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Série : Dr Quinn, Medicine Woman
Création : 04.06.2021 à 20h14
Auteur : fefile
Statut : Terminée
« Michaela Quinn, jeune femme médecin, débarque à Colorado Springs après son mariage avec William Burke. C'est un mariage sans amour. Bien des péripé » fefile
Cette fanfic compte déjà 201 paragraphes
Son cœur la lâchait un peu quand elle pensait à son avenir. Ils venaient d'arriver à Colorado Springs avec son mari, si elle pouvait l'appeler son mari.
Il avait décidé de s'installer ici. La ville recherchait un médecin depuis quelques temps et lui il cherchait à s'exiler loin de Boston.
Lui, c'était William Burke, originaire de Boston aussi à qui sa mère l'avait mariée de force, en tout cas c'est ce qu'elle croyait.
Elle, c'était Michaela Quinn. Elle avait réussi à échapper à ce mariage tant que son père était vivant mais n'avait pas pu l'éviter à son décès. Les dettes de la famille Quinn, d'après William, s'étaient accumulées car Joseph soignait tous les patients sans se faire payer par ceux qui ne pouvaient pas.
Elle apprendrait la triste vérité plus tard car William avait vraiment usé d'un jeu de dupe.
Elisabeth tenait, paraît-il, à sa petite vie bourgeoise et elle ne se refusait rien. C'était encore une fois la version tenue par William que sa mère n'avait pas su démentir.
La seule façon de se sauver et de continuer à mener cette vie bourgeoise qu'elle ne voulait pas abandonner était de marier sa fille à ce médecin riche. Mais il avait bien caché son jeu à toute la famille Quinn.
La fortune, il l'avait eue en trichant au poker et cela expliquait sa fuite en avant. Cette ville était assez éloignée de Boston et idéale pour se faire oublier par tous les gens qu'il avait volés.
Michaela avait dû le suivre. Entre elle et son mari, il n'y avait jamais eu d'amour. Elisabeth leur avait demandé plusieurs fois quand ils auraient des enfants et William lui répondait invariablement qu'ils avaient tout leur temps.
Il ne lui avait pas dit qu'il ne risquait pas d'y en avoir tant qu'il ne ferait pas l'amour avec sa femme mais il ne risquait pas de lui dire.
Il allait contenter son désir avec les filles du saloon et faisait le nécessaire pour que sa femme soit présente lors des soirées mondaines pour montrer sa beauté mais c'était tout.
La seule chose qu'ils partageaient c'était la médecine même si c'était plutôt Michaela qui posait les diagnostics et lui qui en tirait la gloire.
Comment pouvait-il ne pas en tirer bénéfice ? Il l'avait épousée pour ça !
Mais elle, elle était désespérée.
Elle respectait les sacrements du mariage mais se demandait s'il était valide étant donné le fonctionnement de la cérémonie. Il n'y avait pas eu de prêtre ou de révérend et même pas de témoins. Sans compter que c'était un de ses amis qui les avait mariés.
Comment pouvait-elle faire pour le savoir ?
Comment pouvait-elle le découvrir ?
William Burke lui assurait que les choses étaient valides mais elle en doutait.
Bref, ce départ vers cette ville dans laquelle elle était installée représentait pour elle un nouveau départ loin de l'influence de sa mère qui lui disait de se forcer à aimer son mari, d'après William. Elle pouvait peut-être sortir de cette situation.
Elle n'était pas heureuse avait même éprouvé l'envie d'en finir avec sa vie car ça n'en valait pas la peine. Mais quelque chose qu'elle ne s'expliquait pas l'empêchait de se suicider.
Elle essayait de s'intégrer dans cette nouvelle ville mais c'était difficile car son mari l'empêchait de sortir. Lui était connu dans la ville mais pas elle car pour l'instant elle n'avait pas le droit de sortir et elle ne s'occupait pas des patients de la ville.
William Burke la gardait prisonnière et elle ne savait plus comment faire pour se sortir de cet enfermement.
William Burke venait de faire un tour en ville comme chaque jour depuis qu'il avait décidé de venir s'installer à Colorado Springs. Cette ville l'avait attirée car ici personne ne le connaissait encore et il avait besoin de se faire oublier. Qui aurait l'idée de venir le chercher ici dans ce coin perdu ?
