Parce que je vous connais bien, docteur. Vous les enviez d’avoir une vie si éphémère, parce que ainsi, la vie devient plus précieuse. Votre propre existence n’a pas d’importance, vous avez trop vécu, trop perdu. Alors, en jouant sa vie plutôt que la vôtre, je sais que je monte les enchère.

Le docteur fit une moue lourde de signification et tenta de calmer sa colère.

- Vous savez que cela me rend dix fois plus combatif et déterminé. Vous allez encore perdre.

- Je n’en espérais pas moins de vous, cher docteur, mais je ne perdrai pas. Je vais maintenant vous expliquer comment fonctionne mon nouvel univers.


shirubi  (26.08.2009 à 01:06)

- Mon nouvel univers a élu domicile dans ce que les gens d’ici appelle le Réseau Neural. C’est à partir du réseau qu’à chaque nuit, les clients de Paradox téléchargent les rêves qu’ils ont commandés. Mais le Réseau Neural fait plus que ça. Je l’ai moi-même conçu et j’en ai transféré l’idée dans le cerveau d’un ingénieur à une époque où les gens avaient des puces dans leur tête et se connectait aux ordinateurs pour transmettre de l’information. C’était la belle époque pour le parasite informatique que j’étais devenu.

Le regard du Marchand de rêves erra un instant, puis, se posa sur le docteur. Son sourire se figea en un étrange rictus.

- L’appareil a évolué depuis son invention, mais sa fonction première reste toujours. Il me permet de faire entrer tous ces gens dans le réseau neural et de les envoyer où je veux : par exemple dans vos deux esprits. Comme ceci…

Tayi ne remarqua rien, puis, soudain, il y avait des gens autour d’eux, beaucoup de gens, au moins des milliers.

***

- Il se passe quelque chose, s’exclama Donna. Regardez!

Le docteur et Tayi étaient entrée en convulsion en même temps. Anna se précipita sur un terminal.

- Je n’ai jamais vu ça : leur esprit est en ébullition, il y a des centaines de schéma neurologiques différents. C’est comme si des milliers de personnes étaient venues partager leur rêve.

***

Au début, c’était la cacophonie, tout le monde criait en même temps et paraissait fâchés. Ils étaient de tous les groupes d’âges, de toutes les couleurs, de toutes les mutations et vêtus de façon variés : certains en costumes, d’autres en pyjama, d’autres déguisés ou carrément nu.

- SILENCE, s’écria le Marchand de rêve.

Le cri se répéta en écho jusqu’à ce que tout le monde se taise.

- Veuillez excuser cette intrusion dans votre excursion onirique. Vous avez été spécialement sélectionnés par Paradox pour bénéficier d’un tout nouveau type de rêve. Il s’agit en fait d’un jeu, celui qui gagnera aura droit à des rêves gratuits chez Paradox pendant un an. Néanmoins, si vous préférez retourner au rêve que vous aviez achetés pour cette nuit, je ne vous retiens pas.

Tayi remarqua que quelques personnes disparurent, mais la grande majorité restèrent. De son côté, le docteur observait le Marchand de rêve, silencieux, mais les yeux pétillants de colère. Elle comprenait ce sentiment, ils étaient tout deux complètement soumis aux petits jeux du Marchand et impuissant à y mettre fin.

- Je vous présente le Docteur, continua le Marchand. Vous le connaissez bien, c’est un personnage populaire dans vos rêves. Le but du jeux est simple. Vous devez l’attraper, mais attention, ce ne sera pas facile. Vous évoluerez dans son propre univers, dans un monde qu’il connaît plus que vous. Attrapez-le et vous gagnez le concours.

Le Marchand se pencha vers le docteur et murmura.

- Si l’un d’eux vous attrape, vous pourrez dire adieu à la demoiselle au teint mauve. Restez loin d’eux jusqu’au matin et vous gagnez sa vie.

Le Marchand sorti de sa poche un pistolet et s’adressa à la foule.

- À mon signal. Cinq! Quatre!

Comprenant qu’il était de son intérêt de partir, le docteur se volatilisa.

- Trois! Deux ! Un! Bonne chasse!