Donc, il avait baissé sa garde et il s'était rapproché de bon nombre d'habitants et jusqu'à maintenant personne ne connaissait son véritable visage.
Tout le monde s'étonnait de ne pas connaître encore sa femme. C'est à peine si on l'avait vue depuis leur arrivée. Jusqu'à ce jour, il avait réussi à trouver des excuses à son absence. Elle devait installer les affaires du couple.
Aujourd'hui, il avait rencontré ce qu'il appelait une fouineuse, une journaliste qui souhaitait faire un sujet sur son arrivée en ville et pour cela, elle voulait rencontrer son épouse.
Quel besoin cette Dorothy Jennings de malheur avait-elle besoin de connaître Michaela. Son épouse n'avait pas besoin de s'exprimer, elle devait juste être une femme d'intérieur et se taire.
Mais il avait compris qu'il n'avait pas le choix et qu'il allait devoir faire sortir son épouse car le révérend souhaitait parler d'eux lors de son office du dimanche suivant.
Aussi claqua-t-il la porte quand il entra dans la clinique où ils vivaient d'un air rageur. Il se sentait pris au piège.
"Michaela ? Où êtes-vous ?"
"Je suis ici."
En parfaite petite ménagère qu'il voulait qu'elle soit, elle préparait leur repas mais cela était nouveau pour la jeune femme - avant ils avaient des domestiques - et leurs repas étaient souvent ratés.
"Vous essayez toujours d'apprendre à cuisiner ?"
Elle ne répondit pas.
"J'ai rencontré plusieurs personnes en ville. Je ne comprends pas les habitants de cette ville. Ils veulent vous rencontrer dimanche alors il vous faudra faire attention à vous. N'oubliez pas vous plaindre de moi à qui que ce soit ou il vous en cuira."
"Pourquoi je me plaindrai de vous ?"
"Sachez que vous n'avez pas intérêt à le faire !"
Michaela acquiesça.
Michaela était enfermée dans ce mariage et même si elle éprouvait rien pour son époux, elle n'avait pas été élevée dans la culture du divorce. Il ne lui serait même pas venu à l'idée de se plaindre.
Elle constatait que le caractère de son mari changeait véritablement de jour en jour.
Elle devait vivre et attendre de le voir s'adoucir à nouveau. Que pouvait-elle faire pour qu'il change ? Elle espérait juste que cela ne changerait rien à leur relation intime.
Quoi qu'il en soit, elle écouta les instructions de son mari pour paraître la plus heureuse possible et faire bonne impression.
La cérémonie à l'église avait été agréable. Michaela était plutôt pieuse et elle se réjouissait de participer à cet office. William Burke n'était pas comme elle mais il y assistait pour son prestige.
Michaela avait été saluée par nombre d'habitants. Une journaliste avait même essayé de la rencontrer pour lui poser des questions mais William l'avait vite éloignée d'elle en la guidant par le bras.
Et il y avait eu ce moment où les yeux de William avaient croisé un regard océan d'un homme pas comme les autres.
Cet homme avait attiré le regard de Michaela sans qu'elle puisse le quitter car il l'avait dévisagée et avait semblé comprendre ce qu'elle ne disait pas.
Il n'était pas vêtu comme les autres et était plutôt discret. Mais Michaela se força à l'oublier.
Elle suivit docilement son mari sans rien dire mais il était clair qu'un espoir s'était levé en elle.
William, lui, n'avait rien remarqué, heureusement pour elle !
Un homme aux cheveux longs et blonds qui fumait un cigare vint lui parler.
"Alors, voilà la femme que vous cachez depuis votre arrivée ici. Je comprends que vous l'ayez cachée, elle est bien jolie."
"J'ai bien l'intention de la garder, barman. Mais je crois qu'il y a assez de femmes dans votre saloon pour vous occuper."
"Elles sont très bien traitées, je vous l'assure."
"La mienne aussi, la preuve est ici."
Et sur un clin d'œil au barman, il s'éloigna.
Les paroles équivoques que son mari avait eues avec ce barman lui faisait poser des questions auxquelles elle ne trouvait pas de réponses.