Il tira en l'air.

***

Anna et Epsilon travaillaient maintenant côte à côte. Ce dernier semblait avoir oublié son statut d’otage. Ce qui se passait n’était pas normal et en plus de mettre la vie de sa nièce en danger, cela mettait aussi sa compagnie dans une situation bien pire que celle causée par la disparition du Rêveur.

- Ils sont passés par le réseau neural, comprit soudain Epsilon.

- Vous avez branchés le docteur sur le réseau neural, s’inquiéta Anna?

- Cet appareil est d’une complexité sans nom. Pour sonder le docteur, il fallait passer par le réseau neural.

- Au fait, c’est quoi exactement ce réseau, demanda Donna? Un super ordinateur?

- C’est bien plus qu’un ordinateur, c’est un cerveau. Et ce cerveau n’a rien à voir avec un cerveau humain. C’est plus que des millions de cerveaux humains réunis. C’est plus brillant, plus intelligents que tout les génies de cette planète. C’est presque le cerveau d’un dieu.

Donna resta abasourdit un instant.

- C’est donc quelqu’un.

- Non, c’est artificiel, il ne peux y avoir de personnalité dans ces neurones.

- Qu’en savez-vous? Le cerveau humain est beaucoup moins complexe que votre réseau neural, mais pourtant nous sommes des personnes. Alors comment pouvez-vous, ignorez la possibilité qu’il pourrait être un être pensant, doté d’esprit?

- Il n’a jamais fait autre chose que ce qu’on lui demandait.

- Et ça vous suffit comm preuve? Si les humains peuvent faire preuve de dissimulation, de tromperie et de mensonge, alors pourquoi un truc plus intelligent en serait incapable?

Epsilon était à bout d’argument. Il se contenta de soupirer.

- En attendant, commença Anna, il y a un problème plus grave à régler. L’invasion des rêveurs, si je peux l’appeler ainsi a lieu simultanément dans les deux cerveaux. Le docteur pourra s’y adapter, mais la jeune femme ne survivra pas. Ses neurones vont se détériorer.

- En combien de temps?

- Quatre heures, pas plus. Elle ne se rendra pas jusqu’au matin.

- Débranchez-la, ordonna Epsilon. Nous devons prendre le risque.

- Non, s’exclama Donna. Si vous la débranchez, on perd le docteur.

- Si votre docteur est comme celui des rêves, vous savez qu’il ne laisserait personne mourir pour lui.

- Ce n’est pas ce que je proposais, repris Donna lentement. Mais si tout ces rêveurs peuvent entrer par le réseau neural et rejoindre le docteur, alors je ne crois pas qu’un rêveur de plus ferait la différence. Laissez-moi entrer dans leur rêve et aider le docteur et Tayi.

Anna réfléchit quelque instants.

- Je crois que ça peut se faire.


shirubi  (30.08.2009 à 19:23)

Ça pouvait se faire, en effet, mais non sans quelques difficultés. D’abord, Donna n’avait pas d’implant et ne désirait pas en obtenir, il fallut donc la brancher à un appareillage compliqué, similaire à celui du docteur.

Ensuite, les visiteurs du cerveau du docteur, semblaient y avoir été emmenés, alors que Donna devrait trouver le chemin toute seule. Epsilon lui promit que dans le menu d’entrée, il ajouterait une option qui lui permettrait de rejoindre ces visiteurs.

Il était amusant d’avoir un menu d’entrée à ses rêves, mais c’était étrangement le cas. Elle se promenait au milieu d’une New New York vidée de ses habitants et des graffitis sur les murs faisaient office de menu :

"Nouveaux rêves (temporairement hors service) 20 000 crédits

Rêves classiques concernant le docteur 15 000 crédits

Rêves classiques d’action 10 000 crédits

Rêves classiques romance 10 000 crédits

Rêves classiques XXX 20 000 crédits

Rêves classiques historiques 7 000 crédits

Rêves classiques pour enfants 10 000 crédits

Rêves farfelues (nouvelle catégorie) 10 000 crédits

Accès Donna Noble mot de passe exigé"

Donna soupira : n’aurait-il pas pu être un peu plus subtile? Elle toucha de la main le graffiti numéro 9 et se dernier changea.