Il y avait une entente étrange entre eux, mais il lui faudrait du temps pour en découvrir la teneur réelle.
William avait tout de même remarqué cet homme habillé étrangement qui venait à l'église. Cet homme l'intriguait par son allure si différente de celle des autres.
Michaela souriait à toutes les personnes qu'elle rencontrait sur son chemin. Elle se sentait revivre après cette période enfermée. Heureusement que cette journaliste était intervenue pour la faire sortir.
Elle voyait les habitants de la ville pour la première fois, et elle voyait qu'elle était bien accueillie.
Cet accueil chaleureux contrastait avec ce qu'elle avait entendu des gens de la campagne. Sa mère aurait qualifié les habitants de paysans et cette ville de ville à la frontière colonisée.
Michaela sentit le regard de son mari changer à son égard. Il était maintenant passé à la haine d’un instant à l’autre. Cela la surprenait. Ils étaient mariés depuis un an maintenant et elle ne lui avait jamais vu ce regard-là et elle le redoutait.
Elle ne connaissait pas réellement le caractère réel et entier de son époux mais elle allait le découvrir. Au moment où Dorothy Jennings s’approchait à nouveau d’elle pour lui parler, elle se sentit emportée par son mari qui voulait rentrer.
Son cœur lui disait de le suivre. Elle avait peur des représailles qu’elle pourrait subir des mains de cet homme qu’elle avait épousé.
"Venez, dépêchez-vous. Vous avez assez fait de sourires pour aujourd’hui."
L’affrontement se préparait, elle le sentait et elle allait devoir y faire face. Que n’aurait-elle pas donné pour tout changer.
Elle était malheureuse avec cet homme mais elle devait lui rester fidèle malgré tout.
C’est comme cela qu’elle avait été élevée et elle devait le respecter.
Une fois rentrés chez eux, elle subit les foudres de son mari.
"Pourquoi ai-je écouté cette journaliste de malheur ? Je ne sais pas pourquoi les habitants voulaient vous rencontrer. Qu'avez-vous fait de si intéressant ?"
"C'est vous qui avez voulu que je sorte."
"Taisez-vous. Vous avez fait des sourires à tout le monde. Vous vous êtes montrée aimable avec tout le monde. Si vous croyez que je n'ai pas remarqué votre manège."
"Quel manège ? Je me suis montrée agréable. Tout le monde pourra vous dire que votre femme est très agréable, cela vaut mieux que si on vous disait que je suis détestable. Pour votre position et pour votre position dans cette ville, ça vaut mieux, non ?"
"Peut-être ! Alors, vous faites les yeux doux à tous les hommes de la ville."
"Je ne fais pas les yeux doux. Je veux juste vous faire honneur."
"Alors, tâchez la prochaine fois d'être un peu plus discrète car je sais que les habitants vont vouloir vous revoir."
Elle acquiesça. Elle n'avait pas le choix !
"Bon, je sors dehors, ne m'attendez pas avant la fin de la journée."
Encore une fois, elle allait devoir être enfermée dans cette clinique et toute seule et sans personne à qui parler. Elle ne risquait pas de se faire des amis dans cette ville tant qu'elle resterait confinée.
Elle avait espéré que cette arrivée dans cette ville allait changer quelque chose dans sa vie, qu'elle pourrait vivre normalement et être reconnue en tant que médecin, ce n'était pas pour tout de suite.
Les larmes se mirent à couler. Pourquoi cette vie avec cet homme ? Son père avait été le seul à s'opposer avec force à cette union mais il était mort.
Que pouvait-elle faire pour tout changer ?
"Madame Burke ?"
Une voix résonnait à travers la porte, une voix de femme, certainement celle de la journaliste.
"Madame Burke, je sais que vous êtes là !"
Elle ouvrit la porte et se retrouva donc devant Dorothy Jennings qui lui fit un sourire et dont le sourire s'effaça quand il vit cette belle jeune femme pleurer.
"Madame, que vous arrive-t-il ?"
"Je suis désolée."
Michaela s'excusait de se donner en spectacle. Il y avait tant de choses qu'elle regrettait dans sa vie.
"J'ai vu la façon dont votre mari se comporte avec vous. Ce n'est pas normal !"
"C'est mon mari comme vous le dites. Que voulez-vous que je fasse ?"
"Je n'ai pas à vous dire ce que vous avez à faire mais je peux vous apporter mon expérience. Mon mari est décédé récemment et il me battait."
"Mon mari ne me bats pas. "
"Non, peut-être pas, mais vous n’êtes pas heureuse. "
"Que voulez-vous ? Je n'ai pas eu le choix que de l'épouser. Personne ne peut savoir ce qu’il s’est passé dans ma vie. "
"Alors, expliquez-le. Vous avez besoin d’en parler. "
Toute l’histoire sortit d’elle-même sans qu’elle s’en rende compte. Cela faisait des mois qu’elle souffrait dans l’ombre et elle avait besoin que tout cela sorte.
Dorothy l’écouta sans l’interrompre, la laissant exprimer ses sentiments sans jamais poser de questions et cela pimenta leur relation à jamais.
Michaela fut soulagée d’avoir parlé même si cela ne devait mener à rien.
Dorothy lui raconta à son tour ce qu’elle avait vécu dans son couple et la nouvelle vie qu’elle menait.
Elle conseilla à Michaela de réfléchir à la situation et de prendre son temps avant de prendre une décision qu’elle pouvait regretter.
Dorothy n’obligea pas Michaela à réagir tout de suite, elle savait par expérience que cela n’était pas facile de renoncer à la vie maritale, heureuse ou non.
Dorothy avait eu besoin du décès de son mari – un décès accidentel - pour se libérer de ce fardeau. Mais elle ne pouvait pas influencer la décision de Michaela.
Elle devait lui laisser le libre arbitre. Michaela lui en fut reconnaissante. Elle ne se sentait pas jugée mais soutenue plus qu’elle ne l’avait été dans le passé.
Elle laissa partir la journaliste, tout en sachant que cette visite allait lui être bénéfique pour la suite.
William Burke revint à la nuit, passablement éméché auprès de sa femme et l'invectiva à nouveau.
"Qu'avez-vous fait depuis que je vous ai quittée. J'espère que vous n'avez pas reçu de visite."
"Qui aurais-je pu recevoir pendant votre absence alors que je ne connais pratiquement personne dans cette ville ?"
"Je ne sais pas mais vous avez attiré les regards."
"Pourquoi vous dites ça ?"
"J'étais au saloon cet après-midi, Hank Lawson vous a trouvée superbe et a vanté votre beauté."
"Je n'y peux rien."
"Mais si. À partir d'aujourd'hui vous ne mettez que des vêtements noirs et vous ne coifferez vos cheveux qu'en chignon."
"Comme vous voudrez."
"Je ne vous laisserai pas recommencer votre manège."
Ses yeux étaient révulsés. Il semblait tellement énervé contre elle alors qu'elle n'avait rien fait. Elle repensait aux paroles de Dorothy, elles faisaient écho en elle.
"Laissez-le s'exprimer quand il est en colère. Ne le provoquez pas ! C'est à ce moment-là qu'ils sont les plus dangereux !"
William tituba sous l'effet de l'alcool qu'il avait ingéré. Et elle le laissa se diriger vers le lit conjugal pour qu'il dorme.
Et elle repensa à leur mariage qui s'est déroulé à la va-vite entre deux témoins au milieu de nulle part. Ce jour-là avait été un jour de cauchemar pour elle.
Elle n'était pas habillée en blanc et elle ne se rappelait pas leur oui de consentement. Leur mariage était-il valide ? Elle en venait des fois à remercier Dieu qu’il ne l'avait pas encore touchée intimement.
Avoir un enfant avec un homme comme cela signifierait la fin.
Non, ce n'était pas la solution. De toute façon, elle n'avait aucun contact mais pourquoi n'avait-elle pas le droit d'être heureuse auprès d'un homme.
Tout cela était injuste, elle ne savait pas ce qu'elle avait fait pour mériter ça mais elle devait subir cette vie. Elle ne pouvait pas divorcer. Elle croyait trop au serment du mariage pour en arriver à une telle extrémité. Elle ne savait plus ce qu'elle devait faire. Elle ne savait même plus pourquoi ils étaient venus s'installer là.