" Quel est le mot de passe? "

-  Jiho23, répondit-elle à voix haute, suivant les instruction d’Epsilon.

Une porte apparut devant elle, elle semblait dessinée, comme un graffiti. Donna toucha la porte et cette dernière s’ouvrit. La compagne du docteur fit quelque pas.

La ville disparut pour être remplacée par un décors que Donna ne reconnaissait que trop bien. Celui d’une autre ville, très différente de New New York, plus petite, plus antique : Pompéi qu’elle reconnaissait au Vesuve en pleine activité

Les gens courraient dans tous les sens, sans même se préoccuper de la rêveuse. Pourquoi était-elle là, dans ce terrible souvenir du docteur? D’ailleurs, où était-il? Elle remarqua alors un groupe de gens qui ne faisaient pas partie du souvenir : d’abord leur vêtement les trahissait et ensuite, certains n’avaient pas tu tout le type méditerranéen en particulier la femme chat et l’homme au teint bleu.

Cependant, elle devait trouver le docteur, et après une courte réflexion elle se dit que si elle trouvait le docteur dans ses propres souvenir, elle ne trouverait certainement à l’endroit où il était sensé être. Elle se désintéressa donc du groupe de touristes du rêve pour filer vers la maison de Caecilius où se trouvait le Tardis. Elle ne remarqua pas que deux hommes du groupe de New New Yorkais la suivaient.

Elle entra essoufflée dans la maison où elle voyait le Tardis disparaître. Elle tourna le regard dans un coin de la pièce ou Caecilius et sa famille en panique avaient regardé le Tardis disparaître au milieu du Chaos.

Elle se rappelait très bien la scène. En larmes, elle avait convaincu le docteur de sauver quelqu’un, pas toute la ville, mais quelqu’un. Il était revenu sauver la famille qui l’avait accueillit. Quelques minutes et il serait de retour. Si ce souvenir était bien sa cachette, elle n’avait qu’à l’attendre.

Au moment où elle voyait le Tardis se rematérialisier, quatre bras l’empoignèrent par derrière et la tirèrent vers l’extérieur. Pendant un instant, elle crut que les Sibylles l’avaient à nouveau faite prisonnière alors que le Vésuve explosait de colère en toile de fond et qu’il neigeait de la poussière volcanique. Elle remarqua alors la main bleu d’un de ses kidnappeur. Elle tenta de se dégager.

- Laissez-moi!

- Pas tant que vous ne nous direz pas où est le docteur, madame Noble.

- Oui, nous nous avons reconnu, dit l’autre devant son air ébahi. Il n’y a pas beaucoup de rêves avec Donna Noble, mais un bon client comme moi a vu tous les rêves du Docteur.

- Vous faites assurément parti du jeu, ajouta l’autre. Si on trouve Donna, on trouve le Docteur. Alors conduisez nous à lui.

Elle réussit à se dégager complètement pour faire face à ses deux kidnappeurs.

- De quoi est-ce que vous parlez? Quel jeu?

- Vous ne pouvez pas l’ignorer puisque vous en faite parti.

- Et si je vous disais que c’est le cas?

Les deux joueurs se regardèrent, déconcerter. L’homme au teint bleu raconta brièvement l’histoire que le Marchand de rêve leur avait raconté. Donna se demanda s’il ne s’agissait pas là de l’intrus dont lui avait parlé Face de Bo.

- Alors, conclu le New New Yorkais, allez-vous enfin nous dire où est le docteur?

- Je l’ignore, répondit-elle mais devant leur air obstiné elle ajouta. Cependant, dans ses plus récents souvenirs, je peux le retrouver car j’y étais. Nous pouvons donc faire équipe, vous avez ainsi plus de chance de trouver le docteur.

- Qu’est-ce qui nous prouve que vous allez nous aider? Que vous soyez réelle ou non, je doutes que vous souhaitiez sa capture.

- C’est là que vous vous trompez, ajouta Donna d’un air réfléchi. Je souhaite réellement que vous livriez le Docteur au Marchand de rêve.


shirubi  (07.09.2009 à 21:45)

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