Michaela ne se doutait pas qu'elle allait vite apprendre la raison pour laquelle ils étaient réunis ici. Les jours passaient sans que son mari ne l'autorise à nouveau à sortir de la ville.
De son avis, elle se donnait trop d'importance et il en venait même à la clouer dans la maison pour lui éviter de sortir ou qu'elle reçoive des visites.
Dorothy lui faisait parvenir des nouvelles par le bas de la porte en lui passant des enveloppes et des journaux mais personne ne pouvait vraiment agir.
Hank avait même essayé à plusieurs reprises de le saouler pour qu'il reste la nuit au saloon ou même de lui prendre ses clés pour libérer Michaela mais il n'y avait rien à faire.
Les fréquentations que William Burke avait devenaient dangereuses et il avait beau être au loin, certaines personnes l'avaient reconnu à Colorado Springs.
Il en avait retrouvé quelques-uns au saloon de Hank et il devait les affronter.
Hank avait compris tout cela et avait tout dit à ses amis. Même Sully savait tout mais cette femme était inaccessible.
William Burke venait encore une fois chez lui retrouver sa femme et il était d'humeur exécrable.
Quelle idée avait-il eu de venir jusqu'ici ? Tout le monde le connaissait mais pas comme un homme raisonnable.
Il vit sa femme qui préparait le repas. Il y avait encore cette odeur de brûlé qui flottait dans l'air.
Elle ne pouvait pas devenir cette femme ménagère qu'il souhaitait et cela l'énervait.
Un éclair de colère passa dans ses yeux lui fit réaliser la violence dont il devenait coutumier depuis leur arrivée en ville.
Son cœur manqua un battement. Il allait s'en prendre à elle, c'était sûr et personne ne viendrait la sauver car personne ne se souciait d'elle plus que cela.
Elle allait subir en attente de la mort mais que celle-ci vienne vite car cela la libérerait.
William s'approcha d'elle.
"Nous allons devoir partir de cette ville."
"Pourquoi ?"
"Taisez-vous, vous n'avez pas le droit de décider."
"Je souhaite juste que vous m'apportiez une réponse claire." Insista Michaela.
"Des hommes veulent s'en prendre à moi. Ils me connaissent d'avant. Je suis en danger."
"Qu'avez-vous fait ? "
"Qu'avez-vous fait ? Vous croyez que c'est une question que vous avez le droit de me poser ! Cela ne vous regarde pas mais vous, vous avez tapé dans l'œil de l'homme du saloon. Il n'arrête pas de me parler de vous."
"Je n'ai rien fait de mal."
"Vous papillonnez avec vos yeux mais vous êtes une femme mariée. D'ailleurs, m'avez-vous trompé ?"
"Comment aurais-je pu vous tromper ? Je ne sors jamais d'ici, je ne peux pas vous tromper."
Il sut que c'était vrai mais la rage était toujours en lui. Il attrapa violemment Michaela par le bras et la jeta au sol.
Les coups plurent sur le corps de la jeune femme comme des couperets.
Elle essaya de se couvrir et de se protéger mais il était bien plus fort qu'elle.
Heureusement que Hank avait su deviner ce que cet homme réservait à son épouse et avait compris ce qu'il préparait.
Il arrêta l'homme en l'assommant et prit la jeune femme pour la transporter dans un endroit en sécurité tout en laissant la charge de cet homme dangereux à Jake au saloon aussitôt.
William Burke fut emprisonné dans la cellule du bureau du shérif de la ville en attente du jugement même si l'espoir n'était pas permis avant la condamnation.
Hank transporta le corps de la jeune femme jusque chez Sully, l'homme solitaire dont tout le monde se méfiait à cause de sa tenue vestimentaire digne d'un Indien.
Là, au moins, cette jeune femme serait protégée car Sully n'était pas un violent, juste un veuf solitaire qui parlait peu.
Il y avait aussi Dorothy qui pouvait veiller sur elle le temps qu'il faudrait pour écarter William.
Mais elle ne devait plus avoir à faire à cet homme violent. Il fallait la prévenir et la protéger elle.